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Lun 2 Nov - 18:49
Sartan I. Rosier
Sartan I. Rosier
4
02/11/2020
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Sartan I. Rosier


ft. Jake Gyllenhaal


Date et lieu de naissance : 13 février 1933
Groupe : Autre
Sang: Pur
Travail : Membre du Magenmagot
Maison: Ancien Serpentard
Baguette: 21,67 cm, bois d'acacia , plutôt rigide
Orientation sexuelle: Il s'en bat les reins

Petites infos sur toi

• T'aimes bien qu'on te foute la paix
• T'as plusieurs tatouages sur les doigts et le cou
• Tu ne peux pas te passer de café
•  T'aimes beaucoup trop les animaux
•  Tu laisses la plupart des animaux errants rentrer dans ton manoir
•  T'es marié depuis quelques années
•  T'as deux chiens plus ou moins du même âge, que tu prends partout où tu peux

Ton caractère

Ça peut être assez perturbant de voir le calme que t’arrives généralement à arborer, peut-être même un peu trop, arrivant à certaines occasions à te confondre avec un pan de mur, ou une plante verte particulièrement grande, alors qu’en parallèle, il t’arrive de t’emporter pour presque rien. Tu hais du plus profond de ton être les bruits parasites tel que les gens tapant répétitivement du pied, ou encore un objet qui pour une raison incongrue décide tout bonnement de se manifester. Elle n’était pas si mystérieuse que ça de ton point de vue, la disparition de l’énorme télescope que ta mère s’était offert lorsque t’avais une quatorzaine d’années. Si ce truc ne s’affaissait pas sous son propre poids petit à petit en se mettant à grincer environs toutes les dix minutes, il serait peut-être encore dans le salon du manoir aujourd’hui. Mais avec toi les problèmes, c’est plutôt simple, soit ils dégagent, soit tu les dégages. À quoi bon perdre du temps à tergiverser plus longtemps lorsqu’on sait que la conversation ne mènera nulle part.

T’es rapidement frustré, lorsque tu n’arrives pas à faire ce que tu veux, ou que quelque chose te tient tête. Une frustration que tu passes fréquemment sur les objets autour de toi. Si on tient à ses affaires, il vaut généralement mieux les éloigner de tes mains, tu ne comptes plus le nombre de tasses que t’as reposé beaucoup trop violemment que prévu, t’as de la chance d’être un sorcier et de pouvoir lancer un reparo. Sans ça, tu devrais certainement une belle petite fortune à quelques personnes. Malgré ton rang, t’es quelqu’un d’assez simple, exception faite pour ton apparence, tu ne ressens pas forcément le besoin de t’entourer d’objets coûteux ou d’étaler ta fortune. Tu sais même parfaitement bien te montrer radin dans certaines situations, encore plus avec les gens qui ne font pas partie de ta famille proche. Même avec toi-même parfois, t’as peut-être jamais été dans le besoin, mais on t’a toujours élevé en t’apprenant que tout se méritait, que si tu voulais quelque chose, tu devais travailler pour l’avoir, que ça ne tomberait pas miraculeusement du ciel.

T’es respectueux envers tes aînés et particulièrement tes parents, reconnaissant de ce qu’ils ont pu faire pour toi jusqu’à aujourd’hui, même si t’es pas toujours d’accord avec leur manière de penser ou d’agir, tu te plies à ce qu’ils te demandent ou ordonnent, encore aujourd’hui, bien que tu les vois moins souvent qu’auparavant. T’as jamais voulu leur faire honte, au contraire c’est une de tes hantises. Tu ferais tout pour eux, pour ta famille en général. Si t’as jamais vraiment demandé à être marié, ni même choisis ta femme, t’as aucune raison de te montrer de mauvaise foi, tu sais pertinemment que c’est la même chose de son côté, et que c’est plus simple pour tout le monde si vous vous entendez un minimum, autant faciliter les choses. Puis au fil du temps, t’as appris à mieux la connaître et le premier qui y toucherait, quelles que soient ses intentions, t’hésiterais pas à le défoncer.

Tu t’es trouvé une passion dans la lecture, peu importe son sujet, ça te vide pas mal l’esprit et te permet de créer ta propre bulle, chose dont t’as régulièrement besoin. T’aimes pas les endroits bondés, où tous les bruits se mélangent et forment une sorte de capharnaüm insoutenable. On ne peut pas t’enlever ta franchise, t’aimes pas tourner autour du pot, alors t’as tendance à dire tout ce qui te passe par la tête, même si c’est délicat ou dérangeant, au moins, t’es honnête, et c’est ce qui te semble quand même être le mieux. C’est pas que tu détestes l’Humanité, ou les gens en général, mais tu préfères les animaux, tu les trouves moins antipathiques et moins hypocrites. Ils ont le don de te calmer généralement, le seul risque qu’on prend de t’en présenter un, c’est que tu ne commences à moitié à gagatiser dessus.

Ton histoire

tumblr_ndheuxgW6A1qhhxd4o5_250.gifPremier et dernier enfant de cette branche de la famille Rosier, on peut dire que t’étais assez attendu par tes parents. Ça n’aurait pas été la même chose s’il s’était avéré que t’étais une fille, t’en étais bien conscient. À vrai dire, t’aurais bien aimé avoir un frère ou une sœur, qu’il soit plus grand ou plus petit, ça aurait été bien mieux que d’être le seul enfant de la maison. T’as jamais manqué de quoique ce soit et tu n’as jamais vraiment essayé non plus de faire de caprices pour avoir plus que ce que t’avais. T’étais un enfant calme, peut-être même un peu trop d’ailleurs. T’as mis un temps fou à te décider à commencer à faire usage de la parole couramment, t’aimais pas spécialement ça, et ça ne t’étais pas plus utile que ça non plus, tu savais te faire comprendre autrement. Vous avez mis un petit temps à vous rendre compte de ta semi-surdité. Si t’avais bien perçu que t’entendais mieux d’un côté que de l’autre, tu t’étais toujours dit que c’était comme ça pour tout le monde, sans chercher plus loin.  Puis ce n’était pas si handicapant que ça non plus, tu pouvais toujours demander à quelqu’un de répéter ce qu’il disait, et petit à petit tu t’étais habitué à lire sur les lèvres, même lorsque la personne se trouvait du côté de ta bonne oreille.

Puis ce n’était pas non plus comme si tu croisais énormément de monde, sauf lorsque tes parents recevaient ou t’emmenaient dans une de ces soirées. T’essayais de pas y aller en traînant les pieds, parce que tu n’avais pas très envie de te faire disputer pour quelque chose d’aussi ridicule, et en plus de ça, ça te permettait de passer un peu plus de temps en compagnie de tes parents et plus particulièrement ton père, qui travaillait la grande majorité du temps. Ta mère, il y avait des jours avec et des jours sans. Des jours où elle restait au manoir, mais détestait que tu la colles constamment, d’autres où elle passait son temps chez des amies, te laissant sous la surveillance de l’elfe de maison de la famille. Il n’était pas méchant, tu l’appréciais même, il se pliait souvent en quatre pour éviter que tu ne t’ennuies, mais c’était pas si évident que ça. Puis l’année de tes huit ans, il t’avait proposé de sortir. Non pas seulement dans votre jardin, mais un peu plus loin. Vous aviez beau être dans un coin un peu reclus de l’Ecosse, il y avait un village pas trop loin, avec des enfants.de ton âge. Tu n’avais jamais essayé de t’en approcher, ni même d’aller les voir, parce que tu te doutais que tes parents allaient te l’interdire.

T’avais pensé à décliner pendant quelques secondes, puis tu t’étais dit que ça ne ferait de mal à personne. T’avais que peu l’occasion de voir des gens de son âge, et ce serait certainement plus agréable de passer du temps avec eux. ça avait été un peu gênant au tout début, tu ne savais pas trop quoi dire, il s’agissait de moldus, tu n’étais même pas censé leur adresser la paroleTu ne savais pas exactement pourquoi t’avais décidé de transgresser une grande partie de ce que tes parents t’avaient toujours dit de ne pas faire. Mais après quelques minutes, l’ambiance s’était détendue et vous aviez joué pendant quelques heures. T’avais passé un bon moment, même si t’avais été content de rentrer. T’aurais bien voulu tout raconter à ta mère, dès qu’elle avait reposé ses pieds dans le manoir, mais tu savais pertinemment que c’était une mauvaise idée. Qu’elle n’apprécierait pas et que tu passerais un mauvais quart d’heure dans le meilleur des cas.

Même si tu t’étais dit que tu ne ressortirais plus spécialement voir les autres enfants de ton âge, tu n’avais pas résisté très longtemps à l’envie de demander à votre elfe de maison de t’y ramener. T’imaginais qu’il devait garder un œil sur toi, même s’il ne se montrait pas, ça aurait été un peu délicat et très certainement effrayant pour les autres. Au final, tu t’étais lié d’amitié avec eux, et tu revenais les voir dès que tu le pouvais. T’en profitais, en plus de ça tu pouvais découvrir plein de choses que tu ne connaissais pas.

Le temps passait, jusqu’à l’année de tes onze ans. ça n’avait surpris personne, lorsque tu avais reçu ta lettre pour Poudlard. Ton signe de magie s’était déclaré il y a longtemps, puis c’était juste dans l’ordre logique des choses. Comme t’étais de fin d’années, t’avais bien eu le temps de te préparer à la rentrée. T’avais pas spécialement hâte pour être honnête. T’avais jamais aimé l’inconnu, t’aimais pas le changement, et franchement, tu craignais te séparer de tes amis. Ça faisait tellement longtemps que vous trainiez ensemble, t’avais dû leur baratiner une histoire d’internat où tes parents voulaient absolument que tu ailles. Ça avait été le cas d’un des autres garçons du groupe, Ewan, alors tu te sentais un peu moins mal et tu te disais que le mensonge passerait plus facilement. Personne n’y avait vu que du feu, et vous vous étiez quittés avec la promesse de se revoir pendant les vacances de Noël, c’était pas si loin que ça finalement. Ça t’avait mis un peu de baume au cœur et il avait été moins lourd lorsque vous vous étiez rendu à King’s Cross. Ton père t’avais offert un hibou pour l’occasion, un Grand Duc, qui t’avait impressionné les premières heures, puis t’avais compris au fil des jours qu’il était plus qu’adorable quand on prenait la peine de lui laisser son espace vital et que non, il n’appréciait pas forcément que t’essayes de venir le caresser constamment.

Tu ne t’étais pas attendu sur le quai à ce que ta mère te fasse remarquer que quelqu’un t’appelait. En te retournant, tu t’étais attendu à beaucoup de choses, mais certainement pas à voir Ewan arriver vers toi en courant, en souriant de toutes ses dents.  T’avais pas pu t’empêcher de sourire à ton tour, un sourire qui n’avait pas réellement perduré lorsque t’avais remarqué le regard interrogateur, qui était presque immédiatement devenu désapprobateur lorsque ton homologue avait sorti un magnifique «  T’y crois toi ? On est des sorciers ! ». L’heure t’avait clairement sauvé des questions que tes aînés s’apprêtaient à te poser, sans demander ton reste, t’avais pris tes valises en t’engouffrant dans le train trop rapidement pour que ça puisse paraître naturel.

T’avais eu une certaine boule au ventre durant tout le voyage, te disant que t’aurais peut-être droit à une beuglante dès le deuxième jour de l’année scolaire, chose que t’avais très peu envie d’avoir, en aucun cas t’avais envie de te faire remarquer de la sorte. Mais Ewan t’avait plutôt bien changé les idées, te posant une tonne de questions une fois qu’il se rendit compte du statut que t’avais, et que tu baignais dans le monde magique depuis que t’étais petit. Il n’avait même pas eu l’air de te tenir rigueur du fait que tu ne leur avait jamais rien dit à ce sujet.

T’avais pas réussi à empêcher ton stress d’augmenter une fois le moment de la répartition arrivé. Même si tu te doutais que ça ne devait pas être trop contraignant de mettre le Choixpeau sur sa tête, t’avais peur qu’il puisse t’assigner une autre Maison que celle où ta famille avait toujours été. Au moment fatidique, t’avais prié Merlin et tous ses ancêtres de finir chez les Vert et Argent, et t’avais jamais été aussi soulagé de toute ta vie que lorsque t’avais pu rejoindre la table des Serpentards, espérant secrètement que ça puisse rassurer tes parents, et leur faire un minimum oublier ce qui avait pu se passer le matin même.

Énorme peine perdue, si tu n’avais heureusement pas eu de beuglante, t’avais eu droit à un énorme parchemin te rappelant un peu sèchement qui t’étais, avec la certification que vous auriez une discussion lorsque tu reviendrais au manoir et que tu n’avais pas intérêt à les décevoir d’ici là. Le message avait été on ne peut plus clair, même si ça ne t’avait pas empêché de revoir Ewan, bien qu’ayant été réparti à Gryffondor, vous aviez des cours en commun et naturellement, il était venu s’asseoir à côté de toi. Tu n’allais pas le repousser, t’aurais pas pu de toute manière, et tes parents n’étaient pas là pour vérifier non plus.

T’avais tout donné en cours, même si être le premier ne t’intéressait absolument pas, tu voulais donner le meilleur des toi-même, et si possible rendre fier tes parents. T’avais un peu plus de mal avec certains cours, ceux où il fallait surtout écouter et prendre des notes, il n’était pas rare que tu rates des mots, voir même des phrases entières, mais t’avais toujours pu compter sur Ewan pour pouvoir copier les siennes dans ces cas-là., te permettant de garder la tête hors de l’eau dans toutes les matières, voir même bien mieux que ça.  À un point où tu tu t’étais dit que grâce à ça, tes parents ne te diraient rien lors que tu rentrerais pour les vacances.

T’avais pris tout ton temps pour sortir du train, inventant un prétexte bateau pour que le Gryffondor ne t’attende pas et parte en avant. Ça avait sans doute facilité les choses, même si t’avais su sans aucun mal en revoyant tes parents, que malgré tes efforts, tu n’échapperais pas à une leçon de morale. Vous aviez à peine transplané que ça avait commencé, tu n’as jamais su combien de temps exactement t’étais resté à table à acquiescer à tout ce qu’ils avaient pu te dire, fixant tes mains plus qu’autre chose et à balancer tes pieds dans le vide. Enfin, ça c’était jusqu’à ce que l’un d’eux ne percute le tibia de ton père et que t’avais bien cru sur le moment que ta vie allait s’interrompre brutalement. Heureusement pour toi, il n’avait pas été jusque là, bien que tu sois encore persuadé aujourd’hui que l’idée de t’étriper sur place avait dû lui passer par la tête. Qu’elle avait dû fermement le reprendre lors du dîner de Noël, et qu’un de tes cousins un peu plus âgé avait amené sur la table le fait que tu traînais toujours avec ce Né-Moldu à Poudlard. Chose que tu t’étais bien gardé de leur dire jusqu’ici, leur ayant même promis lorsque tu étais rentré que tu avais tout fait pour ne plus spécialement le revoir. Le mensonge n’avait jamais été bien vu dans ta famille, alors que tu puisses leur mentir là-dessus, tu l’avais bien senti passer pendant tout le restant des vacances. Couplé à ça, une interdiction formelle de sortir et un drastique changement d’elfe de maison par la même occasion. T’as jamais su ce qu’avait bien pu devenir Toby, mais t’es pas vraiment certain d’avoir envie de savoir non plus.

T’avais été plus qu’heureux le jour de la rentrée, même si tu savais que certaines choses allaient changer, que même si tes parents ne seraient pas là, ils avaient demandé à tes cousins soi-disant de t’inclure dans leur groupe d’amis, une belle excuse pour que tu ne traines pas avec n’importe qui, cousins qui s’étaient fait une joie de rembarrer Ean lorsqu’il avait voulu naturellement se mettre à côté de toi lors du trajet, le rejetant tout bonnement de votre compartiment. T’avais rien su faire d’autre que de lui lancer un regard d’excuse et lui écrire un message que t’espérais pouvoir lui transmettre plus ou moins rapidement. C’était pas chose gagnée avec les hurluberlus qui te collaient. Qui avaient pris à cœur le fait de te trouver de meilleurs amis que le Gryffondor, d’ailleurs. Tu savais que tu ne pouvais pas dire grand-chose, que si tu ne voulais pas d’ennuis, il valait mieux que tu te taises, que tu fasses avec. Même si pour le coup, t’avais eu énormément de mal à t’intégrer dans leur groupe. Déjà parce que tu sentais bien qu’ils te jugeaient d’avoir pu traîner avec Ewan, et qu’en plus de ça, ne prenaient pas vraiment la peine d’essayer de comprendre le fait que tu n’étais juste pas capable de tout entendre en cours, préférant visiblement décréter qu’au choix t’étais stupide ou trop lent.

À la limite, tu te fichais pas mal de ce qu’ils pouvaient penser, une fois que t’étais directement allé voir les enseignants en question, ils s’étaient proposés que tu viennes les voir en fin de cours pour compléter ce qui pouvait te manquer, et au final, t’avais l’occasion de poser même plus de questions si t’en avais, dans un sens ça avait été bénéfique. De l’autre, tu ne pouvais pas te cacher le fait qu’Ewan te manquait, avec lui tu pouvais être totalement naturel, vous ne vous preniez pas la tête sur quoique ce soit. T’avais réussi à lui passer le message au détour d’un couloir, et il t’avait répondu par hibou le lendemain. C’était différent que de pouvoir passer du temps ensemble, mais vous vous écriviez régulièrement, échangiez des regards ou sourire de temps à autres. Ça avait bien fonctionné, en tout cas pendant votre première année, et même les grandes vacances qui suivirent.

T’avais espéré que ça puisse continuer comme ça, te disant que de toute manière, une fois que vous auriez quitté le château, que vous seriez en études supérieures, vous pourriez faire absolument tout ce qui vous plaisait. Mais les lettres s’étaient espacées, les regards atténués. Il s’était fait un groupe d’amis de son côté, en même temps il avait cette espèce de chaleur humaine, cette positivité qu’au fond de toi, tu savais qu’il s’en ferait extrêmement facilement. Tu ne lui en voulais absolument pas, il n’avait pas à se priver pour toi, même si tu l’enviais de pouvoir traîner avec qui il voulait, sans craindre quoique ce soit derrière.

Même si tu ne peux pas vraiment te plaindre non plus de ta scolarité. Tu passais le plus clair de ton temps le nez dans tes bouquins, faisant plus acte de présence qu’autre chose avec les personnes que tu te sentais obligé de fréquenter. Lors de ta sixième année, t’avais même réussi à décrocher le poste de préfet, un poste que tu n’avais pas spécialement l’impression de mériter, mais t’avais fait avec.

T’avais été heureux d’en finir avec tes études, t’avais même hâte de pouvoir te lancer dans quelque chose de plus ciblé, quelque chose qui te passionnait, comme les Runes, une option que t’avais prise totalement par hasard, mais à laquelle t’avais totalement accroché au final. T’avais envie de t’y spécialiser, mais absolument pas du goût de tes parents. Certes, ça pouvait faire un bon passe-temps, mais l’étudier sérieusement, et y trouver un métier ? Certainement pas. Il fallait quelque chose de plus prestigieux, quelque chose qui t’ouvrirais des portes au Ministère, pourquoi pas au Magenmagot, ou quelque chose qui demandait des années d’études incommensurables.

Alors tu t’étais spécialisé dans les sortilèges et tout ce qui était juridique, avec ça tu pouvais espérer une chance d’avoir une place en tant que tireur d’élite ou encore être membre du Magenmagot. T'aurais préféré un travail de terrain, ça te serait allé nettement mieux mais bon. T’en avais profité pour prendre ton indépendance, te louer un studio à Londres, l’ambiance était moins lourde qu’au manoir et tu t’y concentrais plus facilement. T’avais pu aussi y inviter Ewan, même si vous étiez nettement moins proches qu’avant, que t’avais l’impression d’avoir raté au moins trois guerres lorsqu’il te parlait de ses passions ou encore de ses amis. Il t’avait proposé de sortir avec eux d’ailleurs, ce que t’avais fait, un peu regretté d’ailleurs. T’avais bien senti que ta présence avait jeté un froid, que t’étais pas spécialement le bienvenu non plus, tu te doutais qu’ils ne devaient pas avoir une bonne image de toi à Poudlard, encore moins des gens avec qui tu traînais.

Tu t’es trouvé des excuses pour le fois suivantes, t’arrangeant pour ne voir que ton ami une fois de temps en temps, lorsque t’étais certain qu’il serait seul, en te concentrant à côté sur tes études. Études grâce auxquelles t’avais réussi à avoir un stage au Ministère lors de ta dernière année. T’avais accompagné quelques mois un membre du Magenmagot, dans les différntes affaires dont il devait s'occuper, ça t’avait pas mal aidé à directement décrocher un poste là-bas une fois que t’eus fini. Tu ne peux pas dire que c’est le travail de tes rêves, mais t’es conscient que ça aurait pu être bien pire, que tu t’y prends à t’y plaire de temps en temps, t’y vois pas trop le temps passer.

T’avais presque trouvé une routine, et t’aurais bien continué comme ça extrêmement longtemps si tes parents comprenant sans doute que tu ne te bougerais pas de toi-même n’avaient pas mis le sujet du mariage sur le tapis. Ça ne te disait rien, certes, mais ce n’était pas pour autant que tu n’allais absolument pas y mettre du tiens. Tu savais que ça leur tenait à cœur, que tu n’allais pas les laisser sans descendance non plus, puis de toute manière, ça ne pouvait pas être si terrible que ça. Le manoir était assez grand que pour dans le pire des cas, tu te trouves une pièce où tu te ferais ta bulle, t’avais pas besoin de plus.

Mais même si ça n’avait jamais été l’amour fou, vous avez fini par trouver un terrain d’entente au fil des années, une manière de vivre qui vous convient à tous les deux. Tu peux même dire que tu t’es attaché à elle au fil du temps. Peut-être à force de la côtoyer, ou simplement parce que t’as appris à la connaître. T'as un énorme faible pour les animaux, dès que t'as le temps et l'occasion, tu laisses de quoi boire et manger à ceux qui errent près de ton manoir, prend n'importe quel prétexte pour les faire rentrer à l'intérieur aussi quand ils n'ont pas l'air d'avoir peur des humains.

Mais il y a quelques années, des rumeurs ont commencées à se faire entendre sur ce groupuscule n’appréciant visiblement pas l’assouplissement des mœurs, de l’idée en générale du monde magique ; prônant la pureté du sang. T’en aurais bien grincé des dents, rien qu’à les entendre mais tu préférais en rester éloigné, moins t’y serais mêlé, mieux tu serais. T’avais aucune envie de prendre de camp, t’étais bien à vivre ta petite vie de ton côté, à boire beaucoup plus de café que ce qui n’est décemment recommandé. Mais c’était sans compter sur tes parents, visiblement pas pressés de devenir séniles vu comment ils ne perdent jamais le nord. Au début, ils se contentaient innocemment de te demander ton avis lorsque t’allais les voir, ou qu’ils venaient dîner chez vous. Puis c’est devenu plus sérieux. Ta place au Ministère leur serait certainement utile d’une manière ou d’une autre, tout comme tes compétences, même si t’as plus l’impression qu’avec leurs conneries tu risques de finir plus en chair à canon qu’autre chose. Mais t’avais pas vraiment d’autres choix que celui d’accepter et de faire en sorte de rejoindre leurs rangs. T’y es pas par plaisir, même si t’essayes de minimiser la chose, de positiver un tant soit peu, y a rien de pire que d’y aller totalement contre son gré, ça se verrait et t’as aucune envie que ça puisse se retourner contre toi ou ta famille.
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