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Wings of Mary-Ann. [With Mary-Ann.]
Dim 14 Aoû - 1:13
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C’était bien beaux avoir une discussion avec son frère, mais cela ne l’avait pas du tout aidé. Enfin, oui, sur le coup. Il voulait le bien de son frère, plus que tout. Il voulait le bien de Mary-Ann aussi. Sur le coup, il ne pensait pas du tout à son bonheur à lui en faite. Tout ce qu’il voulait c’était le bonheur de ceux qui lui était important, et sans aucun doute sur le coup, de Rodolphus et Mary-Ann en priorité. C’était les deux personnes qui l’importé le plus, et il ne pouvait rendre les deux personnes heureuses en même temps. Quelle situation horrible.

Pourquoi avait-il dû tomber amoureux de Mary-Ann, cette jeune fille lunatique? Il en soupira lentement en se frappant le front contre le mur devant lui, avant de se laisser tombé lentement le long du couloir, fixant le vide. Rodolphus, ni ses parents, n’accepteraient son union avec elle. Il allait, comme son frère, se marié avec quelqu’un, surement de la famille éloignée, pour gardé la lignée pur. Et il allait devoir s’y faire, vivant à côté de Voldemort avec son frère. Rien ni personne ne pouvait empêcher ça. Son avenir avait depuis longtemps été destiné et il aimait beaucoup trop son frère pour le laisser tombé. Même s’il aurait le courage de tourner le dos à tous, il ne le ferait jamais pour son frère. Leurs liens étaient trop fort, trop… Son frère était tout ce qu’il était, tout ce qui lui avait permit de survivre jusqu’à maintenant. Il était sa moitié et jamais il ne pourrait le laissé en arrière.

Mais Mary-Ann était une colombe, perché au sommet d’un arbre comme pour l’attendre. Elle était là, avec son regard doux et ses cheveux qui sentaient toujours bons comme si elle sortait tout juste de la douche. Dès qu’il avait commencé à l’aidé, à ramasser ses livres pour elle, à lui parlé, son cœur s’en était sentit prit, complètement désemparé. Le coup de foudre existait bel et bien… Et il avait dû tomber sous le charme de la jeune femme qui lui était si inaccessible… Ses ailes lui étaient beaucoup trop loin… Et il avait beau tendre la main le plus qu’il pouvait, elle lui semblait toujours… trop loin.

Pourquoi, alors, était-il là, serrant avec force une boite de chocolat dans ses mains, les joues un peu rouges. Il se regarda un moment dans le miroir du dortoir, avant de secouer rapidement la tête, venant replacé ses cheveux en essayant d’aplatir les mèches rebelles qui étaient présentes. Rabastan fit de son mieux pour bien ajuster ses cheveux, avant de placer sa cravate et son habit en soupirant. Pourtant, il était Samedi, il pouvait bien s’habiller différemment… Il fixa son tas de linge, avant de rapidement défaire son costume habituel d’écolier pour vêtir un jeans et un chandail. Il dû en essayer plusieurs avant de trouvé celui qui le convenait, souriant un peu. Il prit sa boite au chocolat dans ses mains et alla rapidement chercher la silhouette si reconnaissable de Mary-Ann.

Pourquoi faisait-il tout ça pour elle? Alors qu’il savait que leur futur était voué à l’échec, tout comme leur amour? Pourquoi essayait-il? Car il voulait. Il voulait s’essayer, pour le cours moment où il pourrait être heureux, il voulait le rendre heureuse. Voir un sourire illuminé son visage, voir son regard devenir brillant de joie… Pour lui. Il voulait la voir heureuse, pendant un instant, il voulait être son bonheur. C’est ça l’importance : Le moment présent, et si Rabastan pouvait un moment profiter de sa présence, il le ferait pour… être heureux. Même si ça devait être secret aux yeux de tous.

Le jeune Serpentard arriva rapidement prêt du lac noir, soupirant doucement en reconnaissant entre milles la silhouette fine de la demoiselle. Elle était là, Mary-Ann, devant lui… Il s’avança doucement vers elle, souriant doucement en arrivant à ses côtés. Être heureux…

« Bonjour Mary-Ann. Je… J’ai pensé à toi aujourd’hui et je me suis dis que… le cœur me disait de t’offrir quelque chose… »

Il lui donna doucement la boite, ses mains effleurant avec douceur celle de la jeune femme alors qu’il rougissait un peu, avant de sourire avec douceur.

« Comment ce passe ta journée? », dit-il avec douceur.
Re: Wings of Mary-Ann. [With Mary-Ann.]
Dim 14 Aoû - 2:06
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Elle baissait la tête, tandis que des doigts fins et pâles lui arrangeait sa chevelure. La présence masculine semblait même pester sur celle-ci en ne manquant même pas de dire qu'elle était trop bouffie et qu'il était temps qu'elle coupe un peu. Ce n'était pourtant pas de sa faute si ses cheveux étaient plus épais. Mais ce n'était pas pour autant qu'ils étaient malades, non, au contraire. Ils avaient une toison d'or, soyeuses, délicats. Il lui ressemblait comme si ils avaient été coupés en deux, pour une partie féminine et l'autre masculine. Il s'agissait bien là de Gary. Il attachait enfin le ruban sur la tête de sa jumelle, puis s'occupant de sa tresse, tandis qu'elle fermait les yeux doucement, prise d'une envie de dormir impromptue. Il la gardait donc dans ses bras, tandis que la tête de sa sœur venait de baisser. Si elle restait dans cet état, il y avait de nombreuses chances pour qu'elle se fasse bien mal dans la nuque. Donc, il la força à mettre sa tête contre sa clavicule gauche, où les battements de cœur de son jumeau lui étaient, l'espace d'un instant de lucidité, perceptibles.

Où elle en était exactement sur son chemin ? Elle n'était plus réellement sûre de ce qu'elle comprenait exactement. Surtout au niveau de ses sentiments. Si sa pauvre léthargie ne lui conférait pas beaucoup d'émotions faciales, en elle, ça bouillonnait comme un volcan prêt à se réveiller. Tout se mélangeait, laissant tourner en boucle une phrase qui laissait un impact plus important en elle ; Je suis amoureuse. Elle venait de prendre depuis peu, conscience de ce sentiment qui ne pouvait plus la laisser tranquille. Même si elle ne rougissait que très peu, son cœur ne faisait que s'emballer lorsque son regard bleuté à moitié éteint rencontraient sa paire plus vivace. Que c'était laid et beau à la fois. Car elle se sentait ''morte'', tandis qu'il vivait.

Elle n'avait pourtant que trop bien compris que cela ne fonctionnerait jamais. Et malgré toute sa force de persuasion, ça faisait mal. Combien de temps s'était écoulé depuis qu'elle s'était assoupie ? Peut-être étaient-ils encore au matin, ou en après-midi. Elle ne savait pas et cela ne l'intéressait pas plus non plus. Si seulement son estomac pouvait se mettre à crier famine dans ces cas-là. Mais depuis qu'elle savait ses sentiments vis-à-vis de Rabastan, plus rien ne rentrait vraiment pour la sustenter. Ses organes se tordaient sans douleurs, mais comme une rage extrême. Son cœur ne faisait que lui pomper tout ce qui lui restait d'énergie et laissait s'endormir un peu n'importe où la Serdaigle déjà bien trop amorphe pour le monde qui l'entourait.

Elle avait quitter son frère après avoir repris connaissance, en rejoignant le bord du lac, s'installant sur un coin d'herbe, fixant l'horizon, le regard, totalement vide. Elle ne senti pas immédiatement le jeune Serpentard à côté d'elle, qui la tira de ses songes avec sa voix si décelable par la Serdaigle. Elle senti son cœur tambouriner dans sa poitrine, alors qu'elle se tournait vers Rabastan, affichant un sourire doux, paisible. Bien qu'au fond, tout se tordait.

« Rabastan, », elle le regard, ses iris se perdant volontiers dans ceux du jeune-homme, « Quel plaisir de te voir. », elle fut un court instant surprise, apercevant enfin la boîte de chocolats, « Oh, c'est très gentil. Merci. »

Ah le chocolat, petite faiblesse de la protagoniste. Elle l'invita à s'asseoir à ses côtés, puis se tourna vers lui, pour lui faire face. Son sourire ne s'était pas éteint, il résidait, permanent, sur un visage pâle, à moitié dévasté par les nuits trop courtes.

« Toujours très calme. Hormis mon frère qui est venu tout à l'heure arranger mes cheveux. Je ne pouvais parvenir à un résultat probant avec ceux-ci. »

Quoi que Gary s'occupait toujours de ses cheveux, ce n'était pas un scoop. Elle réajustait son petit tablier blanc, au-dessus de sa robe bleue en riant, à peine perceptible.

« Et toi ? Comment vas-tu ? »
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Re: Wings of Mary-Ann. [With Mary-Ann.]
Lun 15 Aoû - 11:15
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Quelque chose en lui clochait sans doute. Quelque chose en lui n’allait même pas du tout, mais il n’y pouvait rien. Il ne pouvait pas être aussi parfait que son frère l’était, aussi bon que son frère était aux yeux de ses parents et ça , il le savait. Car depuis le début, quelque chose n’allait pas chez lui et, aujourd’hui, ça le prouvait très bien : Il était tombé amoureux de l’interdiction elle-même. Une jeune femme lunatique, promise à un avenir bien meilleur que celui d’être enchainé à un mangemort. Une jeune femme, sang-mêlée, qui n’avait aucune affaire avec les Lestrange et donc, qu’il ne pourrait jamais marié. Et, au lieu de tourner le dos sans y être touché, il revenait toujours vers elle, comme attiré par les ailes de la colombe. À la place d’écouté la voix de son frère et d’abandonner maintenant avant d’en souffrir trop, il faisait tout pour s’approcher d’elle, pour venir plus proche, comme s’il ne pouvait se résoudre à la voir dans les bras d’un autre ou, pire encore, la voir seule. Quelque chose l’attirait toujours plus proche de Mary-Ann, et quelque chose devait finalement mal aller avec lui pour autant la vouloir. Non, il n’était décidément pas un enfant parfait… Il se détestait pour ça. Tout deux savait que leur avenir était impossible, autant par leur statue que tout le reste, et pourtant tout deux s’accroché aux barreaux avec force.

Rabastan allait finir par être promit à quelqu’un, il le savait. Il devrait tourner le dos à Mary-Ann de tout façon quand il rejoindrait les Mangemort. Une femme aussi douce n’accepterait jamais de ce tenir au côté d’un homme comme lui. Et Voldemort n’accepterait pas de le voir dans le chemin. Pour sa propre sécurité et son bonheur, il savait qu’il allait devoir la laisser. Et que même si elle l’aimait malgré tous ses défauts, leurs chemins allaient finir par cruellement les séparer. Et il ne voulait pas du tout ça. Il ne voulait pas de cet avenir incroyablement laid. Il voulait la rendre heureuse depuis un long moment, mais il ne voyait aucun avenir où les deux finissaient ensemble. « On dit que les romans d’amour finissent toujours bien. Que c’est une fin à la Twilight où les amoureux s’aiment encore et encore. Mais nous ne faisons pas partir de cette histoire. Notre amour cessera un jour, séparé de gré et de force, par deux destins inchangeable. J’aurais voulu faire parti de ces gens qui ont la chance de vivre une histoire d’amour comme dans les romans à l’eau de rose. Où souvent, les histoires d’amour ce finisse par une chanson joyeuse… Mais ce n’est pas la réalité, désolé de vous l’apprendre… La réalité est souvent beaucoup plus dure à accepter que la vérité. » C’était là ce que Rabastan pensait, car après tout, n’était-ce pas ça la vraie vérité? Oh bien-sûr, il y avait des couples qui fonctionnaient bien, mais sans chicane, ça n’existait pas. Et parfois, des couples ne pouvaient juste jamais fonctionné… Et Rabastan avait bien l’impression d’être l’un deux, avec Mary. Une histoire qui n’aurait jamais de fin heureuse… Et cela le rendait… Triste. Ça lui tordait le ventre très douloureusement à cette simple pensé.

Et pourtant, en voyant le regard brillant, doux de Mary-Ann quand celle-ci tourna la tête pour le regarder le fit oublié toutes ces pensées précédentes pour simplement ce concentrer sur elle. Elle. Ses cheveux, magnifiques comme toujours. Son sourire, qui, il l’espérait, soit toujours là, sur ses lèvres. Son regard bleuté, brillant, magnifique, vivant. Lentement, Rabastan se posa à ses côtés, effleurant doucement les cheveux de la Serdaigle pour venir doucement les coincer derrière son oreille. Magnifique. Oui, ils n’avaient aucune chance d’être heureux toute leur vie, pour une éternité comme dans les films d’amour… Mais en ce moment, là, ils pouvaient être heureux. Personne ne les empêcher, personne ne dirait rien… Il pouvait l’aimer, car personne n’était là pour les pointer du doigt. Dans ce monde, on ne choisit si on nous fait du mal ou non, mais on peut choisir qui peut nous faire du mal. Et si c’est pour vivre quelques mois, quelques années de bonheur avec elle, alors Rabastan était prêt à accepter son choix.

« De rien, ça me fait plaisir de te rendre heureuse. C’est ce qui m’importe. »

Son sourire, éternel, toujours présent, ne faisait que rendre Rabastan encore plus amoureux d’elle à chaque secondes. Elle était tellement belle, il ne se lassait jamais de la regarder…

« Ça va très bien, merci… »

Doucement, il glissa sa main proche de celle de la demoiselle, venant très doucement prendre la main de la Serdaigle dans la sienne.

« Tu… Me manquais… »
Re: Wings of Mary-Ann. [With Mary-Ann.]
Mar 16 Aoû - 1:20
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Elle frôle la boîte du bout des doigts, sa petite douceur, la friandise qu'elle adore. Elle sourit, les yeux baisés sur la boîte. Elle ne peut s'empêcher de ressentir un pincement au cœur ; Même si elle va le repousser, intérieurement, elle reviendra toujours vers lui. Elle va se détourner, elle fera volte-face à un moment ou un autre pour le retrouver. Ou la providence le fera à leur place. Elle le laisse volontiers la frôler de cette façon. Il n'y a que lui hors de celui qui partage son sang qui peut la toucher de cette façon. Non, en réalité, il n'y a que lui qui peut faire cela. Leur proximité est à tel point, que ce geste lui semble naturel.

Ce qui l'importe, c'est la voir heureuse. Elle se mord subtilement l'intérieur de la joue, sans lever le regard sur lui. Trop tôt. Éviter de craquer, flancher. Elle préfère encore se ruer sur le chocolat, dont elle s'empresse -presque- d'ouvrir la boîte. Elle déballe un petit carré, dépose la boîte entre-eux, comme une proposition silencieuse qu'il en prenne un morceau. Elle le met en bouche et en apprécie la bouchée l'espace qu'il fond avant d'être avalé.

Il pose sa main sur la sienne et ce fut une descente et une montée dans ses sentiments, emportant le reste de sa conscience. Tu... Me manquais. Son cœur lui battait jusque dans les tempes, et finalement elle relevait la tête vers lui, d'abord étonnée une seconde, tout au plus, puis son sourire revint rayonnant, incandescent. Où en étaient-ils, exactement ? Est-ce qu'ils devaient réagir comme si ils étaient des amis ? Devait-elle lui parler de ce qu'elle ressentait à l'instant précis où il venait de faire son aveu ? Que devait-elle répondre à ce genre de chose ? Tant de questions, dont une essentielle, qu'il fallait immédiatement trouvé la réponse.

Elle ouvrit la bouche, pour la refermer aussitôt, les joues se teintant d'une légère note de rose. « Je me sens touchée, Rabastan. » sortait-elle enfin, après s'être concerter. Dire qu'il ne lui avait pas manquer était mentir. Au contraire, souvent prise d'une certaine euphorie, elle se décidait à partir à sa recherche, jusqu'à reprendre conscience et faire demi-tour. Cela ne fonctionnerait jamais. Mais cela ne l'empêcherait pas de le dire, au contraire, c'était même mieux que de garder le silence et regretter par la suite d'avoir fait vœu de silence. Pourtant, n'était-ce pas là la meilleure chose à faire ? Non, clairement pas. Autant avoir mal tout de suite pour éviter une souffrance prolongée. « Tu me... Tu me manquais aussi. »

Plus elle s'avançait dans ses réflexions, plus elle s'enlisait, marchant en équilibre sur des brisures de verre. Mary en était de toute façon incapable ; Incapable de se taire, surtout lorsqu'il s'agissait d'un sujet aussi sérieux qui la touchait profondément. L'amour ne se contrôlait pas, l'amour n'avait pas de limite. Les gens en avaient une et se l'imposaient. Alors comment en parler sans dépasser cette limite, sans devoir briser leur rapprochement ? Il fallait un juste milieu qui devrait leur convenir. Cela ne coûtait rien, cela lui ferait du bien et lui permettrait d'avancer le cœur léger. Si il n'avait pas les même sentiments, elle ferait une pierre deux coups. Elle serrait petit à petit la main du Serpentard, ne pouvant se résigner à ouvrir la bouche. Juste à sourire. « J'aime beaucoup le chocolat. Merci pour cette petit attention, Rabastan. Et ceux-ci sont délicieux. »

Parler de chocolats n'arrangeait absolument pas la situation, elle ne faisait que tout retarder. Mais question de timidité, Mary n'avait jamais aborder ce genre de sujets. Indélicats et... Inappropriés. Rabastan et sentiments étaient voués à l'échec. Ils ne tenaient pas dans une même phrases. Elle était le problème dans cette situation. Elle ne tournait pas rond, fallait croire.

Elle avait l'air tellement idiote d'y avoir simplement cru.
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Re: Wings of Mary-Ann. [With Mary-Ann.]
Mar 23 Aoû - 5:49
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Ses doigts effleure la jeune femme, effleure sa peau, ses cheveux. C’était un véritable poison qui les lié, un avenir qui ne pouvait jamais bien se terminer entre eux, mais comme des oiseaux enfermés en cage, ils rêvaient tout d’eux d’un jour trouvé la liberté qui les ferait décoller. Même si leur avenir ne se promettait qu’à une cage vide, il désirait tout deux braver l’interdit un moment pour être ensemble : Leurs corps, leurs cœurs, ne pouvaient se détourner : La vérité les avait frappé à peu prêt en même temps. Ils s’aimaient, et ils étaient prêts à tourner les talons plusieurs fois en sachant très bien que leurs pas finiraient par se rencontrer à nouveau. Ils avaient beau faire tous les détours du monde, ils avaient beau essayé de se fuir, tout finissait par leur revenir en plein visage. Rabastan voulait que son frère soit fier, que ses parents le soient tout également, mais il savait qu’il avait envie aussi de braver l’interdit pour être avec Mary-Ann. Deux mondes complètement opposés, deux personnes qui faisait que son cœur en souffraient. Car s’il y avait bien une personne dans le camp opposé qui le faisait chavirer bien plus que les autres, c’était son frère. Après tout, c’était toujours lui qui avait tout fait pour l’aidé, lui qui l’avait vraiment guidé. Il devait tout à son grand frère, et il le savait très bien.

Mais son cœur avait décidé d’aimer une jolie colombe qui allait à l’encontre de tout ce qu’il pouvait être. Et son cœur avait décidé de vouloir la voir heureuse, qu’importe le prix à payer… Et cela le rendait dans une position inconfortable, douloureuse. Sa main vient lentement attraper celle de Mary-Ann pour venir la serré dans la sienne, leurs doigts trouvant facilement la sortie pour venir s’entrelacer ensemble : Comme si cela leurs avaient toujours été naturels. Rabastan baissa les yeux pour voir leurs mains ainsi serré ensemble, le cœur gros : Leurs corps savaient déjà leur décision, alors qu’eux en était encore perdu. Que devait-il faire? Que pouvait-il faire contre ça?

Elle lui manquait aussi. Oh terrible sentiment qu’était l’amour… Pourquoi leurs chemins en étaient aussi éloignés alors que tout deux se désiraient autant ardemment? Son cœur tambourinait plus fortement dans sa poitrine, douloureusement. Lentement, Rabastan prit un des chocolats de sa main valide, ne voulant pas relâcher la main chaude et rassurante de Mary-Ann. Douce chaleur réconfortante… Il mangea doucement le chocolat en fixant avec douceur le visage de la jeune demoiselle.

« Tant mieux, alors… Je me disais que les fleurs, ça fanait vite… Le chocolat, tu n’oublies jamais son gout. », dit-il avec douceur. « Hors, je sais que je n’oublierais jamais ton odeur, Mary-Ann… Comme le chocolat. »

Rabastan posa avec douceur son regard sur la jeune femme, glissant lentement son pouce sur le dessus de la main de Mary-Ann. Il l’aimait, son cœur lui appartenait depuis le début de leur rencontre. Et plus il s’avançait, plus il savait qu’il risquait beaucoup… Mais il était un Lestrange non? N’avait-il pas le gout du risque depuis toujours?

« Je ne veux jamais t’oublier, Mary-Ann, ni passer à côtés de moments merveilleux qu’on pourrait avoir ensemble. Je ne veux plus te fuir… »
Re: Wings of Mary-Ann. [With Mary-Ann.]
Dim 28 Aoû - 4:59
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Son regard clair et profond le scrute, affrontant avec appréhension ses paroles, lui arrachant des battements de cœur plus rapides, saccadés. Elle se fait du mal, mais elle ne peut pas se détacher de lui, elle l'observe, puis ferme les yeux, souriant enfin au fur et à mesure qu'il prononçait ses mots, puis, comme une claque surprenante et fulgurante, elle ouvrait de nouveau les yeux sur lui, les joues se teintant d'un rose pâle mais perceptible. Elle déglutit, ne sachant quoi faire, son cœur s'emballant, son regard passant de sa main à ses yeux. Comme prise dans son regard, piégée dans l'océan de ce regard si doux, si calme, mélancolique aussi. Elle voudrait s'y perdre, continuellement.

Ses lèvres s'entrouvrent, la laissant subjugué par les mots qu'il prononce. Voulait-il dire, par ces mots, voulait-il avouer, qu'il ressentait exactement la même chose ? C'était cruel. La vie était cruelle. Son père ne disait-il pas toujours que tout n'étaient qu'épreuves pour nous accepter à notre mort ? Du moins, ça ressemblait à ça. Est-ce que l'amour était aussi une épreuve ? « Rasbast-... » elle ne dit plus rien d'autre, continuant de l'écouter parler. Le rouge lui monte violemment aux joues, sur une note plus vive à présent, son cœur secouant son corps, battant dans ses tempes. Et malgré tout, elle le comprend, elle partage ce désir qu'il exprime, la laissant silencieuse mais souriante, minimement souriante.

Elle s'apprête probablement à entendre son aveu, même si ce n'est pas ça. Les signes deviennent de plus en plus flagrants, la conclusion devient de plus en plus nette pour elle. Et elle se prépare mentalement et sentimentalement à affronter cette douloureuse vérité qui fera chavirer son voilier dans la tempête qu'elle affronte en ce moment en elle.  C'est tellement difficile. Son corps bouge tout seul, ses mains venant resserrer leur étreintes avec celles de Rabastan. « Je suis là, et le serai toujours, Rabastan... Tu... Tu es important pour moi. » elle sourit doucement, se voulant rassurante.

C'est idiot. C'est idiot. Elle sait qu'elle n'arriverai jamais, quoi qu'il arrive à faire face et contrer ce qui la travaille en ce moment même. Nier jusqu'à l'existence de ses propres sentiments, elle en serait totalement incapable. Pourquoi continuer de nier l'évidence ? Elle souffrira tout de même de ce sentiment impossible à cacher plus longtemps. « Faisons en sorte qu'ils soient inoubliables, dans ce cas. » elle relève le regard sur lui, plongeant une nouvelle fois dans cette pluie battante, la frôlant. Il pouvait la noyer, elle serait encore susceptible de se laisser attirer vers le fond, sans se débattre. Elle se tuait elle-même à petit feu. Elle brûlait de cet amour tiraillé entre l'inaccessible et le possible. C'était comme si elle s'était tranché en deux parties.

Elle relève sa main droite, passant sur la joue du Serpentard, lui souriant toujours aussi tendrement, comme elle en avait l'habitude de le faire avec lui. Elle incline légèrement la tête, pour le regarder dans les yeux, plus loin, encore. « Je sais que c'est difficile pour toi et je comprends, Rabastan. Quoi que tu veuilles, je te supporterai dans tout ce que tu entreprendras. » son sourire s'illumine, incandescent ; chaleureux, rassurant, lumineux. Elle ne veut pas le délaisser pour ce qu'ils sont. Ce n'est pas elle. Même si ils ne voient plus, même si ils ne se croisent plus après ça. Tant pis. Elle l'accompagnera, elle priera pour lui. Elle fera tout le nécessaire possible pour lui dégager le chemin qu'il entreprendra seul.
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Re: Wings of Mary-Ann. [With Mary-Ann.]
Dim 28 Aoû - 20:15
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Il était désolé. Désolé que leurs mondes soit autant opposés. Oui, il était désolé pour avoir une famille qui ne pouvait pas aller avec celle de Mary-Ann. Désolé d’avoir grandit comme il avait grandit : Pour devenir un Mangemort. Il était désolé que sa famille n’accepterait jamais leur union. Il était désolé que cela devait mal ce finir, entre eux, et que jamais ils ne pourraient vivre ensemble. Il était désolé pour tant de choses. Il regrettait d’être ce qu’il était désormais. Il aurait tant voulu naitre en une meilleure personne : Une personne qui aurait pu avoir comme frère Rodolphus et avoir Mary-Ann comme petite-amie. Il aurait voulu grandir pour devenir une meilleure personne, mais sa voix avait déjà été tracé depuis longtemps et cela le faisait regretter le temps où il était un bambin parmi tant d’autres enfants. Rabastan leva la tête pour plonger son regard dans celui de Mary-Ann, si clair, si beau. On aurait dit du cristal, à quelques moments. Il aurait pu s’y plonger pendant des heures : Ils étaient magnifique, tout comme elle. Son cœur avait choisit depuis bien longtemps la présence de Mary-Ann proche de lui. Son cœur avait accepté, choisit, Mary-Ann comme âme-sœur. Pour lui, il était clair et net qu’ils allaient être heureux ensemble pour toujours. Mais son esprit savait très bien que cet amour, bien qu’elle pourrait durer un moment, ne serait pas éternel.

Lui qui n’avait jamais connu l’amour en étant tout inconnu encore. Mais quand il voyait Mary-Ann, quand il croisait son regard, quand leurs corps se touchaient, il le sentait au fond de lui : C’était bel et bien une preuve d’amour. À l’intérieur de lui, il le sentait. Bien qu’il ne l’est jamais connu, il n’avait plus de doutes sur ce qu’il ressentait envers la Serdaigle : L’amour était tellement puissant que rien ne pouvait se confondre avec ça. Oui, parfois ça prend un moment avant de comprendre, avant de réaliser combien il est fort, le lien entre deux personnes, mais finalement, quand tu te rends compte, tout devient plus logique. Pourquoi ton corps réagit ainsi à sa présence, pourquoi tu te soucies autant de lui, pourquoi tu as une envie profonde de la savoir en sécurité, pourquoi tu désires autant être avec elle et… Pourquoi tu es jaloux dès que tu l’as vois rire avec quelqu’un d’autres. Si Rabastan avait été jaloux ? Ça serait mentir de dire non…

Leurs mains se cherchent, se trouvent ensemble, pour ne plus se lâcher, comme une envie de sentir la présence de l’autre, autant que de la voir. Son regard est toujours prit dans celui de Mary-Ann et il peut sentir sa chaleur se mêlait à la sienne avec douceur.

« Mary-Ann… J’ai conscience de nos mondes opposés, mais je veux être avec toi, le temps que je le peux. Tu es bien trop importante à mes yeux pour ne pas profiter du moment que je peux passé avec toi. »

Sous la douceur du mouvement, Rabastan ferma les yeux lentement quand il sentit la main de Mary passait sur sa joue, soupirant tendrement. Gardant une main dans la sienne, il posa sa deuxième main sur celle de Mary-Ann avec douceur, rapprochant leurs corps ensemble. Rouvrant les yeux pour voir la magnifique sourire que la Serdaigle lui envoyait, Rabastan sent son cœur se serré à cette vue : Magnifique. Tel unange, elle était magnifique. Il se penche doucement vers elle, leur souffle ce mélangeant, ce désirant.

« En ce moment, c’est toi que je veux, Mary-Ann… »

Il plonga son regard dans le sien un moment, avant de venir sceller très lentement leurs lèvres ensemble : Un baiser doux, tendre. Mais surtout, il était amoureux. Doucement, il posa à son tour sa main sur la joue de Mary pour soulever un peu la tête de la demoiselle pour ainsi approfondir le baiser, ne voulant surtout pas briser ce moment. Son cœur était prit, entre les ailes de Mary-Ann.
Re: Wings of Mary-Ann. [With Mary-Ann.]
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