Ton être se tapisse d'une aura sombre, ton regard mort se perd dans ce cortège funeste qui danse autour de toi. Tu te sens à part, tu te sens dériver ; tu n'es pas aussi vivant que tu peux le prétendre. Tu n'es qu'un poison qui panse les plaies comme on applique une pommade sur la peau, tu te sens parfois pitoyable d'agir comme un indécent traînant tes obscénités et les crachant sur les autres comme on assène des coups. Tu balayes du revers de la main les cailloux sur ta route, creusant tes tranchées.

Tu n'es pas le parfait petit compagnon qu'on se permet d'aimer et d'apprécier.

blablabla