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Dreaming of you ▬ Pv: Elena
Mar 10 Jan - 20:44
Melvyn Fetherstonhaugh
Melvyn Fetherstonhaugh
457
11/07/2015
34

Feuille de sorcier
Sang: Mêlé
Année/ Métier: Professeur d'Astronomie
Maison: Serpentard
Connard au Grand Coeur
Come on, rock my world
#Elena
Est-ce que les gens pouvaient arrêter de le regarder comme s’il était une bête de foire. Parce que là, ça commençait à bien faire. Le prochain, il recevrait sa main dans la figure, voilà. Non mais, ce n’était parce que pour une fois qu’il faisait un effort vestimentaire et capillaire, qu’il fallait faire une tête pareille. Melvyn voulait bien admettre être un énorme flemmard, mais ça ne le rabaissait pas pour autant au rang de gros dégeulasse du coin quand même. Et puis. Pourquoi y avait autant de monde, alors que le dîner était déjà terminé et que des rondes allaient commencer dans une vingtaine de minutes. Qu’ils aillent tous se faire mettre en retenue. Et puis lui là le moche, qui avait rigolé, il se ramassa sa main dans la fi…Ah. Non. Pas sa main en fait, Melvyn avait totalement oublié le bouquet qu’il tenait en main. Le bouquet qu’on lui avait refoURGUE dans les mains. Urh. Maintenant il était un peu moche. Personne ne verrait la différence hein. De toute manière, il était maintenant au quatrième étage, là où il voulait se rendre. Donc les fleurs n’en subiraient pas plus. Il espérait.

Toute cette espèce de mascarade, n’était pas sortie de nulle part. Pas du tout. Pour une fois Melvyn avait fait l’effort de descendre. Et une espèce de petite chose blonde qu’il essayait de fuir le plus possible était venue lui crier – bon lui dire-  un presque monologue, parce que même s’il l’aurait voulu, l’astronome n’aurait pas pu en placer une seule. En temps normal, il n’aurait pas pris la peine d’écouter, aurait pris un quelconque biscuit à table et l’aurait délibérément jeté plus loin, pour pouvoir prendre l’excuse d’aller le chercher et de se casser par la même occasion, mais il s’avérait qu’elle avait prononcé le mot magique.

Elena.

Si on voulait attirer l’attention de l’ancien Serpentard, il suffisait de prononcer son prénom. Alors ce n’était un secret sans doute pour personne le connaissant un minimum, même pas pour lui, mais elle lui plaisait. Le brun s’était rarement attaché à qui que ce soit dans sa vie. Trois fois en fait, si on comptait sa collègue actuelle. Mais une fois qu’il était lancé dans une relation, il s’y adonnait totalement. Alors même si la première fois, il considérait que la séparation n’était que méritée, il l’avait lui-même arrêtée après une histoire d’infidélité, la deuxième fois, il avait plutôt eu l’impression de se ramasser une claque dans la figure. En plus de détruire ses rêves – bien trop grands certes-, elle avait à moitié ruiné son estime.

Mais il avait eu le temps de rebondir depuis. Et pas qu’un peu. D’ailleurs s’il n’avait toujours pas été trouver l’enseignante, ce n’était pas à cause d’une question de confiance en soi. Disons que depuis le temps qu’il la connaissait, il connaissait aussi ses goûts. Alors à ce qu’il savait, il ne ressemblait en rien à une rousse ayant autant de sympathie qu’un iceberg, ni à un gros baraqué blond aux yeux bleus.  Ceci dit, depuis le temps il avait aussi eu le temps de s’informer. Trèèès subtilement. C’est bien. Aucun des deux ne semblaient vouloir répondre aux quelconques avances de la sorcière. Ce qui l’arrangeait bien. Très bien. Parce qu’il avait tendance à être jaloux. Parfois un peu trop. Et même s’il n’y avait strictement rien d’autre actuellement que de l’amitié, il ne supportait pas de la voir aller dans les bras de n’importe qui. Oui, tout le monde serait n’importe qui sauf lui.

Bref. La botaniste le matin même était venu le voir en lui ordonnant de se bouger le cul. Il avait fait mine de grogner et était parti lorsqu’elle eut fini de parler. Plus facile à dire qu’à faire. Vu que tout le monde semblait avoir remarqué, Melvyn ne doutait pas que sa collègue s’en doutait aussi. Et concluait du coup que ça ne devait peut-être pas l’intéresser plus que ça, étant donné qu’elle n’avait rien tenté. Mais il se disait aussi qu’il pouvait très bien se bouger lui aussi. Mais c’était plus compliqué. Donc il était allé râler chez Christophe. Qui avait approuvé les dires de la botaniste, en plus de lui faire remarquer qu’Elena ne serait peut-être pas non plus disponible éternellement. Peut-être que le fait d’avoir les deux remarques dans la journée l’avait décidé à enfin se bouger. Alors il avait fait un effort. Un énorme effort. Il avait ressorti le costume qu’il avait dû mettre au mariage de sa cousine, mariage qu’il avait quitté bien trop tôt pour faute d’absence totale d’alcool, et s’était coiffé. Correctement. Parce que oui, il savait utiliser un peigne. Et savait parfaitement bien se coiffer aussi, juste une question de volonté. Puis quand il était sorti de sa salle, le petit machin blond qui faisait peur semblait l’attendre de pied ferme avec un bouquet de fleur, qu’il était censé donner à Elena. Petit bouquet de fleur qui avait subi un choc.

Soit. Le brun avait pris la peine pour une fois de toquer à la porte, mais faut pas trop pousser non plus, l’avait ouverte assez rapidement sans trop attendre de réponse. Maintenant qu’il était un minimum motivé, il ne manquerait plus qu’il se dégonfle. En fait, il était sûr et certain de se faire jeter. Mais il devait au moins essayer. Et plus vite il commencerait, plus vite ça passerait. Non mais il n’avait toujours pas laissé tomber son plan de devenir un future mage noir, alors pourquoi est-ce qu’il aurait peur de ça franchement. Mais malgré son apparence, Melvyn stressait. Il savait parfaitement bien ne pas le laisser paraître, mais il faudrait être inhumain pour ne rien ressentir. Bon. Maintenant qu’il avait ouvert la porte, autant entrer. Sauuuf, qu’elle n’était pas dans sa salle de classe. Ah. Bah. Sûrement dans ses appartements vu que c’était ouvert. Donc Melvyn traversa sans trop tarder la salle, et une nouvelle fois toqua à la porte, sans trop attendre de réponse. Et elle était bel et bien là. En train de se coiffer, dans une tenue plus que plaisante. Bon, pour le moment il allait se dire qu’elle se faisait belle pour lui hein. Ce serait plus facile pour tout le monde.


« ▬ Heeey, j’viens juste m’incruster deux minutes, promis après tu peux me jarter de la manière que tu veux, et je pourrai même essayer de m’accrocher partout si tu préfères la difficulté. »


Deux minutes lui seraient bien suffisantes. Parce que même s’il pouvait être subtil, il ne voulait pas l’être. A quoi bon. Déjà rien qu’en voyant la façon dont il était affublé, elle devait bien se douter de quelque chose. Donc le brun fit encore quelques pas, jusqu’à la coiffeuse, avant de tendre le bouquet à son homologue.


« ▬ …Je t’assure qu’à la base, il était beau, très beau et promis, j’me suis pas assis dessus. J’ai un peu hésité à te le donner en voyant son état mais…Paraît que ce sont tes fleurs préférées. »


Il n’allait pas non plus faire comme s’il avait trouvé tout seul comme un grand un bouquet tout fait tombé du ciel. Ceci dit, maintenant qu’il connaissait ses fleurs préférées, il pourrait réessayer quelque chose, à l’occasion, ne serait-ce que pour son anniversaire s’il voulait vraiment faire un effort, et qu’elle souhaitait toujours être son amie. Bien sûr qu’elle le souhaiterait. Parce que s’il commençait à se dire l’inverse maintenant, autant repartir en prétextant la découverte soudaine d’une nouvelle étoile. Quoiqu’il en soit, Melvyn s’accroupit au bord de la coiffeuse, posant ses bras dessus en faisant attention à ne rien faire tomber, avant de relever la tête vers l’autre brune.


« ▬ Bon. Je pense que tu te doutes un peu de ce que je vais te dire, mais je crois que c’est mieux pour tout le monde que je me lance. Donc je sais, et j’ai bien conscience, que je ne ressemble en rien à Selwynette ou Reinhardt. Mais franchement, Elena, et je suis sérieux pour une fois, tu mérites amplement d’être aimée en retour. Tu es une personne formidable, admirable. Je sais même pas ce que je foutrais ici si t’étais pas là. Et la dernière chose que je veuille, c’est de te voir souffrir d’une manière ou d’une autre. »


Cool, belle entrée en matière s’il omettait le fait qu’il avait réussi à ne pas encore parler de ce qu’il voulait au départ. Soupirant légèrement, il posa un instant sa main sur celle de la brune, les regardant quelques secondes, avant de reporter son regard vers la femme, ne craignant pas le moins du monde à croiser le sien, le cherchant même.


« ▬ Enfin, à la base, j’étais venu te voir pour te dire que je t’aime, Elena. Sincèrement. Je vais certainement pas commencer à dire que je m’en fiche si tu me rejettes, mais je ne t’en voudrai pas. Du tout. Tant que tu finisses heureuse, c’est ce qui m’importe. Je truciderai juste mentalement l’autre personne. »


Parce que rien ne l’en empêcherait. Du tout. Et il la truciderait totalement si jamais cette personne osait de près ou de loin faire du mal à Elena, en fait. Donc on pouvait compter ça uniquement comme un entraînement. Mais là tout de suite, il aurait bien apprécié que son cœur arrête un peu de faire n’importe quoi comme rythme. Qu’il lui laisse au moins le temps de remonter dans sa tour après avoir été jeté, avant de s’y étaler comme une grosse serpillère. Bizarrement, l’optique de choir dans un des couloirs ne le tentait pas plus que ça. Du tout.

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Re: Dreaming of you ▬ Pv: Elena
Jeu 12 Jan - 4:47
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God damn it you moron.ft. Dickhead

Pour une fois depuis longtemps, Elena avait réussi à ne pas avoir de ronde ce soir. Elle ne savait pas trop par quel miracle elle avait réussi à faire plier la décision de Minerva en fait, et elle ne voulait même pas tenter de comprendre son violent élan de bonté. La traductrice était bien assez heureuse dans son ignorance, tant et si bien qu’elle pouvait prendre soin d’elle après le dîner. Chose qu’elle s’était attelée à faire dès qu’elle avait posé le pied dans ses appartements. Elle avait balancé ses chaussures sous le lit, ses habits qui l’étouffaient s’étaient retrouvé éparpillé partout par terre, et elle s’était jeté dans un bain brûlant pendant facilement une heure et demi. Parce qu’elle en avait terriblement besoin. En ce moment, son moral n’était pas au plus haut, et elle recommençait à se dégoûtée physiquement. Le seul remède qu’elle connaissait, c’était du temps pour elle, et elle toute seule.

D’ailleurs, jusqu’à quelques minutes, après s’être séchée et parfumé avec son essence de rose et de lavande, Elena s’était glissé dans l’une de ses nuisettes parme en soie, et un déshabillé bien trop cher et avec bien trop de plumes pour ne pas avoir l’air d’une veuve en deuil de son riche mari qu’elle venait de tuer la veille. Mais elle voulait se sentir belle, elle voulait se sentir dramatique, et bon Dieu, ça faisait du bien d’avoir l’impression de pouvoir détruire qui elle le voulait d’un battement de cil dans cette tenue. Néanmoins, on l’interrompue assez brusquement dans sa séance de positivité. Melvyn était rentré dans sa chambre sans attendre qu’elle l’y invite, pour changer de d’habit- En costume. Et avec un bouquet de fleur. Ah. Bon. C’était donc enfin le grand jour qu’elle redoutait tant. Son corps était resté figé l’espace d’un instant, ses bras retenant ses cheveux en hauteur pour pouvoir y passer une pince qu’elle tenait entre ses dents. Il mettra sans doute ça sur le compte de se faire interrompre en petite tenue, hein, et pas parce qu’elle sentait déjà son cœur s’enfoncer dans sa poitrine. Parce que même si elle adorait l’astronome, question amour, c’était une toute autre histoire. Et la simple idée de devoir le faire souffrir lui faisait à elle-même énormément de mal. Mais au moins, il avait essayé de détendre un peu l’atmosphère, chose qui la décoinça de sa position en la faisant un peu rire pour finalement s’attacher les cheveux convenablement.

« Ah ! Comme si j’allais te laisser poser un seul de tes doigts sur n’importe quel chose qu’il y a dans cette pièce Melvyn, tout coûte dix fois le prix de ta propre vie. »

Voilà. On essaye aussi de calmer le jeu et de remettre cette ambiance bonne enfant de gam- ou elle allait simplement voir dans sa vision périphérique un bouquet de camélias roses un peu amoché se fourrer bien proche de son visage. Ah. Ahah. C’était drôle. Très drôle. Elle avait fait quelque chose de mal ? Le karma la punissait-elle d’avoir couché avec autant de jeunes hommes en ignorant complètement les sentiments de son ami dont elle avait pourtant parfaitement conscience ? Grand Dieu, elle était maudite. La professeure soupira un peu, rajustant son déshabillé sur ses épaules pour se tourner légèrement et prendre les fleurs du bout des doigts.

« Mel… »

Elle ne savait pas vraiment quoi dire pour être honnête. Comment réagir dans une situation pareille ? Elle n’en avait pas la moindre idée. Jamais aucuns de ses amis ne s’étaient confessés à elle. Les autres, ceux qu’elle ne connaissait pas bien, ça ne lui posait pas de problème de les jeter sans aucun remords, mais après tout, Melvyn n’était pas n’importe qui. Alors après l’avoir laissé finir, et observé le bouquet de fleur un petit peu amoché pendant un instant, elle se redressa. Autant les mettre dans un vase, ça serait un véritable gâchis sinon.

« Comme d’habitude t’aimes toujours autant me foutre dans la merde. Qu’est-ce que j’ai fait pour qu’un gamin pareil s’entiche de moi ? Franchement je préférais quand tu me traitais de vieille prostituée de bas étages. »

Au moins là ils pouvaient rigoler et ne pas se soucier des sentiments de l’un ou de l’autre. C’était bien plus agréable. Elena sorti d’un placard un vase en cristal, le déposant avec soin sur sa table de chevet, y ajoutant de l’eau à l’aide de sa baguette, avant d’y placer les camélias.

« Tu sais, le premier homme dont je suis follement tombé amoureuse, le seul d’ailleurs, il était physiquement identique à Kristopher. C’était un allemand. Il avait ton âge. Au début, c’était un client comme un autre, un de mes premiers, il m’appelait encore Elisa, ou mademoiselle Mamillier, ça dépendait de son humeur. Puis je ne sais pas trop comment, mais j’ai fini par développer de sentiments très profonds pour lui. »

Trop profond. Un peu comme ceux qu’elle avait pour Nashira, mais dans le cas présent avec la rouquine, depuis le début il n’y avait jamais eu aucuns espoirs. Ce qui en un sens la réconfortait. Après tout, c’était toujours rassurant d’avoir quelque chose à quoi se raccrocher, quelque chose d’impossible à vouloir absolument toucher, même du bout des doigts. Un rêve totalement infaisable, insensé, qui faisait plus mal qu’autre chose, mais qui était là, et qui ne bougeait pas, même après les temps durs. Ou bien Elena était simplement extrêmement masochiste. C’était probable aussi.

« Nous avons eu une relation pendant sept ans, et je ne pourrais pas vraiment la décrire. J’y croyais. J’étais jeune, j’étais très naïve. Il est reparti, un soir, depuis je n’ai plus jamais eu de ses nouvelles. C’était en 57, je venais d’avoir mes vingt-sept ans. Tout cela pour dire que ma confiance envers les hommes amoureusement parlant a été détruite ce jour-là. Coucher, ça ne me gêne pas. Dieu, je suis la première à ouvrir les jambes si la personne me plaît assez. Mais l’amour… Ah. »

Elle ne savait même pas par où commencer avec ce sujet. Tant et si bien qu’elle venait de s’allumer une clope sans même s’en rendre compte, et aussi de s’être rassise à sa coiffeuse face à Melvyn visiblement toujours accroupi. Tout en croisant ses jambes, évitant de frapper le pauvre astronome dans le visage au passage, la brune tira de longues minutes sur sa cigarette, pensive. C’était bien beau de lui raconter une partie de sa vie, mais si elle ne savait pas comment le dissuader de vouloir autre chose qu’une amitié avec elle, ça n’aura pas servi à grand-chose.

« Il est aussi compliqué de dire que je ne ressens rien pour toi, ou que je n’y ai jamais pensé non plus. Quand t’es pas con à en pleurer, tu peux être une vraie perle.  Mais j’ai 45 ans. Je vieillie horriblement vite. Et même si pour un jeune comme toi, tu me diras que de toute façon tu t’en fous, tu prends trois douches par mois, pour une ancienne prostituée, voir son gagne-pain se détériorer ainsi, c’est la pire des tortures, même en étant plus dans le métier. Sans compter le fait que quand tu auras mon âge, je serai vieille et décrépie. J’aurai la soixantaine, facilement. Si tant est que tu réussisses à me supporter pendant vingt ans. Au-delà de mon physique qui va devenir de plus en plus révoltant, je suis volage, infidèle, je ne supporte pas de rester à un seul endroit à la fois, j’ai besoin de sortir et de bouger tout le temps. Tu ne me connais pas aussi bien que tu peux le penser. Ou bien tu essayes d’excuser mes défauts ? »

Bon, peut-être qu’elle exagérait un peu ses traits, certes. Quand elle était amoureuse, et en couple, elle pouvait être terriblement fidèle, mais si elle l’avouait à son collègue, l’espoir de le voir abandonner une possible relation amoureuse était fichue, et il allait très probablement s’accrocher encore plus comme une moule à un rocher. Tapotant sa cigarette dans le cendrier en coquillage de sa coiffeuse, elle sourit finalement à nouveau, s’autorisant même à un peu rire en poussant du bout du pied Melvyn pour essayer de le faire tomber par terre. Il était vraiment ridicule guindé et droit comme un piquet dans son costume.

« Ça faisait un moment que je savais pour tes sentiments. J’ai commencé à avoir de sérieux doute quand tu es allé demander frontalement à Kris s’il avait des vues sur moi. Alors qu’il est tellement gay que même une armée de phoque semblerait plus hétéro que ce grand dadais. Sans compter la moitié du temps où tu n’étais absolument pas subtile dans tes tentatives multiples et variés de m’empêcher de tirer un coup, ou quand tu m’attends le week-end dans ma classe. Mais je pensais que tu allais abandonner éventuellement, ou bien te lasser. Visiblement, ni l’un ni l’autre. »



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Re: Dreaming of you ▬ Pv: Elena
Jeu 12 Jan - 11:49
Melvyn Fetherstonhaugh
Melvyn Fetherstonhaugh
457
11/07/2015
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#Elena
Alors que les gens là-bas qui puent dans les couloirs fassent une drôle de tête et s’arrêtent de parler, il voulait bien encore comprendre, ils étaient trop stupides pour saisir quoique ce soit, mais qu’Elena arrête tout mouvement, s’était un peu plus inquiétant quand même. Peut-être qu’il aurait dû attendre une quelconque réponse en fait avant d’entrer. Ce n’était pas parce que lui ne foutait généralement rien dans ses appartements que c’était le cas de tout le monde. Tant pis. Ce qui était fait, était fait. Et puis elle ne tarda pas à rire légèrement en lui répondant. Voilà. Très bien. Et lui aussi allait sourire, et il aurait bien continué à répondre, s’il ne risquait pas au passage d’enlaidir encore plus le bouquet qu’il avait en main, et de complètement oublier la raison de sa venue. Bon, peut-être pas complètement, mais si on lui donnait un peu de temps, l’ancien Serpentard était certain qu’il finirait par se dire qu’il le ferait une autre fois, que rien ne pressait. Bien sûr. Et il était venu ici avec ce stupide bouquet en costume et bien coiffé juste pour le ciel qu’il irait sans doute admirer après depuis sa tour.

Donc, première étape, lui donner le bouquet. Alors certes ce n’était pas la première fois qu’il en donnait un, mais c’était la première fois qu’il en donnait un dans cet état. Ah. Elle avait soupiré, il en était presque certain. Wo, pour qu’il se transforme en couillon presque attentif à tout, c’était qu’il avait atteint un certain état de stress. Ou alors que la réponse qu’il pourrait avoir lui importait énormément. Les deux en fait. Peut-être que Shepherdson s’était pas mal foutu de lui et lui avait en fait refilé un bouquet de fleur que la brune n’aimait pas.  Mais elle finit par se lever, en prenant le bouquet. Bien, déjà il éviterait sans doute de se les recevoir dans la figure. Bonne nouvelle. Même si ça ne devait pas faire extrêmement mal, ça n’en deviendrait pas agréable pour autant.

Ah. Lui par contre se serait bien baffé. Histoire d’arrêter de sourire là. Comment il arrivait encore à sourire dans une situation pareille. Ou plutôt, comment elle y arrivait. Mystère. Mais il ne dura pas spécialement longtemps. Jusqu’à ce qu’elle lui parle de son passé en fait. Bien sûr que ça intéressait l’astronome. Mais ré-entendre que Reinhardt, physiquement parlant, l’attirait et en plus ressemblait à son premier amour, ça ne l’avait pas aidé à sourire. Mais il se doutait qu’elle voulait arriver quelque part avec cette histoire, alors restant toujours dans sa position, et suivant du regard son homologue mettre les fleurs dans un vase, avant de venir se rasseoir, Melvyn l’écouta.

Et dans un sens, il compatissait. Et là tout de suite avait aussi juste envie d’aller retrouver cet allemand et de discrètement le pousser d’une falaise, parce qu’à la vue de la description, il ne ferait pas vraiment le poids. S’ensuivit quelques minutes de silences, plutôt de réflexion pour sa part. Puis elle reprit la parole. Alors, Melvyn avait quand même dépassé le stade de l’adolescentE qui s’emballait pour un rien, et ne changea pas réellement d’expression en l’entendant dire qu’elle y avait déjà pensé, et qu’elle ne ressentait au moins pas rien du tout. Uh, lui s’autoriserait à être extrêmement content lorsque la phrase serait totalement positive. Et la question d’âge fut mise sur le tapis. Mais ça, il y avait déjà pensé, il n’allait pas se mentir non plus.

Et maintenant, il était reparti en réflexion, un léger sourire au bout des lèvres. Sourire qu’il avait pris l’habitude d’afficher, et qu’il s’était promis de garder même en cas de réponse totalement négative, son but n’était certainement pas qu’Elena se sente encore plus mal. Mais le sourire s’agrandit légèrement lorsqu’elle le poussa légèrement, le délogeant de sa position pourtant confortable, qu’il arriva quand même à regagner après s’être rattrapé d’une manière un peu ridicule. Beaucoup. En même temps, qu’elle lui parle de son enquête tout aussi discrète qu’Hilderley persuadé qu’il y avait un Mangemort dans la pièce, ça n’aidait pas non plus. Bah quoi. Fallait bien qu’il tâte le terrain au préalable. Et qu’il tente le tout pour le tout. Comme s’il allait laisser cet amas d’adolescents tous aussi stupides les uns que les autres s’approcher d’elle. Il n’était peut-être pas du genre à s’imposer, mais il n’était pas non plus du genre à rester à regarder gentiment comment tout allait se dérouler.


« ▬ Oh, désolé de ne pas posséder de radar détecteur de gays. Ou alors je l’ai juste éteint parce qu’il faut croire qu’il faisait nettement trop de bruit ici. »


Au final, les gens faisaient ce qu’ils voulaient hein. Lui il les jugeraient juste de loin quand il en aurait marre de ne rien faire et qu’il n’avait rien à se mettre sous la dent.


« ▬ Je sais pas si c’est une qualité ou un défaut, mais je crois que j’abandonne pratiquement jamais. Me manque juste la motivation en fait, sinon je serais pas ici. »


Ca, c’était sûr. Heureusement, il n’était pas du genre à avoir énormément de projet ni à faire de fixette sur quoique ce soit. Sinon il passerait sans doute ses journées dans son lit à penser à ce qu’il devrait faire, à élaborer des plans et finalement ne jamais les exécuter. Ce qui serait quand même triste. Mais bon. Pour une fois, il pouvait être fier de lui. Il s’était bougé le cul. On l’y avait aidé, certes. Mais il l’avait quand même fait.


« ▬ C’est de la grosse merde quand même, l’amour. »


Phrase de l’année. Il allait l’encadrer et demander à ce qu’on le paye désormais si qui que ce soit voulait la dire. Surtout qu’il pourrait se faire pas mal d’argent dans une école, les élèves désillusionnés, devaient se compter à la pelle.


« ▬ J’ai jamais eu de relation aussi longue que la tienne. J’en ai eu deux en fait, la première je la pensais sérieuse, durable, et tout ce que tu veux, avant de la croiser par pur hasard dans les bras d’un autre. Quant à la seconde, j’ai même pas envie d’en parler. Et très sincèrement, j’ai toujours pensé que plus jamais je ne voulais me lancer dans une quelconque relation après ça. Enfin. Jusqu’à te connaître. Même si dans ma tête, mes chances sont presque nulles, je crois que ça vaut quand même le coup que j’essaye. Même si l’amour c’est totalement de la merde, je refuse qu’à cause de deux…Fréquentations passées, je me prive de quelque chose d’aussi beau et bénéfique en même temps, ça leur ferait trop plaisir. Par contre, t’as pas de chance, je dois m’enticher une fois tous le cinq ans grand maximum, et c’est tombé sur toi. »


Bon ce n’était pas tombé de nulle part non plus. Sinon une nouvelle fois, il n’en serait pas là. Et cette fois-ci, ce fut à son tour de soupirer légèrement, finissant par poser sa tête dans la paume de sa main, et fixant la traductrice.


« ▬ Tu sais, si le physique importait énormément pour moi, j’ai une poignée d’adolescentes qui seraient sans doute prêtes à être à ma disposition. Mais je peux t’assurer que de tout le Château, et même les personnes que j’ai pu voir en dehors, tu es la seule qui me plaise. Alors je vais pas te dire que je me fiche totalement de ton physique, surtout que là tout de suite, pour être honnête tu es vraiment, mais alors là vraiment loin de me laisser indifférent, mais j’ai encore plus de mal à résister à ton regard, ou ta manière d’être tout simplement. »


Et avec sa dernière relation remontant à cinq ans, Melvyn n’arrivait toujours pas à croire que grâce, ou à cause, de sa stupide, ou non, notion de respect de l’être aimé, il n’avait jamais tenté quoique ce soit avec la brune. Surtout les jours où il était d’une manière ou d’une autre désespéré.


« ▬ Traite moi de p’tit con si tu veux, mais je suis certain que c’est pas le physique d’une personne qui définisse sa réelle beauté. Ceci dit, on m’a déjà avoué que je pouvais ressembler à un chien de garde, et je crois bien qu’un jour une charmante femme après m’avoir traité de tous les noms d’oiseaux possibles, m’a râlé dessus pendant un bon bout de temps pour lui avoir fait en quelques sortes rater son aventure de la nuit. Et me connaissant, je continuerai à agir de la sorte peu importe ce qui arrive. Puis mine de rien, je connais pas mal les alentours, fut un temps où j’avais la lubie de découvrir tous les lacs d’Angleterre entre autre. Va savoir pourquoi. Je l’ai toujours d’ailleurs, mais seul, c’est vraiment nul. »


Ah. Sans vraiment s’en rendre compte, il avait repris sa main libre, caressant le dos du pouce, inlassablement. Et wow, attention, il se permit même une folie en embrassant ses doigts du bout des lèvres, avant de doucement la relâcher.


« ▬ Enfin. Mon but n’est pas d’essayer de te forcer la main ni quoique ce soit. Mais je tiens à ce que tu saches que tu es la personne la plus merveilleuse, peu importe ce que tu en dises ou en pense. »


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Re: Dreaming of you ▬ Pv: Elena
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