[Fini] Teinte du cœur [PV.Rhododindrus ♥]+Lys

Cette journée s'était passé.. Sans encombre, pour une fois. Il n'avait pas eu à croiser son frère, chose rare, vu que bizarrement, dès qu'il n'était pas avec son petit groupe risible, il tenait absolument à le suivre, en se croyant discret, alors que Reggy le voyait (ou le sentait) en moins de dix minutes, ni son foutu petit ami, qui se pensait être un saint, un préfet qu'il ne supportait absolument pas, entre autre, parce qu'il n'avait jamais aidé Severus quand il se faisait harceler par le même groupe de petit con avec lequel Sirius traînait tout le temps. De plus, il lui semblait bougrement louche, comme si il cachait quelque chose. Il n'avait pas eu à voir Lucius de trop non plus, chose qui à chaque fois, le brisait un peu plus, d'autant que depuis peu, il avait commencé à se rapprocher de Narcissa, chose qu'il n'avait jamais faite jusqu'à maintenant. Et la présence de Gilderoy ne l'avait en aucun point dérangé. En sois, il lui était indifférent, la plus part du temps, mais selon son humeur, Gil pouvait assez vite l'agacer. Son cours de DCFM avait coulé, comme celui de botanique, où il eût l'occasion de lancer quelques long regard à son professeur, en disant long sur ses futurs intentions. Un rendezvous, dans la semaine, peut-être, pour 'approfondir' ses connaissances sur les plantes. Après tout, il avait le temps d'aller faire un petit saut dans la forêt interdite, ou au lac noir, c'était selon. Pas aujourd'hui, par contre, impossible. Aujourd'hui, ah.. Nous étions mardi. Le jour favori de Regulus ! La quasi totalité de sa fin d'après midi était libre, tout comme sa soirée, et sa nuit. Il le fallait bien, d'ailleurs, après tout, si il ne pouvait pas faire ces affaires avec Leeroy aujourd'hui, s'était bien pour quelque chose. Depuis bientôt un mois, il s'était trouvé un nouveau... partenaire. Du charnelle, la plus part du temps. Même si, certes, l'un des deux se laissait aller sur l'oreiller, Regulus allait même à se plaindre ou ouvrir un peu son cœur, un peu seulement, car, avec le journal, bien qu'il ne faisait que lécher les bottes des sangs purs, il fallait être prudent, et outre Severus, il n'avait confiance en presque personne. Dans tout les cas, il doutait que ses dire sur son frère, un X l'ennuyant, ou comment la santé des cheveux de Severus se portait, pouvait être assez croustillant pour tenir dans un article, quel qu'il soit. La rencontre entre ces jeunes sang pur n'a aucun intérêt à être conté, dans tout les cas, le résultat est là, et c'est la seule chose qui comptait réellement, coucher pour le plaisir, se défouler un jour par semaine, un rituel sécurisant, presque attachant, tout ce dont Regulus avait besoin depuis quelque temps. Ce fameux partenaire, qui avait fait chavirer le petit c(œ)u(r)l du jeune Black, s'appelait Rodolphus Lestrange. Un serpentard, un sang pur (quoi d'autre), son aîné d'au moins 3 ans, un très bel homme, un ami de Lucius, très agréable au lit.. Il avait tout pour lui, du point de vue de Reggy. De plus, lui aussi adorait le Mage Noir et allait devenir mangemort. Puis, pour ne rien gâcher, il était fichtrement intelligent, et doué en cours.

Il eût du mal à se débarrasser de Gilderoy à la sortie des cours. Sans surprise, évidemment, il se fit suivre jusqu'à sa table de Serpentard, et forcé à la discussion pendant tout le chemin jusqu'à la grande salle, toujours la même chose, les même sourire, et les mêmes promesses à moitié en l'air, dites à demi mots. Bien sûr qu'il ne détestait pas Gilderoy, loin de là même, il le trouvait presque mignon, mais, la seule chose qui le rendait incapable de vraiment devenir son ami... S'était qu'il le sentait simplement intéressé par le rang qu'un Black pouvait lui offrir. Et il ne saurai jamais se sentir utilisé si il n'était pas lui même le responsable de cette position, si il n'était pas celui qui gérait les ficelles. Bien sûr, beaucoup des situations charnelles dans lequel il se trouvait, il n'était simplement qu'un objet, utilisé, oui, mais, lui aussi renvoyait la balle de la même façon, et après tout, ce n'est pas comme si il n'aimait pas ce qu'il faisait, avec qui il le faisait. Alors que, se retrouvé pris pour un simple tremplin, par un ami à qui il aurai donné sa confiance... Jamais. Le repas terminé, et une vérification sur l'état de Severus fait, il était déjà parti vers les salles d'eau des Serpentard, pour se préparer préalablement. Une longue, très longue douche. Pourquoi ce privé, de toute façon, personne n'était là, beaucoup étaient en cours, ou avec leur amis, et ce n'était sûrement pas Mimi qui allait l'en empêcher.
Il se fit un lavement intérieur aussi, et une légère préparation, au cas ou, même s'il savait que jamais Rodolphus ne sauterai les préliminaires, il préférait lui faciliter la tâche.
Le reste de son après midi fut assez court, une longue sieste, et quelques lectures sur la magie noir et les arts de la divination, avant de devoir mettre des habits convenable pour l'heure du dîné.

Et comme le déjeuner, le dîné passa vite. Quelque plats de porridge lancé en l'air, deux saucisses s'écrasant du côté des Serdaigles, et les éclats de rire bête et fier de leur bêtises chez les Gryffondor. Quelques mots échangé avec ses voisins de table, des regards à sens unique, envoyé à Lucius, et enfin, à la sorti de table, il devait repartir. Mais, par vers les dortoirs. Cette fois, leur rendezvous avez été donné dans un endroit plus différent, plus dangereux, surtout. La salle de bain des préfets. Tout les deux étaient amis avec Lucius, bien sûr, mais, cela ne leur donnait tout de même pas le droit d'y aller impunément. Du moins... S'était excitant. La peur de se faire peut-être prendre, voir, punir. Et puis, leur salle de bain était si grande, confortable, aussi, et il y avait nombre de produits à disposition, tout comme, encore une fois, la place. Ils pouvaient y jouer à loisir là dedans, tout comme se tenter à bien d'autres choses. Le chemin pour arriver à ladite salle de bain.. Avait été plus facile que prévu. Bien sûr, il dû éviter des professeurs en garde, tout comme d'autres élèves tout aussi suicidaire que lui. Mais, l'arrivé en valait largement le coup. Car non sans surprise, Rodolphus était déjà là, tout comme le bain, rempli de bulles. Rentrant, et fermant tranquillement la porte derrière lui, il ne put s'empêcher de sourire.

«-Tu m'as donc devancé, je suis déçu... Tu as aussi fait le bain, d'ailleurs... Ah, dire que je voulais te chouchouter aujourd'hui, tant pis, tu auras rater ta seule chance, je suppose... (Il haussa lentement les épaules, retirant sa cape, ses chaussures et ses chaussettes, pour les déposer près d'un lavabo, s'avançant finalement vers Rodolphus, glissant ses doigts le long de sa cravate pour la desserré.) Tu ne t'es même pas mis à l'aise, vraiment, j'ai l'impression de t'esclavager, ne te prends par pour un moldu, tout de même... »

11/07/2015

Honnêtement, cette journée avait été une bonne journée. Voire une très bonne journée. Les cours avaient été étrangement intéressants, il n'avait pas mis McGonagall en colère, et personne n'était venue l'embêter. Même pas cette horreur de fille qui ressemblait à un poisson. Ces derniers jours elle était venue vers lui pour tenter de l'aborder, mais il avait fuit avec dignité. Eh oui. Bref, cette journée était passée rapidement, au grand bonheur de Rodolphus. Parce qu'aujourd'hui, on est mardi, et c'est un de ses jours préférés avec le samedi. Pourquoi ? Parce qu'il voyait quelqu'un chaque mardi depuis quelques semaines. Eh oui. Enfin ne mélangeons pas tout. Ce n'est pas un histoire d'amour, mais plutôt une histoire charnelle. Le concerné ? Regulus Black. Oui, le fameux fils modèle des Black. Rien que ça. C'est vraiment un garçon adorable. Autant physiquement que par son caractère. Il n'allait pas mentir, c'est un jeune homme très agréable à regarder. Il est en quatrième année, ce qui n'est pas plus mal étant donne que Rodolphus avait toujours préféré les personnes plus jeunes. Et c'est une des personnes les plus calme qu'il ne connaisse, ce qui fait que sa présence est agréable. De plus, il est lui aussi tourné vers la magie noire. Certes, ce n'est pas ce qui importe le plus dans ce genre de situation, mais c'est un petit plus. Et puis il était intéressant, le plus âgé avait bien envie d'apprendre à mieux le connaître. Vraiment, Rodolphus l'appréciait. Enfin c'est normal, on n'a pas de relations de la sorte avec des personnes qu'on n'apprécie pas. Ce serait absurde. Et puis c'est un bon moyen de décompression, une fois par semaine, ni trop ni trop peu, c'est juste parfait. Du moins, d'après Rodolphus.

C'est donc le sourire aux lèvres qu'il était sorti de la salle du cours de potions, dernier cours de la journée. Et maintenant, il n'avait plus qu'à attendre l'heure du repas. Il avait une petite heure de libre, et la passa à la bibliothèque, en partie seul, en quête de connaissances supplémentaires. C'est toujours intéressant Il faudrait vraiment qu'il pense à noter les ouvrages qu'il lit, parce qu'il lui arrive d'avoir l'impression d'en avoir déjà lu certains. Il en connaissait certains par coeur. Toutefois, il fut vite rejoint par son frère cadet et fut contraint de s'arrêter dans sa lecture. Il ne pouvait pas refuser une discussion à son propre frère, quand même. Même s'il était déjà occupé. Ils se racontèrent mutuellement leur journée, comme à peu près chaque jour, et Rodolphus l'aidait s'il avait besoin de quelque chose pour un quelconque cours. La routine. Ça en devenait presque lassant, mais il n'y pouvait rien. Et enfin vint le moment du dîner. Enfin, oui, car le septième année commençait à avoir faim. Et puis l'heure de ses retrouvailles avec Regulus s'approchait. C'est surtout cela qui l'enthousiasmait. Il mangea donc avec le sourire, chose relativement rare, discutant tranquillement avec ses amis. Toujours la routine.

Cependant, il brisa cette habitude en s'éclipsant de sa table plus tôt que prévu. Soit il voulait être en avance, soit il craignait d'être en retard. Un peu des deux, sûrement. Quoiqu'il en soit, il fut le premier à arriver à la salle de bain des préfets, car tel était le lieu de rendez-vous. Plus risqué que les autres fois, certes, mais pas moins excitant, au contraire. Une fois arrivé, il enleva sa cape et décida de mettre à profit son avance. Rodolphus fit donc déjà couler l'eau dans la grande baignoire, pensant bien à faire en sorte qu'il y ait des bulles et de la mousse. Franchement, elle est chouette cette salle de bain. Il regretta un instant de ne pas être préfet. Dire qu'il avait déjà envie de se plonger dans l'eau chaude.. Mais non, un peu de patience.

Visiblement il s'y était pris juste à temps, étant donné que le jeune Black entra dans la pièces quelques instants plus tard. Rodolphus fit une mine un peu boudeuse lorsqu'il écouta ses paroles. S'il avait su... Quand ils furent face à face et que le plus jeune desserra sa cravate, il se permit de lui frotter la tête.

"Quel dommage... Si j'avais su, je n'aurais pas quitté la table plus tôt. moi qui pensais bien faire, je ne peux m'en prendre qu'à moi même. Rassure-toi, loin de moi l'idée de devenir un esclave, c'est juste que je viens d'arriver, et je me suis dit que je n'allais pas rester sans rien faire. Je ne voulais pas perdre mon temps. Ça ne veut pour le moins pas dire que je suis pressé.."

Effectivement, pourquoi ne pas prendre leur temps. Le plus grand desserra également la cravate de son vis-à-vis, sa bouche s'étirant pour former un petit sourire en coin. Une fois la cravate vert et argent tombée au sol, il s'affaira sur les boutons de la chemise blanche. Il ne se pressait pas, bien au contraire, et passa ses mains dans le dos de Regulus après avoir fini, longeant de l'index sa colonne vertébrale, du haut vers le bas. Quand il arriva à la frontière faite par le pantalon du plus jeune, il attendit quelques secondes avant de faire passer ses chaudes mains sous le tissus pour venir malaxer le délicieux derrière à sa disposition. Ses lèvres, quant à elles, vinrent se poser sur celles de son homologue pendant quelques instants.

Ses mains quittèrent à regret leur précieux refuge, mais c'était pour une bonne raison. Il fallait qu'elles viennent déboutonner ce fameux pantalon. Et c'est ce qu'elles firent, toujours sans empressement. Elles firent également glisser le pantalon au sol, suivi de près par le caleçon.

"C'est un très bon choix de lieu que tu as fait. C'est spacieux, agréable.. Et un bain, que demander de plus !"

Le plus âgé termina donc finalement de déshabiller Regulus, et contempla son corps en souriant. Ah il l'aimait tant ce corps, tout le plaisir qu'il pouvait apporter.. Il posa une main sur une des hanches du jeune Black.

"Et sinon, comment s'est passée ta journée ? J'en aurais presque oublié de te le demander."

Les mots de Rodolphus le firent doucement rire, quel jeu d'acteur lui offrait-il donc. Comme un enfant à qui l'on aurait fait la moral. Ce qui, en aucun cas, n'eût été le but du pauvre Regulus, qui voulait simplement le taquiner un peu. Il en était presque chou, avec sa lèvre tombante, et ses yeux boudeurs. Yeux rivé sur le beau visage de Rodolphus, plongé dans ses beaux yeux sombre, ses doigts quant à eux, finirent de dénouer sa cravate, mais soudainement, il se fit surprendre, si ce n'est même stoppé, par un petit frottement dans ses cheveux. Cette douce main contre son crâne, le surpris énormément, le choqua au point de perdre tout ses moyens. De telles marques d'affections.. Il était si peu habitué à en recevoir, autant de ses parents, que son frère, qu'il en était quasi mal alaise. Pas qu'il n'appréciait pas, loin de là, mais, il ne savait pas du tout comment réagir, cette main... cette main le déboussolait complètement, oui. Que devait-il faire ? Se laisser aller à la tendresse, être faible, fasse au réconfort et au presque amour que Rodolphus lui offrait volontiers ? S'abandonner contre lui, pour qu'il le protège des maux du monde ? Et presque penaud, confus, ses yeux rivés sur le sol, il ne dit plus mots, décontenancé, il ne pensa même plus à ce qui, tout à l'heure, l'avait fait sourire, bien trop perturbé, presque éteint. Ah, s'il avait pu seulement écouter ses sentiments, comme il se blottirai au creux des bras de Rodolphus, le suppliant de continuer, lui demandant de l'aimer, comme personne ne l'avait jamais aimé. Mais, malheureusement, ni l'un, ni l'autre n'était là pour ça, et c'est en refoulant ses envies enfantines, qu'il se remis d'aplomb, souriant avec douceur, prenant conscience qu'il était déjà entrain de se faire déshabiller.

«-Oh, ne sois pas bête, tu as très bien fait... Juste que, moi aussi, j'avais très envie de te faire plaisir... Pour une prochaine fois, je suppose, hm... ?»

Et oh, quel plaisir il ressentait déjà jusqu'aux tréfonds de son âme. Les mains habitués de son amant, le connaissant déjà par cœur, le firent frissonner, à chaque bruit délicat du coton sur sa peau, chaque froissement de soie ou de lin, chaque pièce tombant au sol. Plus les secondes passaient, plus il se sentait brûler, c'était presque à ce demander si jamais il n'allait un jour se lasser de ces jeux. Et pour l'instant, à son plus grand bonheur, la réponse était non. Son sourire ne fit que s’accroître au fur et à mesure de chaque mouvement, chaque geste de Rodolphus le mettant à nu. Sa réponse au baiser, pourtant se voulant si doux, fut violente, passionné. Ses bras, ballant jusqu'à maintenant, ne se privèrent aucunement de s'accrocher fermement au dos de son assaillant, et sans stopper de sourire, il osa même lécher ses lèvres, ses dents, et attraper tendrement sa langue. Mais bien vite, il fut stopper, par des mains contre ses pauvres fesses. Gémissant sous la pression, et crispant les poings contre le dos du Lestrange, il ne put retenir un petit rire, baisant son cou, mordillant sa peau.

«-Alors comme ça, Monsieur Lestrange n'est pas pressé...? Ah... Ce n'est pas ce que me disent vos mains, jeune homme...»

Il termina enfin nu, contraint de faire un pas en arrière, se retirant de l’étreinte dont il s'était lui même fait prisonnier, il toisa à son tour Rodolphus. A sa grande surprise, il avait l'air.. Plus fatigué que d'habitude. Mauvaise nuit, peut-être ? Ou bien quelque chose d'éprouvant s'était-il passé pendant la semaine ? Après tout, Regulus détestait les ragots et les potins, et il n'était jamais au courant de rien à Poudlard, ou juste ce qui l'intéressait. Et pourtant, malgré ce détail, comme Rodolphus était encore beau, rayonnant, suintant l'élégance, la sensualité. C'était parfois à se demander, comment Regulus faisait pour toujours réussir à avoir de tels éphèbes dans son lit, néanmoins. La manipulation, sans nul doute, jouait un très grand rôle, le charme calculé, sa candeur faite de toutes pièces, sa détermination... Tiré de ses pensées une nouvelle fois par la main inquisitrice du sorcier, il lui sourit, ramenant sa propre paume sur celle du jeune homme, et ainsi les faire glisser délicatement vers son fessier une seconde fois. Il l'y pressa dès lors, bien plus ardemment que le serpentard n'avait osé le faire jusqu'à présent. Il fit rouler sa main, longuement, glisser ses doigts, près de son entré, pour l'effleurer, à peine, juste assez pour qu'il sente, à quel point le jeune Black avait mis de la volonté à bien se préparer dans l'après midi, rien que pour lui, avant de s'écarter et marcher, (en roulant des hanches, évidemment,) jusqu'à la baignoire, s'étirant.

« -Ma journée... ? Hmhm, plutôt banal... Et toi, Rodolphus... ? Ton frère ne t'a pas trop embêté, aujourd'hui … ? Ou plutôt.. Moins que d'habitude ? (Il rit, se plongeant dans l'eau petit à petit, habituant son corps à la chaleur) Ou bien peut-être t'a-t-il ennuyé hier soir... ? Après tout... Tu as l'air.. presque fatigué... Le petit t'épuiserait-il donc...? Tu sais, ce n'est pas très saint que de faire des choses, tard le soir, avec un membre de sa famille, en plus... Ah, quel vilain homme tu fais, vraiment...(Riant, il fit quelques longueur dans l'immense baignoire, ne quittant pas des yeux Rodolphus, n'attendant qu'à le voir se dévêtir à son tour.) Je rigole, bien évidemment.. Mais, il est vrai que tu m'as l'air plus fatigué que d'habitude aujourd'hui... Simple mauvaise semaine, ou bien, quelque chose te tracasse.rait-il..? Tu peux tout me dire, tu sais... »

Enfin, il ne riait qu'à moitié, après tout, depuis ces quelques semaines, il avait vite compris quel genre de frère le pauvre Rodolphus avait, et il se félicitait presque, de ne pas être aussi pot de glue. Evidemment, il ne connaissait aucunement leur histoire commune, leur vie privé, ou quoi que se soit, mais jamais n'oserait-il, à son âge, se réfugier dans la chambre de son frère. Déjà que, les années n'étaient pas mélanger, sauter de chambre en chambre au risque de réveiller des gens dans leur dortoir, rien que pour voir son grand frère, s'était osé, très... gamin, oui. Mais, il ne pouvait rien dire, après tout, il avait bien squatté la chambre de Rodolphus un soir, pour faire leur petites affaires.

11/07/2015

Rodolphus avait plus chaud que tout à l'heure. Bien plus chaud. Oh ça n'avait rien d'étrange. D'abord le bain, il y avait de la buée partout, et il faisait lourd, chaud et humide. Et d'aurait plus que rien que la vue du corps de Regulus lui donnait d'effroyables coups de chaud. Et ce fut de pire en pire quand il sentit sa main dériver vers un endroit bien plus intime que la hanche de l'autre Serpentard. Sentir sous ses doigts l'intimité du plus jeune, c'était juste beaucoup trop excitant, il le sentait surtout dans son bas-ventre. Il aurait presque pu le retourner immédiatement et le faire sien d'un franc coup de rein s'il n'avait pas eu un minimum de sang-froid. Vraiment, ce petit lui faisait perdre tous ses moyens. Lui qui venait de dire qu'il n'était pas pressé... Mais pour quoi allait-il passer, franchement. De plus, il sentait que Regulus s'était préparé, ce qui fit qu'un sourire ravi orna ses lèvres et qu'un bout de langue en sortit pour les humidifier. Même si Rodolphus n'avait aucune intention de laisser passer les préliminaires, étape qu'il appréciait beaucoup, ça ne serait que plus facile et agréable.

Il commença à se déshabiller dès que le Black se déplaça jusqu'à la baignoire. Il avait fort envie de le rejoindre, mais il avait bien dit qu'il n'était pas pressé, alors il se força à déboutonner son pantalon sans se presser. La question du plus jeune l'étonna, si bien qu'il s'arrêta dans sa bataille avec le bouton de son pantalon, mais le fit sourire. Bah, il allait répondre en toute honnêteté, il n'avait pas à mentir ici. Et puis ce n'était pas si important, donc il pouvait le dire.

" Moins que d'habitude je dirais. J'ai eu des journées bien plus chargées par sa compagnie, en fait. Et puis j'ai l'habitude, ce n'est pas ça qui aurait pu gâcher ma journée. J'étais de bien trop bonne humeur pour m'en soucier, de toute façon. "

Il ne voulait pas avoir l'air de se plaindre. Alors il haussa les épaules d'un air désinvolte et rit un peu, enlevant finalement son pantalon qui rejoint par la suite sa chemise et sa cravate quelques mètres plus loin, sur le carrelage quelque peu glissant. Plus que son caleçon et s'en était fini de toutes ces couches de vêtements encombrantes.

"C'est vrai ? Je ne pensais pas que ça se verrait tant, j'espère que ça ne te déçoit pas trop, j'aurais préféré avoir une meilleure mine, pour toi. Mais il est vrai que la nuit fut courte. Il avait besoin de me parler. Uniquement de me parler, si ça peut te rassurer, jamais je ne me permettrait quelque chose de la sorte. Et je me voyais mal lui refuser une discussion, après tout. Sinon ma journée s'est passée sans accroc.."

Rodolphus finit par être entièrement nu, et s'approcha lentement de la grande baignoire. Il y entra tout aussi lentement, fermant à moitié les yeux, appréciant le contact de l'eau chaude sur sa peau. C'était relaxant, agréable. Il avait toujours aimé l'eau chaude, bien qu'elle l'engourdisse un peu. Chez lui il pouvait passer tant de temps dans sa baignoire que lorsqu'il en sortait, l'eau était presque froide. Il s'étira et resta un moment sans bouger, profitant simplement de la sensation de l'eau.

"Mais ça veut dire aussi que je dormirais mieux cette nuit.."

L'aîné des Lestrange se rapprocha bien vite de Regulus, un petit sourire aux lèvres. Quelle agréable fin de journée.. Une fois qu'il fut assez proche de lui, il entoura sa taille de ses bras et posa quelques baisers dans son cou avant de remonter progressivement vers sa belle et délicieuse bouche qu'il dévora. Ses mains, quant à elles, ne restaient pas inactives et s'occupèrent de parcourir le corps tant désiré, partant un peu dans tous les sens. S'il se détacha de la bouche de Regulus c'était principalement pour respirer. Il observa avec minutie son visage, notant intérieurement chaque détail et expression.

"Et toi, n'as tu eu aucun soucis avec ton frère..? "

Son abruti de frère. Cet enfoiré arrogant, bon à rien. Dire que Rodolphus le détestait était un euphémisme, il avait même eu du mal à dire "avec ton frère" plutôt que "avec ce gros enculé de petit connard de merde qui apparemment serait ton frère mais j'en doute vu son caractère, il est défectueux désolé". Pourquoi avait-il posé cette question, en fait ? Il regrettait. Il n'y avait pas de mots pour décrire toute la haine qu'il ressentait à son égard. Et c'était réciproque, tant mieux. Cet abruti de Sirius ne méritait même pas d'avoir Regulus comme petit frère. Il mériterait juste de crever, du point de vue de Rodolphus. Mais il ne devait certainement pas penser à ça maintenant, dans l'immédiat il devait se concentrer pour plaire au plus jeune, passer du bon temps, c'est pourquoi il posa sa main gauche sur sa joue, et lui jeta un regard se voulant charmeur.

Le jeune Black sentait parfaitement la hardiesse de Rodolphus, son regard brûlant sur tout son petit corps quand il marchait vers la baignoire, lui léchant le dos quand il s'y plongea petit à petit, si ce n'est qu'il en jouait même énormément lui même. Il l'alimentait avec le plus grand des plaisir, se permettant de rouler des hanches à chaque pas, pour le faire languir de toucher chaque parcelle de sa peau, de son être. Il ne s'attendait pas à le voir lui sauter dessus rapidement néanmoins ! Bien au contraire d'ailleurs. Il savait parfaitement que le sorcier avait sa fierté, son honneur. Et qu'après avoir assurément dit qu'il ne voulait pas se presser, peu importait ses taquineries, même les plus tentante, il ne craquerait pas, et resterait bien décidé à être calme et collecté. Cela ne faisait que de l'amuser encore plus, voir son pauvre aîné, se débattre contre son pantalon, tout son être criant à la rapidité, tremblant sous l'anticipation des prochaines minutes, si ce n'est de la prochaine heure, flagellé par son cerveau tant bien que mal, lui criant de ne pas trahir sa parole... Ou du moins, après toutes ces semaines, tout ces mardi à apprendre, à amadouer et à connaître Rodolphus, c'est ce qu'il pensait être vrai, peut-être avait-il totalement tort, peut-être était-il réellement calme.
La mine étonné de Rodo à sa question le fit se sentir, presque gêné. En aucun cas regrettait-il la formulation de ses paroles, mais peut-être avait-il touché un point... trop sensible ? Le sourire qui se dessina sur les lèvres du Lestrange effaça ses doutes, et il se détendit à nouveau, riant à moitié en entendant sa réponse.

«-Moins que d'habitude... ? Ah, mon pauvre, tu me ferai presque de la peine... Parfois... Parfois tu sais... Je me dis que nos frères iraient parfaitement ensemble...Tu ne trouves pas... ? » Il se pausa un moment, s'arrêtant de nager pour recommencer à observer Rodolphus, arrivant enfin dans le bain. «Je plaisantais, ne t'inquiète pas, je sais très bien que tu n'es pas comme ça... c'est juste que, je commence à avoir l'habitude de te voir maintenant, et je remarque plus facilement quand tu as eu une courte nuit, ou pas... Et, je m'inquiète pour la santé de mon pauvre Rodolphus, hm... ? Je suis certain que peu de gens, si ce n'est personne ne l'ai vu... »

Regulus s'autorisa un petit moment de faiblesse, quand il se fit enlacé, et osa déposer l'espace d'un instant son visage contre le torse de son aîné. Il calma sa respiration, s'enivrant de l'odeur que dégageait Rodolphus, le serrant en retour tendrement. Évidemment, ce moment de douceur fut court, après tout, ils n'étaient ni l'un, ni l'autre présent pour se faire des câlins et des papouilles... Le contacte humide et frais de ses lèvres, le long de sa jugulaire, le firent frémir sa bouche s'entre ouvrant, pour laisser échapper quelques soupirs, des gémissements étouffés, tandis que ses ongles, eux, s'enfoncèrent dans le dos de Rodolphus, le griffant peu à peu au file du baiser, qui le fit se demander s'il pouvait être encore plus excité. La réponse vint à lui en dix centième de secondes, un oui massif, quand il se sentit assaillit par les mains de son amant, de toute part, et embrassé aussi passionnément. De nouveau, ses ongles se stabilisèrent contre son dos, et il retint avec énormément de mal, de longs soupirs enflammé, assourdi par le baiser qu'ils partageaient, ne se retenant pas d'y donner du sien. Il senti après une bonne minute, le serpentard se calmer, et s'écarter. Haletant, le visage rougit par l'eau brûlante du bain, et son propre corps, désespérément avide de plus, il fut sonné par la question assez impromptu dans un tel moment, à propos de Sirius. Il était encore si sonné, que le pauvre Regulus eu du mal en premier lieu, à comprendre quoi que ce soit, son cerveau bourdonnant de trop.

«-Des....des problèmes... ? Avec... mon frère... ? Siri… ? »

Il se tut quelques minutes, faisant de son mieux pour que son esprit se dégourdisse, et finit, enfin, par pouffer légèrement de rire, cette question était adorable venant de Rodolphus, mais au vu de l'individu qu'était Sirius, assez naïve. Bien entendu, il ne s'attendait pas à ce que le Lestrange connaisse toute sa vie privé, mais, cela le choquait un peu, parce qu'il était évident, contrairement au pauvre brun d'ailleurs, que son frère à lui, ne le collait jamais, ou si peu, et si longtemps. Voir que leur apparence publique, l'un à côté de l'autre, étaient à la limite du mythe tant elles étaient rare, surtout à Pouldard. Les seuls soucis qu'ils avaient étaient toujours en rapport à leur parents, à vrai dire, outre ça, tout semblait allez bien dans le meilleur des mondes, assez bizarrement, d'ailleurs, pas qu'il ne s'en plaigne non plus, tant mieux si son frère préférait le couvrir comme une mère poule plutôt que de le haïr de toute son âme. Et oh, quel effort cela devait être pour son amant, que de demander, en quelque sorte, des nouvelles de son grand frère. Leur haine animal l'un envers l'autre n'étant un mystère pour personne dans toute l'école. Comme cela avait dû lui écorcher la bouche, le pauvre, Regulus était déjà tenté de lui offrir une petite gâterie, pour le récompenser d'avoir été si calme. Sans crier gare, et prenant le pauvre adolescent totalement par surprise, la main de son amant se déposa contre sa joue, englobant sa joue d'enfant, encore ronde et pleine. Lui arrachant un sourire, tendre, si ce n'est, presque mélancolique, il y blottit son visage, embrassant du bout des lèvres sa paume.

«Eh bien... Quand il n'essaye pas de me suivre en se croyant discret, il passe tout son temps avec les deux prefets des Griffondor... Sincèrement, les seuls problèmes que j'ai avec lui, c'est quand avec son groupe de petit...hm... d'amis ; ils harcèlent Severus... Outre ça, j'ai l'impression qu'il en oublie jusqu'à mon existence par moments... Pas que je m'en plaigne, après tout, s'il savait ce que je faisais de mon corps, et surtout avec qui, Merlin seul sait à quel point il redoublerai d'efforts pour ne jamais m'avoir hors de vue, me forcerai à rester collé à son insupportable gang, et serai même capable de sécher les cours pour m'attendre à la sortie des mien, voir même dormir avec moi la nuit ou garder la porte de ma chambre ahah... »

Prenant, après quelques minutes, la main de Rodolphus, il la fit glisser calmement jusqu'à sa bouche, le faisait effleurer ses lèvres du bout des doigts, avant de tirer la langue, léchant le bout de son index, puis de son majeur, suivi par toute leur largeur respective, et leur longueur, avant de les prendre en bouche, tout aussi lentement, et les sucer. Après tout, ils n'étaient pas là pour parler de leur famille, et il comptait bien profiter de leur soirée jusqu'au bout. Ses paupières se rouvrirent, et ses pupilles revinrent dévisager son aîné, avant de déplacer sa propre main jusqu'à son entre jambe. Il laissa ses doigts glisser doucement contre son torse, son ventre, caressèrent l'intérieur de sa cuisse, et puis, le vinrent effleurer le gland de Rodolphus, aussi subrepticement que possible. Il ne voulait pas lui en donner de trop, si non, ce ne serai absolument pas marrant ! Sans lâcher ses doigts, qu'il suçait toujours aussi passionnément, il pressa son petit corps tout contre le sien, se plaçant de tel sorte à avoir la jambe droite de Rodolphus entre les sienne, et le faire sentir, par de petit frottement régulier, à quel point il était dur, et à quel point, il avait déjà très envie de lui.

«Tu le sens... ? Il tremble... Rien que pour toi... Rodolphus... (Il lui sourit, léchant le creux de son coup, en s'appuyant contre son torse.) Tu ne veux pas essayer de le toucher, hm...? »

11/07/2015

On dit souvent qu'il faut vivre l'instant présent, et uniquement l'instant présent. Ça n'a jamais été aussi vrai, du point de vue du plus âgé. Il n'avait envie de penser à rien d'autre que le présent pour le moment. Et c'était plaisant, oui. Tout était plaisant. Ce qu'il voyait, sentait, entendait. Tout. Bien plus plaisant que de parler de leurs frères respectifs. Ce sujet de discussion n'avait absolument rien à voir avec le contexte, si bien qu'il aurait pu trouver ça répugnant. S'il ne pensait pas au moment présent, Rodolphus se serait tout de même demandé pourquoi il avait retourné la question au jeune garçon. Par politesse, sûrement. Rodolphus est quelqu'un de toujours poli après tout, en toute circonstance. Oui, même à deux doigts de perdre la tête. Mais sa politesse avait des limites, alors ce n'est que d'une oreille distraite qu'il écouta les dires de son jeune amant. Si seulement le fait de tuer quelqu'un était permis, ça ferait bien longtemps qu'on n'entendrait plus parler de Sirius Black. Cet immonde individu détestable. Il préférait largement admirer la bouche si animée de Regulus plutôt de se soucier de ce qui en sortait, à vrai dire. Et aussi, s'il ne pensait toujours pas au moment présent, il se serait remémoré leurs rencontres passées. Et il est vrai que ça, ça n'aurait pas été si dérangeant que ça.

Et puis de toute façon, le restant de concentration qui lui restait partit en fumée au moment même où il sentit quelque chose de chaud et humide entrer en contact avec son doigt. Ses doigts, même. Mais comment voulez vous qu'il se concentre sur quoique ce soit, aussi ? C'est vachement compliqué quand même. Et ce fut amplifié quand le plus jeune se mit à sucer ses doigts. Dans son état, Rodolphus n'arrivait plus à réfléchir du tout tant son entrejambe était dure et douloureuse. Mais c'était tellement agréable... Dire qu'il ne pensait pas pouvoir être plus excité encore, il se trompait complètement. Il aurait presque cru rêver quand il sentit qu'on le touchait bien trop bas pour que ce soit innocent ou encore accidentel. À ce niveau là, plus rien n'est accidentel. Un sourire étira ses lèvres quand il sentit le jeune Black doucement se frotter à sa jambe. S'il le sentait ? Oh que oui. Et s'il voulait le toucher ? Avec grand plaisir.

Sa main descendit donc le long du dos de son amant, lentement, savourant chaque millimètre de peau effleurée, puis faisant un détour au niveau de ses hanches pour finalement arriver à sa virilité qu'il sentait effectivement bien dure. Il l'effleura d'abord de tout son long, puis le pris doucement en main pour lui appliquer de lents va-et-viens, prenant bien son temps.

"Tu n'as pas idée d'à quel point tu me donnes envie, Regulus..."

Il accéléra progressivement le rythme de sa main, avant de ralentir, puis accélérer à nouveau, avant d'arrêter complètement et ne faire qu'effleurer l'objet de ses désirs. Et ça semblait l'amuser, vu le demi sourire qu'il avait. Son visage se rapprocha de l'oreille du plus petit, et il souffla doucement.

"J'en perdrais presque la tête... "

Il avait pris une certaine intonation, faisait paraître sa phrase comme un reproche. Mais c'était loin d'en être un. Il se sentait si bien là, maintenant, avec tout un tas de sensations ne cessant de l'envahir. Il avait chaud, terriblement chaud, et son bas ventre était en proie à des picotements bien trop agréables. Donc non, ce n'était pas un reproche, bien au contraire, il comptait même le remercier comme il se le devait. Il désirait tellement l'autre jeune homme, et aurait tant voulu le prendre à l'instant même où il y pensait, sans faire dans le détail. Mais ce serait gâcher ce qu'il avait fait auparavant, et ça, il ne voulait pas. Alors ils faisait de son mieux pour se retenir et prendre son temps, laissant son regard voguer sur le corps de son point de vu parfait de Regulus. Parfois, on a l'impression qu'une journée se déroule bien, trop bien, tellement bien que c'en est louche. Mais là, cette journée avait juste atteint le niveau de la perfection.

Il sursauta brusquement, s’accrochant automatiquement au dos du Lestrange, et immédiatement suivi par un gémissement trahissant son plaisir quand la main de Rodolphus bougea finalement, les ongles de Regulus s’endiguèrent profondément dans sa chaire. Sa bouche elle resta entre ouverte contre le cou de son amant, trop hébété pour penser à simplement la fermer, ou décrisper seulement ses ongles. Le plaisir ne se dissipa pas, pas plus que son besoin effréné d’aller directement se coucher sur le carrelage frais et attendre au bon vouloir de Rodolphus les jambes écartées. Il ne parvint à répondre qu’après de lourde secondes où son cerveau embrumé faisait le point sur la situation et triait comme il pouvait ses idées dispersées. Quelques mots seulement, trop focalisé malgré tout, sur son corps pour ne pas le laisser bouger de manière complètement chaotique et dissolue contre le serpentard.

« « Oh … Vraiment… Rodolphus… ? (Dit-il, dans un faible soupir, mordillant mollement sa lèvre.) Tu as probablement raison… Je n’en ai… Sans doute aucune idée… Mais peut-être que tu pourrais me le montrer…? »

Ses lamentations prirent de plus en plus d’ampleur, avec les secondes, et le rythme si cruellement réfléchi de sa main. Son abdomen se mit à trembler de désire, bougeant subrepticement à chaque frottement. Quant à son mental lui, il faillit en entendant la dernière reproche de son soupirant. Il ne put s’en empêcher, et le prit comme un défi ! Après tout… Un tel ton, cela ne pouvait rester impuni, surtout pas dans l’instant présent. Ragaillardi par la force auparavant aspiré dans la chaleur étouffante de cette salle de bain, Regulus ne se fit pas prier pour donner à son aîné un coup de bassin provocateur, suivi par un gémissement théâtral, pousser du fond de son cœur, intense et brûlant. Un baiser fougueux, volé sans prévenir, fut la suite de son programme. Regulus n’essaya même pas de reprendre son souffle, ou de calmer son pauvre cœur au bord de l’explosion. Sa langue se fraya directement un chemin entre les lèvres de Rodolphus, puis ses mains se perdirent dans ses cheveux brun, avant d’abandonner et de se cramponner une nouvelle fois à sa nuque.
Il gémissait faiblement à chaque coup de langue incontrôlé, à chaque mouvement de hanches profond et insistant, purement insatiable. Bien sûr quand il senti ses poumons le brûler, il se força à s’arrêter, déglutissant, évidemment sans aucune respiration. Enfin, content de son acte, il répondit.

« Moi.. ? Moi je… je te ferai ça, Rodolphus… ? C’est vrai… ? (Le jeune Black baissa le regard, pour le laisser vagabonder dans le reste de la salle de bain, ses bras enroulé au cou du serpentard, y pendant paresseusement pendant qu’il reprenait son souffle tant bien que mal.) Je suis sincèrement désolé… Vraiment, je n’en étais pas conscient... (A nouveau, il bougea ses hanches, plus négligemment cette fois si.)Peut-être… ah.. Peut-être devrions-nous arrêter... Se serai bien plus… uh… sérieux, non… ? Je ne voudrais surement pas te rendre fou… Je m’en voudrais.. Toute… ma… vie… »

Il souffla une fois de plus, se laissant le temps de respirer quelques instants, et de regagner sa consistance, pour laisser son corps sans hâte glisser dans l’eau, ses lèvres rasant le torse du grand brun, ses mains, elles, léchant le dos de Rodolphus d’un toucher délicat, avant de s’arrêter au bord d’immerger son nez dans le bain. Sa bouche, impatiente, ne put s’empêcher de déjà embrasser sa verge, la prenant en main avec une certaine douceur .Lascivement Regulus enfonça avec une lenteur tortueuse le début de son amant dans sa gorge, les yeux rivé sur son visage, ne pouvant s’empêcher de sourire à chaque millimètre avalé. Sans aller trop loin, il fit méticuleusement tourner sa langue autour de son gland, puis la pressa contre sa largeur, et l’enfonça un peu plus profondément. Plus les secondes s’écoulaient, plus lui-même s’impatientait horriblement. Il revint sur ses pieds, ses yeux suppliant.

« Rodolphus… Oh Rodolphus… J’ai très.. très envie de toi, moi aussi, tu sais… »

11/07/2015

Dire que sentir les ongles de Regulus s’enfoncer dans son dos ne lui avaient rien fait serait mentir. Et Rodolphus n’était pas du genre à mentir dans ce genre situation. Il n’hésita alors pas à laisser un gémissement rauque lui échapper. Même s’il avait décidé de le retenir, son corps aurait trahi son plaisir, à cause des frissons qu’il eut. Il trouvait tout de même assez curieux d’être autant émoustillé par le fait de sentir des ongles griffer la peau de son dos. Il n’y avait sûrement pas que ça. Entendre son amant réagir à ses attentions faisait aussi son petit effet.

Il ne put s’empêcher de sourire suite aux paroles du jeune garçon. Serait-ce un défi ? Il appréciait, en tout cas. Tellement qu’il voulut un peu plus se coller à Regulus. Il aimait la sensation de leurs deux corps proches, et c’était fort probablement visible. Rodolphus ne savait pas comment il avait réussi à faire ça, mais il était désormais un peu plus calme, et voulait bien considérer un peu plus sérieusement l’idée de prendre son temps. Même après le coup de bassin de Regulus. Coup de bassin qui sur le coup lui avait juste donné envie de plaquer le plus jeune contre la paroi de la baignoire et de le prendre comme il se le devait. Mais se contredire n'était pas non plus ce qu'il souhaitait. Donc il prit sur lui, et embrassa aussi doucement qu'il le put dans son état le cou de Regulus lorsque celui-ci poussa un gémissement à s'en damner. Bientôt, sa bouche fut occupée par celle de son cadet. Il ne pouvait décemment pas lui refuser ça, ils en avaient tous deux tellement envie. Le ballet qu'entamèrent leurs deux langues était des plus plaisant, et Rodolphus en venait à se demander comment il faisait pour se sentir de plus en plus excité. Son érection en devait limite douloureuse. Une douleur qu'il avait appris à apprécier, qui ne l'avait jamais vraiment dérangé. Il ne se trouverait sans doutes pas ici dans le cas contraire.

Lorsque leurs lèvres ne furent plus en contact, le plus âgé ne se laissa pas distraire de trop et se dirigea vers l'oreille du garçon afin de gentiment la mordiller. De cette manière il entendit très clairement ce que disait Regulus. Ce dernier avait bien du courage, à continuer de parler. Lui-même n'était pas certain de pouvoir aligner une phrase complète. Alors à la place, il écoutait avec un petit sourire ce que disait le jeune Black. C'est qu'il y croirait presque...

« Je ne pense pas qu'arrêter soit une bonne idée.. J'ai comme.. L'impression qu'il est trop tard.. »

Il cessa de parler quand il vit la tête de Regulus quitter son emplacement pour doucement descendre. La sensation de ses mains dans son dos, contrastant avec les griffures précédemment faites, ne purent que faire frissonner Rodolphus davantage. Certainement durcit-il un plus encore, conséquence de son impatience. Il n'eut heureusement pas à attendre bien plus longtemps. À peine aurait-il eu le temps de dire « Merlin » qu'il sentit sa douce bouche de Regulus sur sa verge. Il ferma les yeux pendant quelques instants, rassemblant tout le contrôle de soi auquel il pouvait faire appel. Des gémissements satisfaits quittaient sa gorge, alors qu'il se réjouissait de la moiteur agréable de la bouche du plus jeune. Cela ne dura toutefois pas longtemps, mais lorsqu'il vit le regard de Regulus lorsque celui-ci se releva, il se dit que ce n'était pas un drame.

D'une main, il pressa le délicieux fessier qui s'offrait à lui. Puis il réfléchit un peu, et se déplaça jusqu'au rebord de la baignoire tout en gardant le jeune garçon proche de lui. Une fois ce but atteint, c'est de ses deux mains qu'il se mit à malaxer le postérieur de Regulus. Ses doigts se rapprochaient dangereusement de son intimité, mais prenaient tout leur temps. Rodolphus n'avait que peu de remords à le titiller de la sorte, vu qu'il savait que ça en valait la peine.

« Mais si tu souhaites tant arrêter, je peux faire un grand effort et m'éloigner.. »

À vrai dire, si ça venait à arriver, Rodolphus serait juste beaucoup trop déboussolé et frustré pour bouger. Il profita alors de la chance qu'il avait, et laissa sa bouche se balader avec lenteur sur le corps pâle du plus jeune, principalement aux alentours de son cou, et au coin de ses lèvres.

La première main de Rodolphus contre son fessier le fit couiner de plaisir, ses yeux fermés, roulèrent dans le fond de son crâne tant la volupté de ce mouvement inattendu l’avait pris de court, et le mettait dans un état second. Il ne se sentit d’ailleurs même pas entraîné vers le bord de la baignoire, il était focalisé sur chaque autre geste bien plus plaisant de son aîné. Plus ses doigts avançaient, plus sa patience s’écourtait. Regulus se pinça les lèvres d’anticipation. Ses gémissements étaient faible et avide, comme des petits piaillement, des petite plaintes impatientes pour faire entendre à Rodolphus qu’il n’en pouvait plus d’attendre, et qu’il était bien trop prêt pour laisser une seconde de plus s’écouler sans que rien ne se passe.
Son corps, entre autre, lui aussi, essayant tant bien que mal d’accéléré les choses, se frottait une nouvelle fois contre celui de son amant, gémissant à son oreille. Il était bien moins vif que toute à l’heure, bien plus lent et désespéré dans chaque frictions. Il faisait, aussi, du mieux qu’il pouvait pour lui voler encore de brefs baisers timides quand il le sentait au coin de ses lèvres, plus tendre, plus doux que les précédents, moins pressé et sensuelle. Il ne pouvait s’empêcher d’apprécier ce moment de calme malgré la tempête qui tonnait en lui. Ses lèvres par moment ne faisaient que finement effleurer celle de Rodolphus, avant de revenir les bécoter délicatement à mainte reprise, puis les embrasser à peine plus profondément. Et le refaire, encore, et encore, et encore, n’en ayant jamais assez de cette fausse tendresse dont il avait tant besoin. Mais finalement, il se décida à lui répondre, arborant un air faussement triste.

« Tu es si cruel… Rodolphus… Me dire des choses pareilles alors que tu me touche comme ça… Alors que tu me tien entre tes bras de cette façon… Ah... (Il fit mine de renifler, détournant le regard.) Si vile… Moi qui voulais seulement te faire du bien… Et voilà que tu me dis que je te rendrais presque fou en plus… »

Reggy s’appuyant finalement contre la paroi de la baignoire, reprit ses sens à grandes peines, il arriva à enrouler ses jambes autour du bassin de Rodolphus et à nouveau, ses bras à son cou. Dans une telle position, il était presque capable de faire complètement face au Lestrange, et entre autre, lui embrasser le cou à son tour, mordant sa clavicule pour lui laisser une énième marque, trop heureux de pouvoir se permettre d’être clairement et bêtement possessif avec un partenaires. Finalement, après avoir laissé encore une trace de sa présence sur le corps de Rodolphus, il se décida à doucement frotter la verge de son amant entre ses fesses, gémissant à nouveau de contentement. Il continua à bouger son bassin ainsi, cherchant à taquiner son gland, le faisant presque entré en lui, pour tout de suite le retirer, et recommencer à mainte reprises, jusqu’à finalement, le faire rentrer en lui, presque paresseusement, comme si la motivation lui manquait d’un coup.
Il fit ondula son bassin pour se détendre lui-même au file de la pénétration, et insérer Rodolphus le plus aisément possible pour eux deux, sans pour autant aller trop loin, juste assez pour lui donner un avant-goût, tout en bougeant extrêmement subrepticement, juste assez pour sentir le léger frottement de leur deux corps l’un dans l’autre.

« … Rodolphus… Tu sais… On peut toujours arrêter maintenant… (Il le regarda une nouvelle fois droit dans les yeux, souriant enfin, malicieusement, murmurant sur un ton qu’il voulait candide.) Si non… Je pense vraiment que tu vas perde la tête… Nous ne voudrions pas ça... n’est-ce pas… ? »

11/07/2015

Rodolphus ne pouvait pas le nier, il appréciait lorsque leurs contacts étaient doux. Il ne le dirait jamais clairement, mais il aimait vraiment ça. Il craignait de passer pour quelqu’un de faible en pensant cela, parce qu’il se disait souvent qu’il n’avait pas besoin de tendresse, qu’il pouvait très bien passer au-dessus de ça contrairement à beaucoup d’autres personne. Mais le fait est qu’à force de se renfermer sur lui-même, il finissait par réellement en avoir besoin. Alors ce n’est pas lui qui allait dire non à ces légers baisers qui le faisaient sourire. Il se permettait même de fermer les yeux de temps en temps.

« Tu m’en vois désolé, mais je saurais me faire pardonner, tu sais.. Et si ça peut te rassurer, tu me fais beaucoup de bien. »

Et pour joindre la parole à l’acte, il avait d’une main doucement caressé le membre de Regulus. Presqu’un effleurement, mais il ne le fit pas pendant très longtemps, car après tout il serait peut-être temps de passer aux choses sérieuses. Toujours en prenant son temps, bien sûr. Il avait laissé le jeune garçon marquer sa clavicule, car ça ne le dérangeait en aucun cas et il appréciait avoir des marques pour lui rappeler ce qui s’était passé. Plutôt utile, lorsqu’il s’ennuyait en cours.

Il ne fut pas déçu lorsqu’il sentit une pression bien trop agréable sur sa verge, au contraire. Mais la seule chose qui l’exaspéra fut le fait d’être taquiné de la sorte dans son état. Enfin, il n’en voulait pas au jeune Serpentard, loin de là, et puis après tout c’était de bonne guerre. Et le but était que tous deux y prennent plaisir, non ? Regulus ne semblait pas déprécier tout ça, et Rodolphus faisait de son mieux pour ne pas exprimer trop bruyamment son plaisir. Heureusement qu’il savait se contrôler. Hm. Oui, là le plus jeune était en train de remettre en question toute la volonté qu’avait Rodolphus. Ou qu’il disait avoir. Parce qu’à l’instant même, il avait extrêmement envie de donner un franc coup de rein pour en finir. Mais ça n’avait pas assez de charme de faire ça ainsi, donc il se retenait en se mordant l’intérieur des joues. Ce gamin était décidemment l’incarnation de la tentation.

« Mais le problème, Regulus, c’est que si nous arrêtons maintenant… Je ne pense pas pouvoir m’en remettre un jour.. Et en sachant que le fait de perdre la tête n’entravera pas mes compétences pour te ravir.. »

Non, il n’avait pas perdu sa confiance en lui-même, même avec sa respiration qui semblait vouloir le lâcher dès que possible.

« De mon avis la meilleure solution est de continuer. »

Et Rodolphus donna un coup de bassin tout en tenant l’autre garçon par les hanches, de manière à entrer en lui doucement mais aussi fermement, d’une traite. Un râle lui avait échappé, avant qu’il n’embrasse à pleine bouche l’autre élève, et il n’avait plus qu’à prier pour ne pas exploser le temps qu’il restait immobile. Maintenant qu’ils y étaient, ils pouvaient prendre tout le temps. Cela ne dépendait que du jeune Black.

03/10/2014

Reggy ▲ RodoNon. Juste non.Était-ce la plus mauvaise journée de sa vie ? Sans aucun doute. Certaines pourraient rivaliser, mais elle gagnait quand même tous les records. Il avait juste envie de se coucher. Et dormir. En passant par la case douche. Ou bain. Un bain chaud. Pour pouvoir se relaxer. Avoir une chose de positive au moins dans cette journée. Cette horrible journée. Avec son horrible tête. Il n’avait pas fermé l’œil de la nuit, il avait un teint légèrement grisâtre et des cernes on ne peut plus voyantes. Avec un peu de chance, il réussirait à dormir cette nuit pour arranger ça. Même beaucoup de chances.

Soit, il voulait juste du calme. Et de la paix. Mais McGonagall ne le lâchait pas. Elle continuait de lui parler. Il n’écoutait même plus. Il n’avait pas envie d’écouter. Il avait décroché lorsqu’elle l’avait regardé avec un air où résidait une légère once de pitié. Certes, ça ne devait pas être spécialement beau à voir, mais pas au point d’en faire tout un plat. Il lâcha un léger soupir. Puis entendit vaguement le professeur lui demander ce qu’il comptait faire. Question à laquelle il répondit rapidement. Et allez savoir pourquoi, elle tint à l’accompagner jusque-là. Comme s’il avait besoin d’une police rapprochée.

Mais il ne pouvait pas s’en prendre à qui que ce soit d’autre que lui-même. Il s’était mis dans cette galère presque tout seul. Presque. Rodolphus avait quand même aidé à la chose. On allait pas se mentir. Soit. Le trajet lui sembla long. Très long. Trop long. Assez pour se remémorer en grandes lignes ce qu’il s’était passé. Si on considérait le positif, il avait pu revoir ses sœurs. Et ses parents. Mais sans se mentir, il se serait bien passé de son père. Il avait beau l’aimer, pour le coup, leurs opinions dérivaient. Et ce n’avait pas vraiment été beau à voir. Si le brun s’était contenté de se taire et d’obéir , tout ce serait bien passé. Sauf qu’il n’était pas vraiment du genre à se taire. Malheureusement. Et il avait subi. Il avait essayé de défendre ses idéaux. Essayé. Ce qui lui avait valu une gifle mémorable. Dont il arborait désormais la trace. Génial. Il chercherait sans trop tarder un baume tiens. Le lendemain. Il aurait pu aller à l’infirmerie, comme McGonagall l’avait proposé, mais flemme. Il ne se souvenait même plus de ce qu’il avait fait de Darius. Sans doute qu’il était allé au dortoir. Peut-être qu’il lui avait demandé de l’attendre. Ou que McGonagall le lui avait demandé, pour pouvoir parler au Préfet.

Fort heureusement, il voyait enfin l’entrée de la salle de bain. Le début du seul et meilleur moment de la journée allait enfin pouvoir arriver. Puis bon, il n’avait pas à s’en faire du couvre-feu, premièrement il était préfet, et deuxièmement, le professeur à ses côtés lui avait laissé la permission de rester plus tard. Que demander de plus. Strictement rien. Enfin arrivé en face de la porte, elle lui tenu encore le crachoir pendant plusieurs secondes, avant d’enfin le lâcher. Merlin merci. Elle avait même dit le mot de passe pour lui. Sans doute qu’elle avait compris qu’il était d’humeur taciturne. Il s’en excuserait un autre jour, voilà. La porte ouverte, il prit quand même la peine de la saluer, avant de rentrer. Et de s’arrêter tout aussi vite.

Pardon.

Plait-il. Non. Pourquoi. Trop de questions. Se faisait-il des idées parce qu’il était trop fatigué ? Une hallucination ? Non. Mais il aurait préféré devenir aveugle plutôt que de voir ça. Surtout que maintenant, il ne pouvait même plus faire marche arrière en faisant comme si de rien n’était. Quoique. Mais la porte était trop loin. Le mur à ses côtés par contre. Il laissa retomber une de ses épaules contre ledit mur, ce serait moins fatiguant. Et puis au passage, ferma les yeux en se pinçant l’arête du nez. Il n’allait pas non plus profiter du spectacle des deux Serpentards. Il avait déjà assez subit aujourd’hui.

« ▬ J’ai le droit de me laver tranquillement ou il faut que je la rappelle ? »

Il était juste un peu au bout de sa vie. Et s’il partait maintenant, McGonagall le croiserait sûrement et lui poserait des questions. Ce qu’il aimerait éviter. Comme il aurait aimé éviter de se retrouver en compagnie de qui que ce soit maintenant. Surtout en plein coït. Entre deux non préfets. Dans la salle de bain des préfets. Inutile de se demander comment ils avaient eu le mot de passe. Depuis l’autre jour où il avait dû s’y rendre avec Lestrange, ils ne l’avaient pas changé. Malin. Très malin.

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Toutes les réactions de Rodolphus étaient affreusement satisfaisante, de le voir ainsi se retenir, son visage se crispant sous un plaisir étouffé qu’il ne voulait pas laisser paraître. Il ne pouvait s’empêcher de sourire d’autant plus à ses mots, revenant lui voler un baiser délicat quand il n’était plus occupé à lui parler.

« Dans ce cas, Rodolphus… Je suis certain que c’est la meilleure chose à faire… »

Il eut néanmoins à peine le temps de finir sa phrase que déjà, il senti un choque de plaisir traverser ton son corps, et au bord de pousser un gémissement si fort qu’il aurait presque pu être qualifié de cris, sa bouche fut à nouveau prise par son amant. Ne se faisant pas prier d’ailleurs, il répondit tout aussi passionnément au baiser, bougeant sans plus attendre au rythme des hanches de son amant.
Il dégagea son visage du baiser de Rodolphus, haletant à chaque coup qu’il recevait tout en recommençant à griffer son dos. Il ne pouvait s’en empêcher, et il savait d’autant plus que cela ne laissait pas Rodolphus indifférant. Au bout de quelques minutes tout du moins, il était incapable de garder ses jambes correctement autour de la taille de son aîné, en laissant une tomber sur le côté, bougeant au même rythme qu’eux.
Mais bien vite, il sentit son partenaire se figé, et son visage se décomposé. Surpris, et ne comprenant pas vraiment ce qu’il se passait pour recevoir une telle réaction, il se demanda un instant si il n’avait pas une crotte qui lui pendait au nez, ou si il avait fait une tête très répugnante. Mais il comprit immédiatement quand il entendit une voix. Une voix derrière eux. Qu’il connaissait très bien. Beaucoup trop bien. Il se retourna alors, faisant face à Lysander, et avant même d’être gêné ou apeuré de s’être fait prendre en pleine acte, il remarqua la marque d’une main rouge sur sa joue, et pas une petite.

« Lysander ! »

Se retirant de l’étreinte de Rodolphus tant bien que mal, tout en glissant à moitié sur le rebord de la baignoire à cause de sa précipitation, il attrapa une serviette à la va vite pour se couvrir tant bien que mal et couru vers Lysander en sautillant légèrement sur lui-même quand il était au bord de glisser sur le carrelage. Il était mortifié de le voir dans un tel état, son cœur lui en faisait mal tant il se faisait du souci, en oubliant presque Rodolphus derrière lui. Quand il fit face à son ami, il prit automatiquement sa main libre, les yeux emplis d’inquiétude, la serrant fort entre ses petits doigts tout en toisant son camarade, enfin, surtout la gifle monumentale qu’il avait très probablement reçue, pour laisser une telle trace.

« Mon Dieu, Lysander… Qui t’as fait ça ? Tu vas bien ? Tu as pensé à te soigner ? Et à mettre de la glace dessus ! (Effleurant la trace du bout des doigts, il fronça les sourcils.) Tu devrais vraiment en prendre soin Lys, si non la douleur risque d’empirer, tu veux que je t’accompagne jusqu’à l’infirmerie ? Ça ne me gêne pas tu sais ! (Sentant son cœur au bord de sa gorge, et ses yeux déjà tout humide, Regulus ne fit que raffermir d’avantage la prise qu’il avait de la main de Lysander.) Je suis tellement désolé, Lys, j’espère que tu ne m’en veux pas, je te promets que je me ferai pardonner, mais s’il te plaît, allons soigner ta joue avant toute chose, ça m’inquiète vraiment ! »

11/07/2015

Et voilà, le moment qu’il avait tant attendu depuis le début de la journée. Même, depuis le moment où ils s’étaient donné rendez-vous ici. Et ça avait valu la peine d’attendre, d’être patient. Maintenant, Rodolphus pouvait oublier toute concentration et s’en tenir à satisfaire le jeune Serpentard. Tant qu’ils y prenaient plaisir tous les deux, c’est que tout allait pour le mieux. Il se laissait de plus en plus emporter par le plaisir, sa respiration hachée était là pour le prouver. Et à ce qu’il voyait, le plus jeune était dans le même état. Et là. L’apocalypse. Vraiment. La porte s’était ouverte, déjà ça avait suffi à le faire s’immobiliser. Et là il avait vu quelque chose d’horrible. Vraiment immonde. McGonagall. Là. LÀ. MCGONAGALL. LA VIEILLE MOCHE CHIANTE QUI PUE. OH MON DIEU, AVEC MCGUIRE. QUOI. COMMENT. MERLIN. POURQUOI. Ah mais non. Non, juste non. Argh. Oh. OH. Elle était partie. Elle avait rien vu. Hahaha. HAhahahahAHHAhaha. Pourquoi McGuire il est pas partit. Pars. Paaars. Non mais oh. Merde. Rodolphus devait avoir l’air tout aussi mortifié que le Serdaigle. Haha. Mourrons tous.

Ah bah non. Plus de Regulus. Parti. Pourquoi. Oh mon Dieu. Il en avait marre. Très marre. Extrêmement marre. Vraiment beaucoup. Le regard plus que meurtrier qu’il lança à McGuire le prouvait. Il avait une marque sur la joue ? Rien à foutre, Rodolphus pouvait lui en filer d’autres. Il venait juste de gâcher sa journée. Sa semaine. Sa VIE. Il n’allait pas s’en remettre. Il allait devenir taré et buter tout le monde. Bordel. Avec un grognement plus que mécontent, il sortit de la baignoire et alla chercher un essuie, puis partit grommeler dans son coin tout en se séchant et se rhabillant le plus rapidement possible. Il allait vraiment péter un câble. C’est possible d’être aussi frustré ? Ah bah oui visiblement. Saloperie. Conneries. Par Merlin, c’était juste pas possible. Une fois rhabillé, un peu n’importe comment certes, il s’adossa au mur, à l’autre bout de la salle. Dans l’ombre. Les bras croisé. Le regard extrêmement noir. Ouais, maintenant qu’il y pensait, c’est vrai que c’était bizarre que Lysander semble s’être pris une superbe baffe. La trace était assez grande pour deviner qu’elle venait de son paternel. S’il se souvenait bien, ça devait être ce jour-ci que McGuire devait rentrer chez lui. Ah bah voilà. Ca expliquait bien de choses. Bien fait. Lui aussi il était passé par là, et ça ne faisait que lui rappeler ce moment ; Voilà, Rodolphus était d’humeur encore plus exécrable. Et non il ne comptait plus parler avant de partir, une fois qu’il serait sûr que McGonagall ne serait plu dans les parages. Il avait déjà assez de problèmes comme ça, dont le fait de savoir comment il allait éliminer McGuire qui ne faisait que lui apporter des problèmes. Rah, tout de sa faute.

03/10/2014

Reggy ▲ RodoNon. Juste non.Pardon. Alors qu’il avait les yeux fermés , il entendit une voix un peu trop familière. Qui n’était pas celle de Lestrange. Non. C’était celle de Regulus. Bien. Très bien. Il ne voulait rien savoir. Rien du tout de leurs histoires. Le brun allait oublier. Voilà tout. Il dormirait et oublierait tout après sa douche. Tout simplement parce que son cerveau jugerait cette information trop nocive à sa personne. Il espérait en tout cas. De tout son cœur et de toute son âme. Ce qui signifiait qu’il n’était pas encore trop éreinté pour penser. Peut-être à la limite.

Cependant, il consentit à rouvrir complètement les yeux une fois que le plus jeune de ses deux interlocuteurs arriva vers lui, et lui prit la main. Seigneur, il ne l’avait presque pas entendu arriver, trop concentré à essayer d’oublier. Puis il fut assailli de questions. Toutes plus gentilles les unes que les autres. Il eut même la force d’esquisser un sourire.

« ▬ Ne t’en fais pas, je vais bien, ce n’est pas aussi douloureux que ça n’en a l’air. Et j’ai sûrement de quoi me soigner. Mais merci, c’est très gentil de ta part de proposer. »

Et il était parfaitement sincère. Il ne s’était pas attendu à ce que Regulus réagisse de la sorte. Malgré sa fatigue, il essaya d’agrandir un peu plus son sourire, comme pour mieux le rassurer. Il n’avait pas spécialement envie de déballer toute sa vie, et encore moins devant Lestrange. Lestrange le fourbe qui se cachait dans un coin là. Et qui semblait lancer des regards tout aussi sombre que l’endroit dans lequel il se trouvait. Une bougie s’était éteinte pour que ce soit aussi noir ?

Peut-être. Il préférait l’ignorer en fait. Après lui avoir rendu un regard noir tiens. C’était en partie de sa faute s’il était ici. Voilà. Alors il n’allait pas non plus faire totalement comme si de rien n’était. Quoique. Maintenant, il tenait enfin quelque chose contre lui. Si jamais le besoin s’en faisait ressentir. Même si ce n’était pas totalement dans ses habitudes de faire du chantage.

Soit. Il serra doucement à son tour les mains de Regulus, reportant son regard sur lui. Lui il était tout mignon et gentil. Et poli aussi. Il n’avait jamais cherché à l’insulter ou à le traîner dans la boue. Trop gentil. Il en oublierait presque la scène précédente. Presque.

« ▬ Je te l’assures. »

La seule chose dont il aurait vraiment besoin, c’était du sommeil. Il sentait la fatigue tomber peu à peu, et serait même trop fatigué pour riposter si l’autre là-bas au loin s’en mêlait. Ce qui relevait du miracle.

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« Vraiment… ? Tu es certain que ça ne fait pas mal… ? (Dubitatif pendant un long moment, il garda ses yeux rivé sur Lysander, se demandant bien pourquoi il regardait derrière eux, et entre autre, pourquoi, il avait soudainement très froid dans son dos, malgré la lourdeur toujours ambiante.) Bon… Si tu le dis, Lys… Mais, si ça ne va vraiment pas, n’hésite pas à venir me parler demain après-midi, d’accord ? »

Il lâcha finalement les mains de son ami, pour aller se sécher dans un coin où ni l’attrapeur, ni le serpentard ne pouvait le voir, pas tant par pudeur que pour ne pas gêner l’un et frustrer l’autre. Il se rhabilla en vitesse, faisant à peine son nœud de cravate correctement, pour aller chercher Rodolphus, qui était à l’écart dans un coin affreusement noir pour une salle de bain bien éclairé. Lui prenant la main pour qu’il arrête de grommeler comme un vieux papy ayant vu des enfants dans son jardin, il dit rapidement au revoir à Lysander sans trop s’attarder plus, et commença à marcher vers leur dortoir. L’ambiance était plutôt lourde, tout comme le silence et l’aura exécrable de Rodolphus dans son dos. Sans se retourner, ayant à la fois peur de voir son visage déçu, et de sentir affreusement coupable même si il n’en avait aucune raison, il continua à tenir par la main son aîné, le chemin n’était pas si long que ça, avec les bons raccourcis. Ils arrivèrent donc sans trop d’encombre aux cachots, devant leur salle commune, et enfin, Regulus se tourna vers Rodolphus.
Il le fixa un instant, faisant des petits ronds avec ses pouces sur le dessus de sa main, il la posa sur sa tête, encourageant le serprentard à lui caresser les cheveux par la même occasion.

« Allons, Rodolphus, arrête de faire la tête, tu me fais peine… Il n’y a pas qu’un mardi par mois tu sais, et puis, si tu veux, demain je devrais être libre après mon entraînement, je fini plus tôt que d’habitude, je suis sûr que Lysander ne me parlera même pas. (Il rit, rapprochant la main de son aîné vers son visage pour enfouir doucement sa joue dedans et embrasser sa paume, ne le quittant pas des yeux.) On pourra se reposer dans ma chambre, ou la tienne, en fermant à clé, comme ça, plus de danger, et je sais me faire silencieux, dans le pire des cas... »

Lui lançant un dernier regard tendre, il se hissa sur la pointe des pieds, appuyant ses petites mains contre les épaules de Rodolphus, lui volant un baiser doux qu’il laissa durer un moment, sachant pertinemment à quel point l’un et l’autre en avait besoin à présent. De la tendresse, après un tel traumatisme, n’importe qui en aurait voulu. Il l’approfondi petit à petit, sans aller trop loin pour ne pas exciter encore une fois Rodolphus et devoir le frustrer en rentrant dans leur salle commune, juste assez pour essayer de lui remonter le moral, ses doigts diaphanes s’enroulant une dernière fois à sa nuque, pendant que ses pieds, eux, se reposèrent sur le sol entraînant Rodolphus à sa hauteur. Finalement, Regulus le lâcha, et lui sourit une dernière fois, rajustant la cravate totalement défaite de son amant, et recoiffant ses cheveux.

« Bonne nuit, Rodolphus. »

11/07/2015

Non mais il était très bien dans son coin sombre. Le seul inconvénient était qu’on ne voie pas assez son regard assassin. Lui, furieux ? Non. Pas du tout. Mais il allait placer McGonagall en haut de sa liste de personnes à éliminer, pour commencer. Parce que c’était tout de sa faute à elle, la vielle mamie kipuh. Même si c’était aussi la faute à McGuire, qui venait d’ailleurs de lui envoyer un regard noir qui n’égalait en aucun cas le sien, c’était encore plus celle à McGonagall. Dans l’immédiat, tout ce dont avait envie le Serpentard, c’était de partir d’ici et d’aller dormir pour terminer cette journée sur une note un minimum positive.

Rodolphus n’avait même pas vu l’autre jeune Serpentard revenir vers lui, tant il était occupé à maudire telle et telle personne, les sourcils tellement froncés qu’il venait de griller toutes ses chances de ne pas avoir de rides plus tard. Rodolphus aurait bien voulu décompresser, mais rien n’y faisait. Même pas la main de Regulus tenant la sienne. Mais bon, il devait voir le côté positif, ça voulait dire qu’ils allaient repartir. Et en effet, le plus âgé se laissa entraîner jusqu’à sortit de la salle de bain. En passant devant McGuire, il ne sut se retenir de le toiser en relevant bien la tête, de manière à bien lui jeter le regard de jugement ultime. S’il n’avait pas dix-sept ans, il lui aurait même tiré la langue. Voilà. C’est tout ce qu’il méritait. Vil Serdaigle.

Sur le chemin du retour, Rodolphus ne regardait qu’à peine où il marchait. Bah non, il avait les sourcils trop froncés et les yeux trop plissés. Et il pestait. Mentalement, parce qu’il n’avait pas envie de parler. Trop frustré. Lui qui pensait que sa journée se finirait bien, il se fourrait la baguette dans l’œil. Pfut. Journée pourrie. Ça serait marrant qu’ils recroisent la vielle harpie, tiens. Au point où ils en étaient, hein, ce n’est pas comme si ça allait changer quoi que ce soit. Non il n’était pas pessimiste, il était juste de mauvaise humeur. À force de grogner, il n s’était même pas rendu compte qu’ils étaient arrivés. Enfin. Lorsque Regulus lui demanda d’arrêter de faire la tête, il essaya de faire un effort. Après tout, ce n’était pas de la faute au jeune garçon, il n’avait pas à en subir les conséquences. Et puis c’est vrai, ce n’est pas comme si c’était leur seule occasion de se voir. Ah, Rodolphus failli se remettre à pester quand il entendit le nom de McGuire. Ouais, il avait plutôt intérêt à ne pas lui parler. Vil piaf. Mais il se retint, de justesse. Il tenta même de sourire quand l’autre garçon embrassa sa paume de main. Il hocha la tête, s’étant vraiment calmé. Pouf, fini de pester. Ça devait grâce au baiser que lui donna Regulus, à croire que c’était un baiser magique. Ok, c’est parfaitement ridicule. C’est la fatigue. Mais il allait quand même mieux, et commençait même à oublier l’incident qui s’était déroulé il y a à peine quelques minutes. Sa deuxième main trouva elle aussi la joue de Regulus, pour la caresser du pouce. Bon, il essayerait de s’en remettre. Il ne promettait rien.

« Bonne nuit. »