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Qui s'y frotte s'y pique [ Regululu]
Mar 18 Nov - 21:51
Artur Strugatsky
Artur Strugatsky
89
27/10/2014
23

Feuille de sorcier
Sang: Mêlé
Année/ Métier: 4 ème année
Maison: Poufsouffle
Majestueux Martyr du Forum
Il y a deux sortes de cours. Ceux qui sont bien, et ceux qui sont mal. Jusque-là, c’est simple. Après, ça se complique. Déjà, pour qu’un cours soit qualifié de bon, il ne fallait pas qu’on force le Poufsouffle à prendre la parole. Qu’on le laisse tranquillement bien dans son coin. Ce qui faisait que généralement, le cours de Métamorphose se déroulait bien pour lui, il prenait note tranquillement sur son banc. Sauf lorsque c’était des cours pratique, là ça se compliquait déjà. Il essayait quand même d’être dans son coin, et de prononcer tant bien que mal les formules qui étaient généralement imprononçables. Pour lui. Et ce cours ici, s’annonçait mal. C’était un cours pratique. Heureusement, on les avait prévenus avant qu’ils prennent place. De telle sorte qu’il avait pris le soin de se mettre dans le coin au fond à droite de la classe, juste à côté de la fenêtre, au lieu de se mettre tout devant, comme il en avait l’habitude lorsque c’était un cours théorique. Par contre, ce qu’on ne leur avait pas dit, c’était que ce serait en binôme.

Apocalypse intérieure. Si il y avait bien quelque chose qu’il détestait, c’était aller vers les autres. Et faire un cours en binôme. Où il se ridiculisait plus qu’autre chose. Il n’y avait plus qu’une seule chose à espérer : qu’ils soient un nombre impair. Comme ça il pourrait sans trop de malheur s’exercer seul. Sur sa métamorphose de hérisson en pelote d’épingles. Hérisson qu’il serait certainement bien mieux dans son dortoir avec son félin que sur son banc de bureau. Il était certain, il ne pourrait même pas brandir sa baguette sur cet animal, qui le regardait en plus avec ses yeux humides. Comme pour le supplier de ne rien faire. Ce qui vaudrait en soit mieux, avec son accent, il risquerait de le transformer en épingle plutôt qu’en pelote pour épingles. Et Merlin seul sait ce que serait son sort désormais.

Et puis c’était quoi cette manie de leur donner des animaux sans défenses comme cobaye ? Bon d’accord, il pouvait se défendre avec ses épines, mais contre une baguette magique, il ne pouvait pas vraiment faire grand-chose. Lui poker gentiment le museau avec le doigt était nettement plus intéressant. Et plus amusant. Et moins dangereux. Et ça ne semblait pas déplaire au hérisson alors à quoi bon changer de technique, tant que le Professeur ne passait pas par-là, tout irait bien. Il était donc tranquillement en train de s’amuser avec son nouveau compagnon, qu’il pouvait très bien nommer Mr. еж  si ça lui chantait. Personne ne lui dirait l’inverse sauf…Sauf la personne à côté de lui.

N’ayant pas vraiment capté que quelqu’un, sans doute son binôme, s’était mis juste à côté de lui, il avait sursauté, et s’était un peu déplacé vers le mur, en se faisant au passage mal avec les épines de l’animal. S’il ne voulait pas paraître ridicule devant le Serpentard, ceux avec qui ils partageaient le cours, c’était plutôt raté. Comme s’il n’avait pas déjà assez de problèmes avec eux ces derniers-temps. Merci l’article de journal. Avant lui, la plupart des gens l’ignorait, ou l’oubliait, ce qui n’était pas du tout pour lui déplaire. Ces derniers jours, il s’était ramassé une quantité innombrable de clichés. Plus ridicules les uns que les autres. Et il craignait que la personne qui soit venue jusqu’à lui n’aie pour seule motivation de se payer de sa tête.

Mais une fois qu’il eut pris la peine d’identifier la personne, il fut rassuré. Dans un sens. Il s’agissait de Regulus, la personne avec qui, il s’entendait sans nul doute le mieux dans tout le château. Bien qu’il s’entendait aussi avec les personnes de sa maison, ce n’était pas la même chose. Du tout même. Le Vert et Argent lui avait consacré pas mal de temps, que ce soit pour l’aider dans ses cours, ou tout simplement pour mieux perfectionner son anglais. Qui était loin d’être parfait. Ceci dit, depuis la parution du journal, il se sentait plutôt mal. Surtout de l’avoir en quelque sorte embarqué là-dedans alors qu’il n’avait strictement rien demandé. Tenant sa main blessée dans l’autre, il ne put s’empêcher de sourire en voyant le brun, baissant un peu la tête néanmoins.


« -R…Rregulus ! Tu…N’as pas de parrtenairre ? »


Il ne voulait pas non plus qu’il se sacrifie parce qu’il avait remarqué qu’il était seul. Il préférait que son actuel voisin soit avec quelqu’un qu’il apprécie, et qu’il choisirait spontanément, plutôt qu’avec lui, « par défaut ». Après tout, ces dernières années, il s’était fait à la place de la personne que l’on choisissait généralement en dernier lors des groupes, et à s’occuper seul aussi, conscient que sa présence n’était toujours pas la bienvenue. Ou pas indispensable en tout cas. Et puis il savait parfaitement bien s’occuper tout seul, donc il était inutile de déranger qui que ce soit. Regardant un instant son doigt, il fronça légèrement les sourcils, avant de presser un mouchoir sur la blessure, ce qui serait plus que suffisant pour le moment. Et puis il y avait plus urgent, comme par exemple la situation du hérisson qui se rapprochait dangereusement du bord de la table, et qui risquait par la suite de tomber. Voulant empêcher un tel malheur, le plus âgé tendit la main vers l’animal et le ramena doucement vers le milieu du banc, bien que cela ne semblait pas vraiment enchanter le hérisson, il valait mieux ça plutôt que de risquer qu’il se blesse lors de sa chute.


« -Tu es déjà arrivé à les trransforrmer en… »


Tournant la tête vers le tableau, il plissa légèrement les yeux afin d’essayer de déchiffrer la consigne du jour, le terme exact lui échappant. Sauf que manque de bol, il n’était pas ce que l’on pouvait qualifier de près, même si il avait la chance de n’être gêné par la tête de personne vu sa taille, ce n’était pas ça qui allait l’aider à savoir lire de loin.


« -Bo…tte d’éplouinges ? »


Mouais. Ca devait plus ou moins être ça. Et puis c’était quoi cette histoire de botte ? Pour lui, c’est ce qu’on mettait aux pieds, rien à voir avec ce qu’il avait compris de l’exercice. Bon. Il avait très certainement du pain sur la planche s’il voulait arriver à quelque chose de correct.
Re: Qui s'y frotte s'y pique [ Regululu]
Mer 19 Nov - 3:08
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Une matinée normale eût commencé pour Regulus. Un réveille calme, un déjeuner légèrement agité par des idiots faisant trop de bruit chez les Gryffindor, vers l'avant de leur table, dont son grand frère adoré, suivi par un cours de divination, et l'heure du déjeuner approchant, il avait un dernier cours dont il n'avait aucune opinion personnelle sur. La métamorphose. Cela ne lui plaisait pas trop de changer des choses (vivante, en prime) en objet totalement inanimé. S'était fort intéressant, il ne pouvait pas ne pas se le dire, et même, devenir utile, dans sa vie futur, néanmoins, du haut de ses quatorze ans, il n'aimait que trop peu changer des bêtes inoffensives en objet du quotidien. Il préférait encore s'entraîner sur un vrai humain, plus menaçant, pour l'arrêter s'il eût tenté de s'attaquer à lui, ou bien même pour le plaisir, s'était bien plus excitant et amusant d'avoir un peu de résistance, un peu de combat, de challenge. Mais ce n'était pas le cas. Du moins, il appréciait un peu plus ce cours, car, il était croisé avec les Pouffy. Et, dans cette maison trop souvent dénigré et sous-estimé, il y avait Artur. Et, le journal sorti plus tôt dans la semaine, ne l'avait en aucun point découragé de passer un peu de temps avec lui. De la pitié, et puis quoi encore ! Il trouvait Artur très gentil, agréable, bien plus que presque toute sa maison réuni, sauf Severus, lui aussi était différent des autres. Et, cela l'amusait de jouer à la maman quelque fois, l'aider à mieux prononcer des mots, à apprendre l'anglais plus en profondeur, et, à simplement être amis, et s'occuper de l'un l'autre mutuellement. Après l'énoncé du jours, le jeune Black fut déjà demandé. Deux personnes, bien sûr, s'était peu, contre les plus doués qui se retrouvait avec la moitié de la classe sur leur dos, quand ils n'étaient pas déjà avec leur propre amis. Et, il refusa les propositions. Cela ne l'intéressait que trop peu de travailler avec des gens qu'il n'aimait pas. Il savait, aussi, que le russe n'ayant autre succès depuis peu, que de se faire humilier et moquer, était sans doute seul, et il se dirigea vers le fond de la classe, là où il était, comme d'habitude en cours théorique.

Il s'assit à ses côtés, et ne décrocha pas un mot. Il préférait l'observer curieusement s'occuper du petit hérisson. Le russe lui touchait le museau si tendrement, et Regulus, de son petit mètre soixante, était attendrit de voir se grand dadais sursauter en sentant enfin sa présence non annoncé. Du moins, cette attendrissement se changea en inquiétude en un quart de seconde. Il s'était blessé la main sur une des épines de la pauvre bête.  Le Black ne put rien y faire du moins, car, le regard chaud d'Artur s'était déposé sur lui, il se remis à sourire faiblement, et un léger frémissement le parcouru, à l'entente de son nom légèrement mal prononcé. Bah, se n'était que des r, il ne lui en voulait pas pour si peu. Son petit accent, même, lui faisait plus de bien qu'il n'aurai voulu se l'avouer lui même, il sentait son cœur battre, un peu plus vite que d'habitude, mais il niait ses quelques signes, rien du tout. Observant doucement le hérisson par la suite, il avança son doigt pour effleurer doucement ses piques, distrait finalement. Du moins, bien vite, il revint à sa première pensée, la main d'Artur. Et ses doigts, surtout. Ni une, ni deux, il ne lui fallut pas longtemps avant de lui attraper la main qu'il revenait à tenir un peu, le corps du plus jeune, se rapprochant dès lors de son nouveau binôme, en soupirant face au mouchoir maladroitement pressé pour empêcher le saignement. Un enfant, le jeune russe était définitivement un enfant, non pas que ça lui déplaise, tout du moins... Il l'écouta d'une oreille, tandis qu'il pensait longuement à quelques sorts de soin qu'il connaissait assez bien pour être sur de ne pas lui faire disparaître l'os de son avant bras. Mais avant qu'il n'eût pu penser à quoi que ce soit d'utile...Un rire tendre lui échappa malgré lui, quand la langue maladroite de son ami écorcha naïvement les mots, un en particulier, écrit sur le tableau, bien trop loin dans la classe pour que qui que ce soit, soit en mesure de déchiffrer l'écriture cursive du professeur. Il pensa enfin à lui répondre.

«-Des gens m'ont demandé d'être leur binôme, mais je voulais être avec toi, alors j'ai refusé, et je suis là maintenant. (Il s'arrêta.) Sauf si toi, ça te dérange... ? Tu voulais peut-être rester tout seul, ou bien alors aller avec quelqu'un d'autre... ? ...J'ai du le faire, une fois, mais pour tout t'avouer, Artur, transformer un hérisson en botte d'épingles ne m'a jamais vraiment plu... Transformer un quelconque animal en quoi que ce soit, je n'aime pas ça.. »

Bien entendu, il n'allait pas lui avouer que lui, il aurai voulu s'exercer sur autre chose, non, il allait lui sembler bien trop bizarre, et ça, il ne voulait surtout pas que ça arrive. Être bizarre, faire peur en disant des choses déplacées ou anormal, s'était tout ce dont il ne voulait pas ! Il appréciait trop l'amitié qu'il entretenait avec Artur pour la gâcher à cause de sa manière de penser différente, et ses envies, ses idées de futur bien trop claire, bien trop sombre pour un enfant de son âge, avec tant d'avenirs, comme l'aurai dit tout adultes le connaissant juste un peu. Et puis, si peu de gens comprenaient ses envies de servitude aux ténèbres, surtout dans les autres maisons. La sienne.. La sienne pouvait encore aller, des gens le disait, sans le penser, d'autre se disait entièrement neutre, puis, certains, les plus âgés, en étaient même déjà. Sa cousine adoré, par exemple, était une mangemort, très fidèle, et très fière. Néanmoins, soudainement, un sort lui vint à l'esprit, sortant de nul part, comme ça. Bon, se n'était pas l'idéal, sa blessure était trop petite pour en avoir besoin, mais il ne pouvait sincèrement pas penser à autre chose pour le soigner. Redressant sa baguette, retirant le mouchoir et mettant ses blessures bien en évidence, il lança quelques regards, pour être sûr que personne ne l'observait, ou ne pouvait l'entendre, et murmura un faible.

«-Tergeo, Ferula... !  (Aussitôt, il observa la blessure devenir toute propre, et une attelle se former. Il soupira un peu, faisant une légère moue en se demandant s'il pouvait retirer le bout de bois pour ne pas trop le gêner.) Je suis désolé, je ne connais rien d'autre pour les blessures... On pourra toujours essayer plus tard, à l'infirmerie... ? Si ça te gêne, ne te dérange pas pour le retirer, hein. »

Le rouge lui monta légèrement aux joues, il était vraiment gêné de n'avoir pu trouver mieux pour soigner son ami, et il entendit enfin les élèves de chaque coins de la pièce, commencer à s'exercer, la voix du professeur en corriger certain, en félicitant d'autres. Regulus espérait sincèrement qu'il n'eût rien remarqué de ce qu'il venait de faire. Ses yeux se posèrent sur l'hérisson, se reposant sur son petit ventre, sans doute trop fatigué de marcher, et attendant son sort, sans mauvais jeu de mot. Observant un moment sa baguette, il sourit doucement à Artur.

«-Veux-tu qu'on commence, nous aussi...? »
Re: Qui s'y frotte s'y pique [ Regululu]
Mer 19 Nov - 10:15
Artur Strugatsky
Artur Strugatsky
89
27/10/2014
23

Feuille de sorcier
Sang: Mêlé
Année/ Métier: 4 ème année
Maison: Poufsouffle
Majestueux Martyr du Forum
Il regarda un instant sa main, que tenait son cadet, comme s’il analysait le mouchoir qui y était. Certes, ce n’était pas le meilleur des moyens pour guérir la blessure, mais il ne voulait certainement pas essayer un quelconque sort de soin, si c’était pour se retrouver avec un troisième doigt ou quelque chose d’aussi atypique, il s’en passerait. Il consentirait peut-être à en faire un le jour où il saurait déjà réparer un objet correctement. Il en venait même parfois à se demander par quels miracles il avait déjà réussi à passer ses années sans trop de problèmes. Sans doute parce que les épreuves étaient écrites la plupart du temps. Ce qui aidait pas mal quand on était une bouse en pratique. Sauf que l’année prochaine, s’il voulait amasser le plus de B.U.S.E.s possible, il faudrait bien qu’il se bouge un peu plus. Ou qu’il s’améliore, tout simplement, on ne pouvait pas lui reprocher de ne pas y mettre du sien. Au départ, il s’essayait aux sorts dans sa Salle Commune, mais il s’avéra assez vite que c’était plutôt une mauvaise idée. Pour le bien du Monde Entier, les Jaune et Noir avaient décidés de ne laisser plus personnes s’entraîner dans la Salle Commune depuis le jour où une des bûches du feu avait par un quelconque sort mal placé d’une personne que personne n’eut identifiée, pris vie, manquant de brûler la moitié des affaires au passage.

Enfin, il y avait des choses nettement plus importantes que de repenser à ça. Comme par exemple ce que venait de dire le Serpentard. Il avait refusé d’être avec des personnes pour…Pour être avec lui ? Sans pouvoir s’en empêcher, un sourire radieux illumina le visage du brun, désormais plus que rassuré à ce niveau-là. Il savait parfaitement que quelqu’un d’autre aurait pu lui dire ça, comme simples paroles en l’air, juste pour qu’il accepte d’être en binôme avec lui, mais là, il s’agissait de Regulus, le cas était nettement différent, il lui faisait confiance, même peut-être trop, mais il ne voyait pas l’intérêt de douter de ses paroles, après tout, c’était son ami, et il lui avait prouvé à plusieurs reprises qu’il était digne de confiance.


« - нет! Pas du tout ! Je ne voulais pas trrop t’embêter avec mes questions et autrres. »


Après tout, c’était souvent vers le Serpentard qu’il se tournait lorsqu’il ne comprenait pas quelque chose. Il était nettement plus facile pour le russe de lui demander à lui plutôt qu’à un Professeur. Il savait que ces derniers voudraient certainement bien l’aider, mais il pouvait rarement se résoudre à aller de plein gré vers eux.


« -…Epingle… »


C’était donc ça qu’il était écrit au tableau. Il ne savait plus exactement ce qu’il avait sorti, mais il était quasiment certain qu’il l’avait écorché d’une quelconque manière. Tant pis, au moins il avait appris un nouveau mot, maintenant il fallait qu’il le réutilise et le retienne surtout.


« -Tu y es déjà arrivé ? Cest…C’est génial ! Eh…Moi non plus c’est…Imagine que le sorrt tourrne mal, ils…n’ont rrien demandé… »


L’expression admirative qu’il avait eue quelques secondes auparavant en se rendant compte que son voisin, et ami arrivait déjà à transformer ce hérisson en botte d’épingle, s’était désormais transformée, pour prendre un aspect plus inquiet, et le jeune homme regardait l’animal, se demandant exactement où ils avaient été le chercher. Un de ses défauts, du moins c’est comme cela qu’il le qualifiait, était qu’on pouvait lire en lui plus facilement que dans un livre ouvert, de par son visage et si par miracle ce dernier n’affichait rien, son regard. Plus jeune, il n’avait pas vraiment développé cette capacité, ce ne fut que lorsqu’il gagna l’Angleterre qu’il commença à laisser apparaître des tonnes de mimiques sur son visage. A défaut de ne pas pouvoir se faire comprendre par la parole, il avait essayé en faisant des têtes de conséquences. Et vu que ça semblait bien marcher, il avait pris l’habitude de continuer, et n’y faisait désormais même plus attention lorsque cela arrivait.

Quoiqu’il en soit, son attention fut assez vite attirée par son homologue, qui avait lancé un sort, directement sur sa blessure qui…sembla se désinfecter alors qu’une attelle se formait en même temps. Le brun resta ébahit quelques instants, une nouvelle fois admiratif, avant de regarder une nouvelle fois son ami, reconnaissant.


« -Merrci ! Ne t’en fais pas, c’est parrfait ! Où est ce que tu as apprris ça ? C’est… »


Il regarda sa main sous tous ses angles, comme s’il la découvrait, ne terminant pas sa phrase, le mot lui échappant et se disant que le Serpentard avait sans doute compris ce qu’il voulait dire. Il lui aurait bien fait un câlin pour le remercier, cependant il n’était pas certain que ce soit apprécié lors du cours, et n’avait pas la moindre envie non plus d’attirer l’attention sur eux, il trouverait un autre moyen de le remercier plus tard. Mais il n’oublierait pas. Laissant retomber sa main, lorsque son voisin reprit la parole, il reporta son regard sur l’animal sur le bureau, plus triste pour lui qu’autre chose. Il savait parfaitement que si il essayait, il risquait de le transformer en chose mutante encore inexistante dans le dictionnaire. Mais en même temps, s’il ne faisait rien, il allait se faire très certainement réprimander par le Professeur, ou quelque chose dans le genre. Fouillant un instant sa poche, de sa main non blessée, il en sorti un biscuit, dont il coupa un petit bout qu’il écrasa à moitié pour le donner au hérisson. Il pouvait au moins lui faire ça. C’était la moindre des choses. Il le regarda donc se rassasier, ou en tout cas manger les quelques miettes devant lui, un air légèrement dépité sur le visage.


« - Il faudrra bien…Si seulement on était en Soins aux Crréturres Magiques… »


C’est sûr qu’il était nettement plus performant dans ce cours. S’occuper des animaux, c’était nettement plus son truc que de les transformer en objet du soi-disant quotidien. Fronçant légèrement les sourcils, il reprit la parole.


« -Cré-a-tu-res. »


C’est sûr que s’il prenait la peine d’articuler, ça allait nettement mieux. Et ça au moins ce n’était pas un mot qui lui était complètement inconnu. Encore heureux que sa mère soit une Sorcière, sinon, il aurait pu dès son entrée à Poudlard refaire tout un dictionnaire des mots qui étaient propre à ce monde. Et aurait été complètement perdu dès le premier cours aussi.
Re: Qui s'y frotte s'y pique [ Regululu]
Jeu 20 Nov - 17:04
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«-Niet... (Regulus à son tour répéta doucement, espérant ne pas avoir trop écorché le mot russe, et sourit tranquillement à Artur.) Je l'ai bien dit... ? »

Les yeux, emplie d'admiration du russe le firent rougir brusquement. Il se sentit si chaud, si heureux intérieurement, comme flottant sur un petit nuage, et il observa doucement le petit animal, laissant ses pouces se tourner autour, un peu gêné, même. Il ne savait pas trop pourquoi il avait cette réaction. S'était assez étrange, il trouvait. Même son cœur en faisait des siennes et battait plus vite que la normale dans sa poitrine. Ce sentiment... Ce sentiment d'être si bien... Si haut... Il ne l'aimait pas, finalement, pas du tout. Il n'en voulait plus. Toussotant pour essayer de s’éclaircir les idées et reposer les pieds sur terre, il osa le regarder à nouveau, et fut surpris d'un tel changement, il était désormais inquiet, affreusement soucieux même. Mais, après coup de son sort de soin, il regagna les étoiles dans ses yeux qu'il avait perdu pour Dieu savait quelle raison. Et une nouvelle fois, encore, Regulus rougit. Non, vraiment, se n'était pas correcte de se transformer en pivoine à chaque fois que son ami le complimentait comme ça ! S'il avait pu le faire, il se serai frapper les joues pour reprendre son calme. Mais ça aurai paru trop étrange. Il l'observa à nouveau un peu curieusement nourrir le hérisson, et la petite bête, désespéré, manger nonchalamment les miettes déposé devant lui. A nouveau, il rit tendrement quand le russe articula et détacha avec soin chaque syllabe de Créature, semblant avoir perdu beaucoup de son accent en un mot. Mais, parler comme ça à longueur de journée, se n'était pas vraiment mieux que de garder son petit tique sur les r. Même pire. Et encore moins productif. Attendre cinq minutes pour une phrase de cinq mots, ça ne donnait pas envie de parler au russe.

«-C'est un secret... Comme les moldus le disent, un magicien ne révèle jamais ses secrets, pas vrai... ?  (Il regarda un long moment sa baguette, remerciant le ciel et Severus de lui avoir appris ces sortilèges bénins qui étaient si utile.) Je ne suis pas vraiment doué avec les animaux, encore moins quand ils sont magiques... Je serai sans doute horrible dans ce cours là, malheureusement, c'est bien pour ça que je ne l'ai pas choisi, pour ne pas risquer de leur faire peur, ou les blesser...»

Il soupira un instant. Il n'avait pas vraiment l'amour des animaux. Les seuls qu'il pouvait vraiment apprécier étaient les chats ou les serpents. Les autres, il avait tout de suite plus de mal, se tenait à l'écart, ou bien, les animaux eux même lui grognaient dessus sans grande raisons apparentes. Même son frère s'amusait à lui faire des peurs affreuses et bleues quand il se mettait sous sa forme d'animagus. Peut-être qu'il n'aimait pas les chiens pour cette raison, aussi, son frère l'ayant presque traumatisé depuis qu'il savait se transformer en sorte de chien-loup. Il fut sorti de ses pensées quand il remarqua le professeur doucement se rapprocher d'eux. Il cligna des yeux, paniqué, et serrant bien sa baguette dans sa main, poussant les miettes du hérisson plus loin pour ne pas sembler trop suspect, il lança un sort au hasard juste à côté du pauvre petit animal terrifié, sort que le professeur avait vu, sans entendre, et il s'empressa de venir voir le résultat. Puis, après quelques corrections minimes, reparti tranquillement faire sa ronde. Au moins maintenant, ils avaient le vrai sort à lancé écrit sur un cahier. Même s'il était écrit sur le tableau, s'était toujours dur de le lire. Reposant alors sa baguette, et redonnant au hérisson son repas, il se remis plus confortablement sur son banc, jouant avec ses manches. Après tout, il n'allait pas forcer son ami à faire quelque chose qu'il n'aimait pas, au pire, ils pouvaient encore attendre un peu plus, le professeur n'allait sans doute pas arrêter la séance pratique avant trois bon quart d'heure, les dix ou vingt minutes restante pour regarder les résultats du dur labeur de ses élèves. Il devait du moins trouver des sujets de conversation, pour occuper leur deux esprits, et connaissant désormais un peu le russe, il savait que, timide et peu bavard, il n'allait pas se jeter dedans tout seul, même si l'envie ne lui manquait sans doute aucunement. Ses yeux caressèrent un instant la classe, et il remarqua deux élèves autour du Hibou Crâneur. Oui, c'est vrai. Le dernier numéro était sur les sang de bourbe. Et Artur en était un, et il avait été assez joyeusement affiché, et lui, avait même été mentionné, pour la seconde fois. Il avait pensé au journal d'ailleurs, un peu avant. Mais, était-ce vraiment un bon sujet de discussion... ? Au pire, il pourrai toujours dévier sur autre chose, reparler d'animaux, par exemple, le russe semblait les adorer.

«-Dis moi, Artur... Qu'est-ce que... tu as pensé du dernier numéro du journal... ? Il t'a affecté... ? … Je veux dire... Est-ce qu'on vient t'embêter maintenant, ou se moquer de toi... ? Comment est-ce que tu te sens par rapport à ce qu'ils ont dit... ? (Il baissa les yeux, triturant sa cravate, sa moue virant soudainement, si triste, si mélancolique.) J'espère... J'espère que tu ne penses pas que je restes avec toi par pitié ou parce que j'en ai assez d'entendre ton accent... Si ça ne tenait qu'à moi je le garderais, ton accent, je l'aime bien... Mais, c'est vrai que ce n'est pas pratique pour les sorts... »

Oh, comme il était triste à la pensée que Artur pouvait simplement croire se torchon. Même si s''était assez peu probable, en y pensant bien, le pouffy n'aurai pas agis comme il l'avait fait tout ce temps avec lui s'il avait laisser grandir le moindre doute sur l'amitié du serpentard, et puis, Regulus l'aurai remarqué, même s'il avait essayé de lui cacher ses vrai sentiments, au bout d'un moment, il aurait deviné.Vraiment, il ne supporterai pas de le perdre à cause d'anonyme disant bêtises sur bêtises. Il fut d'autant plus dépité en pensant que si un numéro arrivait sur Severus, il ne pourrait le supporter, et ne laisserai même pas le temps de réagir à son ami qu'il s'en irai de lui même, baguette en main chercher les responsables pour leur faire au détour d'un couloir un Doloris au risque de se faire emprisonner pour ça et renvoyé de Poudlard. Tout était meilleur que de voir Severus souffrir encore plus qu'il ne souffrait déjà. Parce qu'après tout, Severus aussi était un sang de bourbe, et sur le plan familial, les sources anonyme semblant connaître tout sur tout le monde, il y avait largement de quoi faire pour l'humilier un peu plus. Et même, dévoiler ses secrets, comme l'un de ses sorts qu'il développait, et dont même Regulus venait à ignorer l'existence.
Re: Qui s'y frotte s'y pique [ Regululu]
Ven 21 Nov - 13:03
Artur Strugatsky
Artur Strugatsky
89
27/10/2014
23

Feuille de sorcier
Sang: Mêlé
Année/ Métier: 4 ème année
Maison: Poufsouffle
Majestueux Martyr du Forum
Lorsqu’il entendit un mot qui lui était nettement plus familier que tout ce qu’il pouvait y avoir dans ce château, excepté peut-être l’espèce de bracelet en cuir qu’il avait toujours autour du poignet, le brun tourna la tête de manière intriguée vers le Serpentard avant de sourire une nouvelle fois, acquiesçant un peu, faisant bouger par la même occasion quelques mèches de ses cheveux. Après tout, ce n’était pas tous les jours qu’on lui attribuait le rôle de professeur. En même temps, il n’y avait pas vraiment grand intérêt à ce que les personnes ici se mettent à apprendre le russe. Sauf si un jour ils comptaient vivre là-bas. Ce qui ne devait certainement pas être le but de tout le monde.


« -Tout à fait bien ! »


Finalement, ce cours se passait nettement mieux que prévu. Et ce, grâce à son ami, ça ne faisait aucun doute. Au lieu de rester seul dans son coin à observer le hérisson, en sa compagnie, il était plus détendu, et s’était un peu plus affaissé sur sa chaise, se laissant glisser, afin d’être plus ou moins à la même hauteur que son voisin, laissant ses jambes largement dépasser de sous la table, faisant attention à ne pas shooter dans un quelconque obstacle, ou tout simplement dans la chaise de l’élève juste devant lui. Il risquerait sans doute de le déranger, et ce n’était pas vraiment son but. Il opta donc pour la solution de les mettre entre les pieds de la chaise, et de les croiser, de manière aussi à ne pas glisser et de se retrouver hors de sa chaise dans deux minutes. Et il n’avait pas la moindre envie de se retrouver à terre non plus. Enfin, il tourna la tête une nouvelle fois vers son interlocuteur, la posant sur sa propre épaule, ne pouvant s’empêcher d’être admiratif une nouvelle fois. Bien qu’il soit né dans une famille de sorciers, et pas n’importe laquelle, ce n’était pas non plus pour ça qu’il devait connaître tous les sorts. Lui-même avait vécu, et vivait toujours, avec sa mère, qui était une sorcière, et n’avait strictement rien appris durant les dix premières années de sa vie. Tout simplement parce que sa génitrice ne lui avait strictement rien dit sur ses origines. Vu la réaction de son père, elle avait bien fait, et il ne la blâmait pas le moins du monde.


« - Je suis sûrr que tu as encorre plein de sorrtilèges dans le genrre ! Et les animaux…Tout ce qu’ils demandent c’est un peu d’attention, du temps et de la gentillesse. Et tu as toutes ces qualités ! Je suis cerrtain que tu pourrais y arriver ! »


Et puis en plus, si il prenait le cours de Soins aux Créatures Magiques, il pourrait passer plus de temps avec lui. Ce qui ne le gênera pas, bien au contraire. Il était la personne avec qui il préférait passer du temps, sans pour autant le lui avouer, mais il suffirait que de quelques mots du Serpentard pour qu’il le suive pratiquement n’importe où, où qu’il aille. Même si ce serait dangereux. Il pourrait toujours essayer de l’aider d’une manière ou d’une autre. Ceci dit, voyant le professeur rappliquer près d’eux, le brun se redressa, ne voulant pas non plus paraître trop négligé, ou tout simplement feignant. Et grâce à son voisin, ils ne parurent pas trop à côté de la plaque, et mieux, le hérisson n’avait rien eu du tout, si ce n’est son repas qui lui avait été un peu éloigné. En même temps, il n’était pas certain que le professeur apprécie le fait que l’on nourrisse les cobayes en pleine classe. Ce n’était pas non plus le but du cours. Et une fois que le professeur fut parti, il se remit à regarder le hérisson terminer les quelques miettes sur le bureau. Continuant de sourire, il finit par mettre un de ses doigts devant l’animal, qui ne tarda pas à venir lui lécher le bout du doigt, de sa langue râpeuse. Ce qui l’occupa jusqu’à ce que son voisin reprenne la parole, sur un sujet qui ne lui tenait pas vraiment à cœur.

Mais il fallait bien en parler ne même temps. Il n’allait pas non plus faire comme si de rien n’était et ignorer toute conversation sur le journal. Cependant, son cadet le rassura, lui disant qu’il n’était certainement pas avec lui par pitié. Et c’est sans doute ça qui le poussa à lui répondre avec un peu plus d’entrain qu’il ne l’aurait fait dans le cas contraire. A vrai dire, lorsqu’il avait vu le journal paraître, il n’aurait jamais pensé qu’ils allaient faire un article sur lui. Il s’en serait très bien passé. Lui tout ce qu’il voulait, c’était simplement qu’on le laisse tranquille.


« -Eh…A vrrai dirre je…Ne m’attendais pas vrraiment à ce qu’il y ait quelque chose surr moi. Et…Il y a bien des gens qui viennent me voirr, juste pour entendrre mon accent et se moquer ouverrtement ou non, mais…je m’en fiche un peu. Enfin…J’essaye. Ça ne serrt à rrien de leurr rrépondrre et puis même, ça passerra sans doute dans quelques jourrs. Et…même si c’est rrarre, il y en a qui viennent pour avoirr plus dinforrmations sur la Rrussie. »


Très bien, il y avait dû avoir deux personnes à tout casser, mais c’était déjà ça. Bon après, d’autres venaient clairement se moquer de ses origines, ou de sa situation, mais il préférait les ignorer. S’il devait leur faire attention, il en aurait pour des semaines. Et puis il se disait aussi que les personnes pensaient sans doute la même chose et qu’ils n’osaient simplement pas lui faire réellement face, parce qu’ils ne savaient pas grand-chose, ou tout simplement à cause de sa taille, qui avait dû en impressionner peut-être quelques-uns. En attendant, il était inutile de se faire trop de mouron, surtout qu’il n’était pas en mauvaise compagnie. Reprenant son sourire perdu lors de sa réponse, il posa sa main sur le bras de son voisin, le regardant une nouvelle fois.


« -De toute manièrre, tant que je t’aurrai je ne m’en ferrai pas ! »


Il hésita un instant, avant de resserrer légèrement son emprise quelques secondes, et fini par relâcher le bras de son ami, laissant doucement glisser sa main, qui finit entre les deux chaises, frôlant un peu la cuisse du plus jeune, sans qu’il ne s’en rende compte, réfléchissant un peu.


« -…Merrci…d’êtrre là… »


Garant toujours un sourire sur les lèvres, il avait néanmoins détourné la tête, et regardait une nouvelle fois le petit animal, qui avait fini son en-cas, et semblait regarder le brun, comme pour voir s’il en avait d’autre. Certes, il ne lui avait pas tout donné, mais le but final n’était pas non plus de l’engraisser. Il resta donc à le regarder, finissant par se mordre un peu la lèvre, peu habitué à dire ce genre de choses.
Re: Qui s'y frotte s'y pique [ Regululu]
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