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Perdue dans les couloir et... Plouf ! [PV Gilderoy]
Ven 18 Déc - 18:49
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L'horloge présente dans le couloir venait de sonner 19h30.

Lilith releva les yeux du plan de fortune qu'elle avait essayé de tracer les semaines passées pour tenter de s'orienter dans les couloirs labyrinthiques de Poudlard. Une peine perdue. Tout dans cette école semblait bouger et changer de place. Les personnages dans les tableaux qui se déplaçaient d'une toile à l'autre, les armures qui ne s'immobilisaient qu'en voyant quelqu'un approcher, et même, Lilith l'aurait parié, les tapisseries et les sculptures. Tout semblait doté de vie propre et créé pour que les élèves de première année ne retrouve pas leur chemin.
Lilith soupira et replia son papier, aussi inutile que s'il avait s'agit d'un plan du métro de Londres. Maintenant elle ne pouvait plus le nier, elle était perdue. Bon ça faisait au moins la quatrième fois en deux semaines mais quand même c'était toujours désagréable. Sentant que marcher était inutile puisqu'elle n'avait pas la moindre idée d'où elle se trouvait, la petite albinos s'arrêta et observa les alentours. Elle se tenait dans un couloir assez large ou s'alignait une rangée d'armures armées de hallebardes à l'air menaçant. Les seuls décorations des murs était de larges tapisseries représentant des scènes étranges de magiciens en train de combattre des créatures invraisemblables.
Lilith se frotta les avant-bras de ses mains. Elle n'aimait pas cet endroit. Il était sombre, sans fenêtre et froid autant dans son apparence que dans sa température. Cherchant un peu de réconfort, elle plongea sa main dans la sacoche qui quittait rarement son épaule et en sorti son violon en acajou qu'elle serra contre elle, comme elle le faisait souvent quand elle avait besoin d'être rassurée.
Soupirant de soulagement après ce geste, elle se décida à reprendre son chemin, ne sachant trop si elle préférait quelqu'un la trouve ou qu'on ne la trouve pas dans les couloirs le soir.
Tout en marchant, elle se mit à repenser à ces quatre dernières semaines qui avaient marqué son arrivée à Poudlard.

Après l'avoir gardée presque 3 mois à l'hôpital, les medecins de Saint Mangouste avaient finalement décidé qu'elle avait le droit de sortir. Ils l'avaient aussitôt confié à une tutrice, Mme Stenford, une femme d'une trentaine d'année, plutôt neutre d'expression. Lilith ne savait pas trop si elle aimait ou pas cette femme, mais celle ci s'était montré aimable avec elle, faute d'être gentille ou affective, et elle n'avait rien à lui reprocher. Mme Stenford avait annoncé qu'elle allait la prendre en charge jusqu'à ce qu'elle parte pour Poudlard.
Sa première action avait été d'amener Lilith à un endroit appelé "Le Chemin de Traverse". Lilith ne saurait décrire l'émerveillement qu'elle avait ressenti en découvrant ce lieu. Lorsque sa tutrice lui avait fait prendre la "poudre de cheminette" - la petite albinos trouvait d'ailleurs étrange d'emprunter une cheminée pour aller faire ses courses scolaire mais elle avait gardé le silence - Lilith avait atterri dans un petit bar à l'aspect plutôt miteux où des gens bizarres buvaient toutes sorte de breuvages. Gardant ses questions pour elle, elle avait attendu que sa guide la rejoigne et l'avait suivi dans l'arrière boutique. Là, la femme avait sorti une sorte de baguette de bois qu'elle avait utilisé pour tapoter une brique sur le mur. Et le mur... s'était mis à bouger. Lilith avait regardé avec stupeur un passage se creuser dans les briques pour leur laisser l'accès à une nouvelle rue. Et quelle rue ! Lilith avait emboité le pas de sa tutrice, jetant des regards fascinés autour d'elle. Tout dans cette rue semblait avoir été construit pour l'émerveiller, des enseignes aux formes originales aux contenu extravagants des vitrines, en passant par les passant habillés de robes et vêtements colorés de plein de teintes différentes. C'était encore plus incroyable qu'elle ne l'avait imaginé lorsque sa mère lui racontait. Il y avait des vendeur... d'à peu près tout ce qui n'était pas ordinaire ! Des marchands de potions aux effets étonnants, des boutiques de balais volants, des enseignes indiquant la vente de hiboux et de crapaud faisant des bulles multicolores.
Pour la première fois depuis le meurtre de sa mère, un vrai sourire joyeux s'était dessiné quelques secondes sur le visage de Lilith.
Malgré l'attitude toujours neutre de sa guide et son point de vue pragmatique sur les achat, la fillette avait passé une journée incroyablement merveilleuse. Visitant la moindre échoppe, même la plus incongrue pour voir ce qu'elle contenait. Un partie des fonds de son beau père lui ayant été attribué par obligation d'héritage, elle avait pu se payer ce que sa liste de fourniture lui demandait. Elle avait en revanche refusé de prendre un animal bien que Mme Stenford le lui ait elle même proposé. Elle n'aimait pas voir un animal enfermé, fut il aussi bien traité que possible. Elle préférait les voir courir dans la nature.
La partie la plus déroutante de ces courses hors du commun avait sans aucun doute été l'achat de sa baguette, et la rencontre avec le vendeur, un certain monsieur Ollivander. Après une série de test étranges ou la petite albinos n'avait pas tout compris de ce qu'il s'était passé, elle était repartie de la boutique avec en main un étui contenant une baguette semblable à celle qu'elle avait vu dans les main de sa tutrice. Un baguette qui l'avait "choisi" d'après les propres mots du vendeur. Lilith avait hâte de voir ce que pouvait faire cette objet intriguant, mais sa guide avait annoncé la fin de la journée de courses et l'avait ramenée à l'auberge, sans lui laisser le temps de rechigner.
Les jours suivants, Lilith les avait passé à l'auberge à parcourir ses livres de cours. Elle n'avait pas le droit de sortir sur le chemin de traverse sans l'accompagnement de sa tutrice, et celle ci s'absentait souvent pour régler des détails administratifs. Mais la jeune fille s'en moquait, elle était passionnée par ce qu'elle découvrait dans ses livres. Il y avait tant de nouvelles choses à apprendre ! Tant de nouveautés à découvrir ! Son coeur faisait des bonds dans sa poitrine à chaque phrase qu'elle lisait, se réanimant d'une vie qui l'avait quitté à la mort d' Irina.
Puis était arrivé le jour du départ. Mme Stenford l'avait accompagné à une gare de Londres : King Cross. Sans lui donner d'explication, elle l'avait fait marcher droit sur un mur en poussant son chariot d'une main, et la tenant de l'autre. Lilith avait d'abord pensé qu'elles allaient se prendre le mur de plein fouet, mais au lieu de cela, elles l'avaient traversé comme s'il avait s'agit un mirage. Et elles avaient atterri dans une gare bien différente de la précédant. Dans un style beaucoup plus ancien, elle contenait une seule locomotive, d'un rouge vif, semblant sortir d'une autre époque, ainsi qu'une foule de jeune gens et d'adultes discutant et s'activant autour des wagons. Lilth s'était immédiatement sentie intimidée et elle n'avait plus dit un seul mot, se contentant de saluer sa tutrice d'un petit signe de la main lorsqu'elle l'avait fait monter dans un wagon avec sa valise. Celle ci lui avait répondu en lui adressant son premier sourire, presque imperceptible.
Et maintenant, cela faisait plus de trois semaines et demi qu'elle était à Poudlard, s'émerveillant devant la moindre découverte, se passionnant de chaque cours qu'elle écoutait avec une attention extraordinaire. Elle avait rapidement compris qu'elle aimait cet endroit. Il est vrai qu'elle se perdait souvent dans les couloirs, et que sa nature timide et renfermée faisait qu'elle était plutôt seule, voir martyrisée par certains élèves... Mais tout cela était largement compensé par l'ambiance qui régnait dans cette école. Une ambiance... magique !
Le premier jour, on leur avait parlé des quatre maisons. Cela semblait très important pour tout le monde, mais la petite albinos n'avait pas compris tout de suite cette importance. Néanmoins, lorsqu'on lui avait mis ce grand chapeau sur la tête et que la petite voix lui avait parlé dans sa tête avant d'annoncer dans toute la salle « Poufsouffle ! », Lilith avait soudain ressenti l'importance de ce choix, et de ce moment. Elle s'était soudain senti membre d'une famille inconnue, et ce sentiment l'effrayait autant qu'il lui faisait ressentir une bulle de chaleur dans la poitrine. Les personnes à sa table l'avaient accueilli avec des cris et des geste amicaux, et la fillette s'était sentit si intimidée qu'elle avait un moment songé à fuir très loin de la large salle où ils se trouvaient. Mais elle s'était assise, et ne l'avait jamais regretté.

Lilith interrompit ses réflexions en apercevant quelque chose briller à sa gauche. Elle se stoppa de nouveau et jeta un œil à une armure. Il lui semblait l'avoir vu briller un instant. Un petit éclat lui parvint de nouveau. Elle comprit alors ce n'était pas l'armure qui brillait : devant son nez, une sorte de sphère de verre flottait dans les airs. C'était un belle objet parfaitement sphérique sans défaut qui projetait d'étranges éclats brillants. Curieuse, la petite albinos tendit la main pour l'attraper. L'objet eu alors un mouvement agile sur le coté et esquiva sa main. De plus en plus intriguée, Lilith tenta de nouveau de l'attraper, plus rapidement cette fois. L'objet l'évita encore une fois et s'agita dans les air comme pour la narguer. Un petit sourire amusé se dessinant malgré la situation sur les lèvre de la fillette, elle se lança alors à sa poursuite, s'acharnant à essayer de l'attraper. Plusieurs fois elle failli y arriver mais à chaque fois l'objet lui échappa. Une euphorie amusée avait chassé ses angoisses alors qu'elle bondissait après la sphère.
Jusqu'à ce qu'elle arrive devant une porte. Que la sphère poussa pour entrer. Lilith entra à sa suite, et reçu alors un gros sceau d'eau sur la tête. Trempée de la tête aux pieds, elle resta immobile, les yeux écarquillés d'incompréhension. Un ricanement aigu retenti alors dans la pièce et un petit personnage translucide habillé de façon extravagante apparu dans les airs, la sphère dans ses mains.

" Voiiilà maintenant tu es toute propre, ce sera plus facile pour retrouver ton chemin ! Tu brillera plus dans le noir ! "

Il émit un caquètement moqueur pendant que Lilith lui jetait un regard totalement figée par la surprise, les bras écarté, dégoulinante d'eau. Elle savait très bien qui était ce personnage, on les avait suffisamment averti sur le caractère facétieux de Peeves, un esprit frappeur, et sur ses blagues très "extrêmes". Mais c'était bien la première fois qu'elle subissait personnellement l'une de ces blagues. Avant qu'elle ai pu réagir, le petit homme fit une pirouette dans les airs et lui jeta un regard brillant de malice.

" Mmmmmh. Au cas ou je devrais t'en remettre une petite couche, il ne faudrait pas qu'on te manque, je m'en voudrais ! "

Trois secondes plus tard, Lilith sortait de la salle en courant et criant, poursuivi par l'esprit qui tentait de la viser avec des ballons gorgés d'eau qu'il avait caché dans la pièce.
Son poursuivant sur les talons, Lilith couru au hasard des couloirs, tentant d'échapper à une nouvelle "trempette"...


Gros poutoux à Terkial pour le dessin !! OwO:
Re: Perdue dans les couloir et... Plouf ! [PV Gilderoy]
Mar 22 Déc - 12:56
Gilderoy Lockhart
Gilderoy Lockhart
419
02/10/2014
22
Partout où la gloire m'attends~

Feuille de sorcier
Sang: Mêlé
Année/ Métier: 4 ème
Maison: Serdaigle
Ravissant cireur de pompes
https://accio-maraudeurs.forumgratuit.be
19h30. C’était plutôt une bonne heure. En tout cas lorsque l’on était une personne qui aimait récolter des ragots. Inutile de préciser qu’il s’agissait de l’un des hobbys du jeune blond, qui, prétendant une balade post-dinatoire totalement imaginaire de quelques minutes dans le Château, en profitait pour essayer d’intercepter de quelconques bribes, d’une dispute, ou autre. N’importe quoi pourrait faire l’affaire. Ceci étant dit, il fallait bien qu’il soit un minimum discret. Il était totalement inutile que tout le monde se rende compte qu’il était l’un de ceux qui lançaient le plus de rumeurs. Même si la plupart devaient s’en douter.

Enfin. Aujourd’hui n’était visiblement pas une journée très mouvementée à entendre ce qu’il se disait dans les couloirs. Mis à part que Murray, pour se venger de Loughlin, avait mis du sel dans son jus de citrouille. Franchement pas très passionnant. En tout cas, vu comme ça. Maintenant il y avait totalement moyen d’extrapoler, et d’inventer le comment du pourquoi de cette vengeance. Tant que l’on rajoutait de l’huile sur le feu, c’était le principal. Si certains trouvaient son attitude détestable, Gilderoy a trouvait vitale. Après tout, que serait une école sans aucuns ragots ? Strictement rien. Ce serait beaucoup trop ennuyeux. Et puis au fond, les personnes concernées par ces propos odieux devaient être ravies que l’on parle d’elle. Il ne pouvait en aller autrement de son point de vue.

De toute manière, même si elles ne partageaient pas le même, il suffisait à ces personnes qu’elles fassent plus attention à lui pour qu’il arrête de faire sa langue de vipère. Soyons réalistes : si, comme il avait espéré depuis sa première année, il était reconnu comme ce qu’il était vraiment – une personne on ne peut exceptionnelle – il n’aurait pas de temps à perdre avec ce genre de futilités. Non, il serait bien trop occupé à gérer son fanclub et à entretenir à la perfection son image. Malheureusement, il arrivait bien trop souvent que des élèves ne connaissent même pas son nom. Si ce n’était pas exécrable ça. Il fallait d’ailleurs qu’il trouve un moyen d’y remédier. Qu’il frappe une nouvelle fois, assez fort pour que l’on parle de lui. Mais sans mettre sa scolarité en jeu, ce serait trop ridicule. Il était peut-être vaniteux, mais il n’était pas inconscient au point de négliger ses études. Ou les cours qu’il trouvait importants.

Soit. Si les potins ne venaient pas à lui, c’est lui qui allait venir à eux. Peu lui importait le temps qu’il mettrait, mais il déambulerait dans les couloirs jusqu’à trouver quelque chose de correct. Et tant pis s’il dépassait le couvre-feu. Il avait l’habitude maintenant, et éviter les professeurs était à la limite plus facile que d’éviter les préfets. Surtout le nouveau des Serdaigles, qui avait pris la fâcheuse habitude de le suivre et de lui faire des remontrances. Sans doute qu’il voulait limiter les dégâts pour la Coupe des 4 Maisons, mais il ne devait pas avoir très bien saisi que plus il lui collerait aux basques, plus il s’amuserait à mettre la misère, et le faire courir au passage. Celui qui l’arrêterait était encore loin d’être né.

Toujours à la recherche du ragot de la semaine, l’attention du blond, aux aguets, fut attirée par un cri. Oh ? Son attente doublé de sa patience –très trèèès légendaire.- allaient elles payer ? Mais ne nous lançons pas tête baissée. Après tout, s’il y avait un cri, de peur lui semblait-il, c’était parce qu’il y avait quelque chose de terrifiant. Et il n’avait pas spécialement envie de se confronter à quoique ce soit de dangereux. Il risquerait d’y laisser un ongle. Réfléchissons donc un instant. Il se trouvait au cinquième étage, ce qui incluait en gros, les toilettes et la Salle de bain des Préfets. Quelqu’un aurait-il osé pénétrer dans cette dernière ? Intéressant. Ce qui l’était tout autant était que le cri semblait se rapprocher.

Il ne sut pas vraiment ce qui le poussa à s’écarter assez rapidement en voyant deux personnes, ou plutôt une et un esprit s’approcher de lui. Soit le rire bien trop familier de Peeves, ou alors les missiles qu’il avait en main. Qui se trouvaient être des ballons remplis d’eau. S’il avait pris la peine d’éviter la neige dehors qui était en train de tomber, ce n’était certainement pas pour se tremper les cheveux maintenant hein.

Bon. On ne va pas se mentir, il hésita très fortement à faire comme si de rien n’était et continuer son chemin. Après tout ce n’était pas son problème. Et il ne voulait pas que cela le devienne. Cependant, la jeune fille prise comme victime avait attiré son attention. En même temps elle était difficile invisible avec sa chevelure blanche. Elle pourrait potentiellement être intéressante. Mais fallait-il encore se débarrasser de l’esprit frappeur. Qui n’obéissait semblait-il qu’à une seule et unique personne. Qui n’était bien évidement pas présente. Tant pis. Il n’avait qu’à prétendre l’inclure. Se raclant la gorge, et se rapprochant un peu plus de l’endroit où les deux autres trouffignons semblaient partir, il se décida à prendre la parole.


« ▬ C’est toujours un plaisir de vous croiser, cher Baron ! »


Il ne fallut que quelques secondes pour que les caquètements audibles ne s’arrêtent. Maintenant était l’instant de vérité. Sans doute qu’il n’était pas assez stupide pour le croire sans le voir, mais il n’était pas non plus assez stupide pour tenter le diable et continuer de semer la pagaille malgré la possible présence du seul fantôme qu’il respectait. Vu le bruit qui suivit, le poltergeist avait lancé les derniers ballons qui lui restaient, avant de s’en aller. Bien. Même parfait. Le quatrième année avait réussi à éviter tout projectile, tout allait donc pour le mieux.

Après quelques secondes, accrochant un sourire à ses lèvres, il s’avança un peu plus loin, à l’endroit où devait se trouver l’élève. D’ailleurs, elle ne semblait pas très âgée, sans doute qu’il s’agissait d’une première ou deuxième année. Et elle par contre était complètement trempée. Bon. Va pour la compassion, s’il espérait la faire parler, autant paraître sympathique hein. C’était dans ses cordes tant qu’il s’agissait de faire semblant.


« ▬ Tout va bien ? A part t’avoir lancé de l’eau, il ne t’a rien fait ? »


Bon en vrai il s’en fichait totalement. Mais c’était le minimum syndical, et en prime il avait pris un air légèrement anxieux. Mais oui. Qui ne le serait pas face à une jeune fille sans défense qui vient de se faire attaquer.
Re: Perdue dans les couloir et... Plouf ! [PV Gilderoy]
Jeu 7 Jan - 12:21
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Après plusieurs mètres de courses effrénée dans les couloirs, Lilith s’était finalement réfugiée derrière une statue représentant un homme fière portant une robe et un barbichette pour tenter de trouver un abris potentiel contre les ballons gorgés d’eau. Chose un peu inutile et c’est ce que Peaves lui prouva volant au dessus de la statue pour la poursuivre à nouveau, ricanant avec amusement.

« C’est toujours un plaisir de vous croiser, cher Baron ! »

La voix avait retentit non loin de là. Si Lilith y perçut une lueur d’espoir en pensant que quelqu’un était finalement venu la chercher, Peaves, lui, se figea en l’entendant, regardant de tous cotés. Il paraissait soudain inquiet et la petite albinos se demanda bien pourquoi, bien qu’elle s’en fichait un peu pour le moment, trop contente d’échapper à une seconde douche.
Du moins c’est ce qu’elle croyait.
Soudain décidé à partir, le petit bonhomme caquetant lança ses derniers ballons à toute vitesse. Lilith eut le temps se protéger derrière sa cachette pour éviter le second, mais le premier éclata au sommet de son crâne, éclaboussant sa tête, ses épaules et son violon.
Peaves prit alors la poudre d’escampette, hilare, laissant derrière lui une petite albinos trempée et tremblotante.

« Tout va bien ? A part t’avoir lancé de l’eau, il ne t’a rien fait ? »

Lilith sursauta, les nerfs tendus. Un jeune homme se tenait devant elle, lui souriant aimablement. Tremblante de la tête au pied, autant sous l’effet de l’eau froide que du choc, elle l’observa intensément. Une chevelure blonde bien peignée, un uniforme et une robe impeccables et des yeux bleus pétillants, l’inconnu semblait de deux ou trois ans son aîné. Malgré sa fière allure, il arborait un regard inquiet en la regardant. Se sentant pourtant intimidée, la petite albinos se ramassa un peu sur elle même et se contenta de hocher la tête de gauche à droite pour répondre à la seconde question. Puis, se disant qu’elle faisait sans doute preuve d’impolitesse envers la personne qui l’avais probablement tirée des griffes de Peaves, elle prit timidement la parole.

« Ça.. Ça va… Merci monsieur… »

Toujours un peu tremblotante, elle lança alors un regard triste à son violon, trempé lui aussi. Sentant les larmes lui monter aux yeux, elle les retint pour ne pas paraître ridicule. S’efforçant de réfléchir calmement, elle se souvint soudain de la formule dont ils avaient parlé la semaine passée en cours de sortilèges et qu’elle avait commencé à étudier dans son coin. Sortant sa baguette de sa sacoche, elle en posa le bout sur son instrument et murmura :

« Impervius. »

L’objet vibra légèrement et un peu de vapeur s’en échappa lorsqu’une partie de l’eau qui abîmait son bois s’évapora dans l’air sous l’effet de la formule. Lilith examina l’instrument. Il n’était pas tout à fait sec, mais au moins elle pensait avoir sauvé les cordes. Une boule d’angoisse dans la gorge à l’idée que le violon puisse être fichu, elle le serra dans ses mains et releva ses yeux d’argent vers ceux azur de l’inconnu. Elle jugea que par politesse, elle devait au moins se présenter.

« Je m’apelle Lilith Redwings, enchantée de vous connaître. Merci pour… pour Peaves. » prononça t'elle d'une petite voix. »


H.S:
Re: Perdue dans les couloir et... Plouf ! [PV Gilderoy]
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