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Homeless. [PV Lysander]
Lun 31 Aoû - 23:22
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Homeless
DARIUS & LYSANDER

J’étais bien partit pour passé une autre journée enfermée dans cette pièce. Hier, après la dispute entre moi et Rodolphus, je m’étais enfermé dans la salle sur demande pour cacher ma tristesse, ma colère et mon dégout envers moi-même. Ici, au moins, personne ne me trouverait. Du moins, personne que je ne voulais pas voir. Je ne voulais personne, je ne voulais que rester dans ce petit coin solitaire qui me rappelait tant ma chambre. Elle était faite à mon image, celle que j’avais le plus souvent connu : Ma chambre. Avec le piano au centre de la pièce, comme toujours. C’est fou ce que la magie peut faire. Elle peut vous remettre dans un univers que vous préférez selon votre moment. Dans un endroit que vous désirez revoir. Je ne savais pas encore ce qui m’avait prit d’aller voir Rodolphus. La colère aveugle, surement. Le désir de protéger la seule personne qui comptait réellement pour moi. Assit sur le petit banc devant mon piano, je regardais le plafond en repensant à tout les évènements.

Ma colère, qui avait entrainé par la suite toute une histoire. Le fait qu’on aille voulu se prendre à la personne la plus chère à mon cœur, qu’on aille oser lui faire du mal. Le fait d’avoir peur de la voir disparaitre, elle aussi. Les mots qui dépensait les lèvres par peur que les paroles de ton vis-à-vis soient vraies. Le poing qui part tout seul pour empêcher d’autres mots de sortir de ses lèvres. La peur. Toujours la peur. Le désir de vouloir un monde meilleur pour les personnes proches de toi. C’est ce qui me conduira sans doute un jour vers mon rôle d’Aurore. Le fait de vouloir toujours rendre ce monde meilleur, au moins pour Lysander.

Fermant lentement les yeux en soupirant, passant ma main dans mes cheveux pâles, je lâchais un long soupir. La lettre envoyée à mes parents, dont je n’avais toujours pas eu de nouvelles, mais cela ne serait plus tardée. Je n’avais jamais réussir à rendre mes parents réellement fier de moi, mais les faire regretté, ça oui. C’était si simple. Le fait de ne pas avoir reçu le badge de préfète était un très bon exemple. Mes parents avaient fait toute une histoire là-dessus. Comme si ça m’intéresse d’être un élève modèle. Vraiment? Je préfère n’avoir personne pour suivre mes erreurs. Mon envie de devenir Aurore avait encore une fois augmenté. Pouvoir rendre mes parents fiers, réellement fiers en faisant ce qu’eux n’avait jamais pu faire. Pouvoir enfin les voir sourire en s’exclamant « Lui, c’est notre fils! ». Pouvoir passé du temps avec eux, au moins une fois par semaine et non 4 fois par été. Pouvoir leur montrer que je n’avais jamais voulu être un mauvais garçon. Je ne savais plus quoi faire pour demander leur pardon, surtout après cette lettre qu’ils allaient surement bientôt découvrir le contenu. Tout ce que je voulais, c’était du temps avec eux. Protégé ceux que j’aime.

Tout ce que j’avais réussis à faire est de leur faire honte ou bien de rendre Lysander en colère par mes actes irréfléchis. Je n’avais jamais voulu une telle réaction, je n’avais jamais voulu faire ça. Je n’avais que essayé, en vain, de mettre terme au conflit avec les Lestrange, malgré ma peur de cette famille. Malgré cette peur que ma mère m’avait rentrer depuis tout jeune. Je ne sais pas ce qui m’a prit. Cette envie de vouloir le prendre dans mes bras, de lui montrer que j’étais là pour lui. Et maintenant, on était tout deux collé avec une belle lettre adressé à nos parents.

« C’est dimanche, Darius, sort un peu dehors. » Temps bénit quand ma mère pouvait encore me dire ça, quand elle venait dehors en me serrant la main dans la sienne. Puis un jour, quand on jouait ensemble, le travail a recommencé. Me souriant, elle m’a promit de revenir. Et j’ai attendu pendant des jours, serrant mon petit jouet dans mes mains. J’ai vu la porte ce fermé, et j’ai entendu, espérant qu’elle revienne. Désormais, c’est à peine si je jette un regard vers la porte. Je pense mettre finalement habitué à être seul dans cette maison, à devoir compter seulement sur ma musique et Lysander.

Rabaissant la tête lentement, je bouge un peu mes épaules pour me placer, fixant les touches de mon piano. Ça m’est devenu naturel avec le temps. Joué, apprendre, comprendre la musique. Tout m’est devenu naturel, comme un automatisme quand je ne me sens pas bien. Le moyen de me laisser sortir mes émotions, mon moyen de soupirer. Je n’ai jamais réussi à parler de moi-même ou de ce que je ressentais. La musique est mon meilleur moyen, jusqu’à présent. Le laissé me guider à travers ce que je ressens, à travers ce que je ne peux exprimer. Fixant un moment les notes, je me mis lentement à jouer, la musique venant tout seul à moi.

Mes yeux étaient fermés jusqu’à ce que j’entende un léger bruit vers ma droite qui me fait ouvrir un peu les yeux pour fixer la porte qui venait de s’ouvrir. Si je fus surpris, je ne le laissais pas paraitre, et sur le coup, je ne ressentis même rien en voyant Lysander rentrer. Le fixant un moment, je finis par baisser les yeux, continuant de jouer doucement. Quand je fais de la musique, je ne me concentre que sur l’air, sur mes émotions que je dois transmettre. Les pensées viendront après comme le comment il a trouvé cette pièce, mais là, je ne fais que joué, laissant mes doigts venir effleurer les notes. Je n’ai jamais eu besoin d’un autre repaire, mais bientôt j’aurais surement besoin de plus. De Lysander. Pour me dire « Tout vas bien, ne t’en fait pas ».

Relâchant très lentement le piano, je fixais les notes un moment, avant de soupirer brusquement passant mes mains sur mon visage en m’accotant contre mon piano, sentant bientôt mon corps être secoué de sanglots. Qu’est-ce que je fais de si mal pour me retrouvé seul?






Re: Homeless. [PV Lysander]
Mar 1 Sep - 0:59
Lysander McGuire
Lysander McGuire
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03/10/2014
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Sang: Né- Moldu
Année/ Métier: 5ème année
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Brisé. Il avait tout simplement brisé ses gestes machinaux, qui pourtant le définissaient, lui construisaient une certaine assurance, des repères sur lesquels il pouvait toujours compter, ou presque. Gestes minimes, mais auxquels il accordait une énorme importance. Il ne savait même pas exactement ce qui l’avait arrêté, devant le miroir qu’il côtoyait généralement de longues minutes durant, n’étant au grand jamais satisfait de sa coiffure. Mais pour le coup, vu la tête qu’il se payait, ce n’était certainement pas ses cheveux qui choqueraient. Il avait les traits nettement plus creusés que d’habitude, sa mâchoire ressortant légèrement, ne pouvant s’empêcher de serrer les dents, et pour couronner le tout, son estomac qui s’était décidé à protester. Et le brun n’avait pas la moindre idée de si c’était à cause du stress, ou tout simplement du nombre de repas qu’il avait tout bonnement ignoré ces derniers jours. Et au final, il s’en fichait pas mal, il avait d’autres préoccupations. Allez se poser tranquillement dans la Grande Salle avec une tête de déterré, pour aller se manger un toast, entouré de gens dont il ne voudrait même pas la présence, non merci.

Il n’avait tout simplement pas la force. Pas la force de faire semblant d’écouter ce qu’on lui dirait, sachant pertinemment qu’il penserait à autre chose. Et qu’il ne prêterait pas la moindre attention à son interlocuteur. Il n’avait plus la force de rien. Si ce n’était peut-être errer dans les couloirs. En espérant interrompre le flux incessant de ses pensées, juste pouvoir se reposer deux minutes. Histoire de se ressaisir. Il avait déjà eu du mal, énormément de mal, à ne pas se laisser submerger par le stress, après la convocation de ses parents, à essayer d’agir normalement, faire comme si de rien n’était. Extérieurement parlant, il y était plus ou moins arrivé. Même s’il ne s’était toujours pas calmé totalement en sachant qu’il devrait assister à une autre confrontation avec ses aînés.

Puis était venue l’altercation entre Darius et Rodolphus. Encore là, son stress n’était pas encore trop apparu. Nettement plus en apprenant qu’une autre lettre serait envoyée à ses parents, comble en ne trouvant pas le blond en sortant, même pas dans la Salle Commune ni le dortoir. Endroit où il avait fini par passer sa journée, réagissant au moindre bruit, espérant voir à un moment où à un autre son voisin de chambre, et petit-ami. En vain. Il n’avait pas fermé l’œil de la nuit, se rongeant les ongles, finissant par se mordre les phalanges, comme le laissait si bien voir les traces on ne peut plus présentes désormais sur ses doigts.

Il en était devenu malade. Si Darius était parti, et ne revenait plus, c’était de sa faute. Entièrement de sa faute. Il s’était emporté, et une fois de plus avait laissé sa colère parler à sa place. Pourtant, il avait réussi à se calmer vers la fin, et pensait avoir un minimum arrangé les choses. Visiblement, c’était loin d’être le cas. Maintenant, il avait juste peur. Peur d’avoir fait un faux pas de trop, et d’avoir perdu Darius. De l’avoir fait fuir. En plus de ça, dans quelques heures, il allait devoir affronter ses parents. Dans l’état où il était, il ne se donnait même pas dix secondes face à eux, pour essayer d’argumenter, et finir totalement en pleurs.

Bien qu’il ne se faisait pas d’illusions, il serait hors de question pour son père de chouiner, et il ne ferait qu’empirer la situation. Comme s’il n’en avait pas assez déjà fait. Il avait hésité un autre instant à rester dans son dortoir, ne plus jamais en bouger, mais il savait pertinemment aussi que s’il osait ne pas se rendre à son rendez-vous chez lui, qui avait été avancé suite à la lettre reçue, il pouvait tout bonnement dire adieu à cette école. Il savait parfaitement le mal que ses parents se donnaient pour en payer les frais, ce n’était certainement pas pour qu’il y fasse n’importe quoi, et qu’en plus, il se mette à leur désobéir.

Mais avant de pouvoir pleinement les affronter, il avait besoin d’une chose. Une seule. Celle de savoir si Darius voulait toujours de lui. Plus il y avait pensé, plus il s’était dit que le blond aurait tout simplement pût en avoir marre de lui. Quitte à se ramasser de plein fouet une autre nouvelle désagréable, autant être fixé. Histoire de savoir s’il pouvait tout simplement se jeter de la Tour d’Astronomie, ou s’il attendait quand même un peu, sait-on jamais que ses parents aient changés de position face à sa relation. Il s’était donc décidé à sortir enfin du dortoir, prenant toujours quelques affaires, ne comptant pas revenir avant d’être retourné de sa convocation, ne pouvant s’empêcher d’enfiler un des pulls du blond qu’il avait déjà subtilisé la veille, espérant en vain pouvoir calmer un minimum ses nerfs en ayant son odeur à ses côtés.

Certes, il était trop grand pour lui, mais une nouvelle fois, il s’agissait du dernier de ses soucis. Il ne savait même pas où aller. Alors il se contentait de marcher. En évitant le plus de monde possible. Ou du moins, les personnes qu’il connaissait. Mais il ne pouvait pas non plus éviter tous les élèves, qui se baladaient dans le château un dimanche matin. Il aurait quand même espéré pouvoir ne serait-ce qu’échapper aux remarques, durant quelques heures. Ce qui n’était visiblement pas du tout l’avis des deux élèves qu’il croisa au septième étage, commençant par tout simplement les ignorer, alors qu’ils lui demandaient, entre autre, pourquoi le blond n’était pas à ses côtés. La dernière question à poser, alors que chaque pas sans sa présence, paraissait coûter un ultime effort au brun.

La seule chose qu’il voulait éviter, c’était de s’énerver. Il en était certain, cela ne ferait que lui poser d’autres problèmes. Quitte à repasser plusieurs fois au même endroit, en faisant semblant de les ignorer, ne pouvant empêcher à ses pensées d’aller vers le blond. S’il ne le trouvait pas rapidement, ou s’il n’avait pas de nouvelles de lui, il irait tout droit à une nouvelle crise d’angoisse. Comme si celle devant les Lestrange n’avait pas suffi. Cependant, alors qu’il sentait que son calme était en train de s’échapper, il aperçut une porte, un peu plus loin, qu’il franchit sans même vraiment se faire la réflexion qu’il ne l’avait pas vue avant. Il voulait juste être tranquille, ne plus les entendre.

Mais alors qu’il avait pourtant refermé la porte plutôt violemment, elle s’était refermée sans trop de bruit. Comme si elle avait décidé de ne pas vouloir se claquer. Comme si elle ne voulait pas perturber la musique qui était en train d’être jouée. A un piano. Par la personne qu’il recherchait en l’occurrence. Le brun s’arrêta de respirer un instant, prêt à soupirer, de soulagement de l’avoir enfin trouvé, avant de croiser son regard. Et le soupir de soulagement se transforma en un coup de poignard. Ce n’était même pas un regard de reproche. Il n’avait pas réussi à déceler un quelconque sentiment. Rien. Il aurait encore préféré qu’il l’insulte.

Il sentit sa lèvre inférieure se mettre indéniablement à trembler, cherchant un instant dos à la porte la poignée. Il n’avait plus qu’une chose en tête. Sortir. Sortir et aller se faire oublier. Sortir et pourquoi pas, rentrer définitivement chez lui. Il n’avait plus rien à faire ici. Mais quelque chose l’empêchait d’appuyer sur cette clenche. La musique le retenait. Mais ce qui finit de lui déchirer le cœur, alors qu’il était déjà en pièces, fut de voir le blond arrêter de jouer du piano, et se mettre à pleurer. Son monde tout entier s’écroula à cet instant. Ou du moins, ce qu’il en restait. Inconsciemment, tout ce qu’il avait construit, absolument tout, avait été fondé sur Darius. Quoiqu’on puisse faire, il était celui qui régissait sa vie, même s’il se mettait à le haïr. Et il ne pouvait tout simplement pas rester les bras ballants en le voyant dans cet état.

Bien que sa lèvre tremblait encore un peu plus, il s’arma de la seule once de courage dont il était constitué, et se dirigea d’un pas décidé vers lui, ne s’arrêtant qu’à quelques centimètres, le prenant sans attendre dans ses bras. Le serrant comme jamais, prenant quand même le soin de ne pas lui faire mal. Même s’il n’avait pas montré signe d’un quelconque sentiment, la musique jouée était loin d’en être dénuée. Malgré le sentiment de peur qu’il ressentait, d’être rejeté, il ne put tout simplement pas le lâcher. Quitte à ce que ce soit la dernière fois, qu’elle dure le plus longtemps possible, qu’il y mette tous ses sentiments. Un geste légèrement désespéré, mais qui n’avait qu’un seul et unique but. Réconforter Darius.
Re: Homeless. [PV Lysander]
Dim 6 Sep - 23:00
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« Te rappels tu quand je te disais de ne jamais me laissé seul? De ne pas fermer les yeux sur ce que je faisais pour toi, pour vous, pour vous rendre heureux. De ne pas fermer la porte et de partir. Te rappels tu quand je te disais que je serais patient, que je t’attendrais toujours? C’était un mensonge. Je me sens seul. Revient moi, je t’en pris. Rouvre cette porte, ne me laisse pas une nouvelle fois dans mon pire cauchemar! Ne me laisse pas avec cette créature qui me suit partout, avec cette chose qui m’attrape et me traine dans une folie humaine. Il est si noir, si sombre. Il te fait sentir comme si tu étais la chose la plus sale au monde. Au bout d’un moment, il te fait comprendre que tu mérites d’être seul, que c’est toi l’erreur là-dedans. Que tu n’es pas quelqu’un de bien pour le reste des gens. Elle s’appel Solitude. Et elle est toujours là, dès que tu fermes la porte. Maman, Papa. Je vous en pris… Rouvrez cette porte. Ne me laisser pas seul. Ça me fait peur. Je n’ai jamais voulu être dans cette pièce seul. Désolé, désolé d’être l’erreur… »

La musique était la meilleure solution pour me sortir de mes passes trop… Sombre? Comme si, en pianotant, je pouvais laisser exprimer toute ma douleur d’un seul coup. Ça avait toujours marché. Depuis que je savais monter sur le banc devant mon piano, je m’étais mis à jouer. Au début, ça sonnait mal, très mal, mais lentement ça m’était venu seul, comme ça. M’aidant des livres que je pouvais trouvé, je m’étais habitué à jouer du piano. Chaque émotion trop grande pour moi, je l’exprimais dans mes chansons. C’était plus facile pour quelqu’un qui n’avait jamais apprit à réellement exprimer ses émotions. C’était plus simple ainsi.

Alors pourquoi cette fois, ça ne marchait pas? Pourquoi ma chanson ne semblait pas être assez pour laisser ma tristesse partir? Cela faisait pourtant plusieurs chansons que je jouais dans cette même pièce dans l’espoir de voir un jour ma douleur disparaitre. Qu’est-ce qui ne marchait pas? Qu’est-ce qui était si différent? Est-ce parce que cela concernait Lysander, un amour sans frontière que je n’avais jamais ressentit avant? Peut-être bien. Mais je ne voulais pas pleurer, je ne voulais pas paraitre faible devant la personne la plus importante à mes yeux.

Tout ce que je souhaitais, c’était me faire pardonner. De n’importe quel façon. Me faire pardonner et tout expliquer à Lysander. Ne plus avoir cette barrière de « Lui dire ou ne pas lui dire ». Ne plus hésité à chaque moment de ma vie. Je voulais lui faire confiance, je savais que je le pouvais. Je voulais me faire pardonner pour tout ce que j’avais fait, ne pas le perdre. Prouvé que personne ne pourrait jamais le remplacer dans mon cœur. Que pour lui, j’étais près à tout. Si je devais abandonner tout derrière moi, je le ferais pour lui. Je ferais tout pour lui. Car Lysander était, et serait, la personne la plus belle à mes yeux pour toute ma vie. Rien ne pourrait jamais le remplacer. Rien ni personne.

Quand j’ai finis ma musique, je me suis tout simplement laissé retombé. Laissé tombé tout la tension que j’avais accumulé depuis longtemps, bien avant la crise avec Lysander, même. Je n’avais juste pas réussir à tout retenir quand j’avais vu l’être que j’aimais tant franchir cette porte pour arrivé dans mon monde secret. Mon monde qu’il découvrait pour la première fois comme j’avais toujours essayé de lui cacher pour lui montrer que j’étais fort. Comme si je voulais lui prouvé que ma plus grande peur n’était pas de le voir un jour fermé la porte comme mes parents, me laissant seul avec ce monstre qui se nommait Solitude. Mais je n’y arrivais plus. Je n’arrivais plus à retenir mes sanglots incontrôlables, alors que je le voyais approcher lentement de moi. Quelque chose en moi c’était complètement brisé en milles morceaux, réduisant mon cœur en néant. Je ne savais plus comment réagir en le voyant venir lentement s’assoir à mes côtés. Pendant un moment, j’ai eu peur, avant de le voir s’approcher pour me prendre dans ses bras. C’était tellement chaud et réconfortant que j’en fus tout chamboulé. Le prenant contre moi rapidement, je l’attirais contre mon torse pour venir le prendre avec force dans mes bras à mon tour.

« Ne me laisse pas, Lys’… Je t’en pris, ne fait pas comme tout le monde… »

Posant ma tête contre son épaule, je secouais la tête en pleurant, venant le rapprocher le plus possible de mon corps, comme s’il pouvait partir à tout moment. Je ne pouvais pas l’accepter de le voir partir lui aussi. Pas après tout ce chemin parcouru ensemble.




Re: Homeless. [PV Lysander]
Lun 7 Sep - 0:42
Lysander McGuire
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Le materner. C’était tout ce qu’il voulait faire, en le voyant dans cet état. Et tout ce dont il avait besoin. Tout comme il avait besoin de savoir s’il ne le rejetait pas, s’il voulait bien encore de lui. Mais même sans le savoir, il avait eu besoin de le prendre dans ses bras, de le serrer contre lui, comme pour le rassurer. Il pouvait le haïr, du plus profond de son âme, le brun resterait là, pour le soutenir s’il en avait besoin. Parce qu’il était tout simplement incapable de pouvoir vivre sans lui, sans le savoir heureux. Qu’il ne l’aime plus, serait une chose, qu’il aurait du mal à accepter, beaucoup de mal, mais qu’il pouvait encore à la limite laisser passer, si le blond en ressortait heureux. Et qu’il était certain qu’il l’était. Ce qui ne semblait pas vraiment être le cas actuellement. Contre toute attente, Darius le prit contre lui passant ses bras autour de lui, le serrant à son tour.

Ce qui eut pour effet de faire lâcher un léger sanglot au plus jeune. Silencieux, de soulagement. Il aurait pu en pleurer, de contentement. De savoir qu’il ne lui ne voulait pas au point de le rejeter. Qu’au contraire, il cherchait à l’attirer à lui. Qu’il le serrait contre lui. Comme si tout pouvait redevenir comme avant. Il lui redonnait tous ses espoirs. De pouvoir construire sa vie avec lui. Avec ses bras. Mais pour le moment, sa préoccupation première, était de consoler son partenaire, l’homme de sa vie. Le rassurer. Le garder contre lui. Rester contre lui. Et ne plus penser à rien d’autre, si ce n’était qu’eux. Se retrouver. Et s’attacher encore plus à l’autre qu’auparavant. Le serrant à son tour contre lui, passant une de ses mains dans la masse de cheveux blond sur son épaule, Lysander pencha légèrement la tête, pour la poser doucement sur celle de son interlocuteur quelques instants.


« ▬ …Crétin. »


C’était loin d’être offensant, le ton sur lequel il l’avait dit, ainsi que le léger sourire apparent sur ses lèvres, le prouvait bien. Il ne pouvait de toute façon pas l’insulter de sang-froid. Et personne ne pourrait. Au risque d’avoir sur le dos l’espèce rare qu’était le brun assez en colère pour pouvoir s’attaquer physiquement à quelqu’un d’autre. Mais personne, personne, ne pouvait insulter, ou faire quoique ce soit à son Darius. Point. Fin de la discussion. Relevant légèrement la tête, et continuant de lui caresser les cheveux, il le serra un peu plus contre lui, de son bras toujours autour du plus âgé, avant d’aller enfouir sa tête à son tour dans ses cheveux. Parfum familier, agréable. Qui le suivait grâce au pull qu’il portait, appartenant au blond, mais qui commençait malheureusement à perdre cette odeur tant recherchée par le brun.


« ▬ Mais tu es mon crétin. »


Autant mettre de suite les choses au point. En insistant sur la possession. A lui. Rien qu’à lui, voilà tout. Maintenant, il pouvait arrêter de stresser, décompresser. Il l’avait enfin retrouvé, il savait où il était. Et mieux que ça, il se retrouvait dans ses bras. Il n’aurait rien put demander de plus. Si ce n’était pouvoir le consoler. Laissant sa main descendre jusqu’à sa joue, la caressant lentement, Lysander baissa un instant le regard, sans pour autant relâcher un seul instant la prise qu’il avait sur Darius. Beaucoup trop précieuse.


« ▬ Ne me laisse plus jamais sans nouvelles de toi, ou je te promets que je finirai par faire une crise cardiaque. »


Il savait parfaitement qu’il ne pouvait pas le suivre 24h sur 24, même s’il l’aurait bien fait, que le blond, à un moment ou à un autre, aurait besoin sans doute de liberté, ne serait-ce que quelques instants, et il était prêt à la lui donner, à une seule condition, savoir s’il allait bien. Avoir des nouvelles. Savoir ce qu’il faisait. Non pas qu’il ne lui faisait pas confiance, mais juste pour se rassurer. Se rassurer du bien-être du plus âgé. Se mordant un instant la lèvre inférieure, le plus jeune finit par plonger son regard dans le bleuté de son interlocuteur, le soutenant.


« ▬ Je… ne peux pas vivre sans toi. »


Et Merlin seul savait ô combien cette phrase pouvait lui coûter à dire. Non pas par honte, mais simplement qu’il lui fallait mettre sa fierté de côté, lui qui s’était toujours démené et coupé en quatre pour tout faire seul, satisfaire tout le monde. Admettre enfin qu’il avait besoin de quelqu’un, était loin d’être chose aisée pour lui. Sentant le rouge lui monter aux joues, il préféra se pencher vers le blond, le serrant un peu plus contre lui, lui embrassant tendrement la joue.


« ▬ Jamais. Ô grand jamais je ne te laisserai Darius. Sous aucun prétexte. Parce que je t’aime, plus que tout, et rien, strictement rien ne pourra me faire changer d’avis, ni personne. Rien ne pourra éteindre les sentiments que j’ai pour toi, mets-toi ça bien dans la tête. Tant que je vivrai, je serai toujours là pour toi. Toujours. »


Discours qui pouvait bien paraître ridicule venant d’un adolescent d’une quinzaine d’année, mais il ss’en fichait royalement. Il le pensait vraiment. Et il savait au fond de lui-même que tout était véridique. Serrant un peu plus le vêtement de son petit-ami, il ferma les yeux une nouvelle fois, inspirant son parfum.


« ▬ …Tu m’as manqué, Darius. »


Et encore. C’était un euphémisme que de dire manqué. Mais inutile de le préciser, il le saurait en temps voulu. Sans doute tout en détail. Etant donné qu’il avait tout écrit dans la lettre destinée au plus âgé, qu’il n’avait pas eu le temps encore de donner à un hibou de la volière. Mais ce n’était pas pour ça qu’il ne la lui donnerait pas. C’était trop important pour qu’il saute un jour, quitte à la lui donner en main propre, chose qu’ils n’avaient jusqu’alor jamais faite.
Re: Homeless. [PV Lysander]
Ven 18 Sep - 7:25
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« On crée ces souvenirs pour nous-mêmes » Je me rappel parfaitement de tout ses moments avec mes parents, les gardant contre moi comme des précieux souvenirs. Les seuls que j’ai avec eux. Les souvenirs sont ce qui forme ce que tu deviendras plus tard. Tes souvenirs, tes valeurs et tes actions, c’est ce qui te définit, ce qui te définira toujours. Tu peux effacer des mots, pas de souvenirs. Tu peux bruler un livre, pas rattraper tes actions. Tu peux caché tes sentiments, pas tes valeurs. Il y a des choses comme ça qui resteront jamais en toi, qui seront comme une prison, mais aussi une barrière face au monde. Ça serra… toi. Chacun de tes souvenirs, heureux ou non, font partit de toi. Chaque jour, notre corps, notre pensée évolue. Chaque jour, l’être humain change. C’est le cycle naturel des choses. On pense différemment d’un moment à un autre, on réfléchit, on comprend… Et on change à chaque jour. C’est ainsi que l’être humain a été fait. On ne peut s’échapper à la nature humaine, après tout. Je me rappel parfaitement de chaque fois que la porte se refermait, me laissant seul. Encore une fois. Et je ne m’autorise pas à perdre Lysander en plus.

« Je me souviens que tu me disais : ne me laisse pas seule ici » Et pourtant, c’était toi qui refermait toujours la porte, toi qui me laissait tombé. Je ne peux tout simplement pas me dire qu’un jour, Lysandre ferra peut-être la même chose. Comment pourrais-je survivre sans lui ? Sans ses caresses, ses baiser, sa façon de me materner ainsi que je n’ai, avant ça, jamais connu. Je veux être son crétin, comme il le dit si bien, pour toujours. Je n’ai pas besoin d’appartenir à quelqu’un d’autre, je veux simplement être à lui, à Lysandre, autant que lui est à moi. Je n’ai pas besoin de paroles rassurantes ou de savoir si quelqu’un d’autre a autant besoin de moi, je veux simplement savoir que pour lui je suis important.

« On garde cet amour dans une photographie » J’aimais le voir porté mes chandails, savoir qu’il avait en permanence sur lui qui me rappelait, et aux autres, qu’il était à moi. Savoir qu’il le serait toujours. Mes mains venant s’enrouler autour de sa hanche pour venir le serrer contre moi, je me laisse lentement tombé sur le banc du piano, respirant lentement, couché dessus en serrant mon petit-ami contre moi. Je sais que je ne pourrais jamais être en paix avec mes démons, jamais certain qu’il allait rester avec moi, mais entendre les paroles de Lysandre, à ce moment précis, ne pouvait que me rassurer.

« Aimer peut faire mal, aimer peut faire mal parfois ». Oui, et alors ? L’amour peut faire mal, souvent même, mais je veux qu’elle reste ainsi, précieuse à mon cœur, qu’elle reste ce qui me fait sentir le plus vivant. Après tout, la douleur te fait rappeler à chaque moment que tu es humain, non ? La douleur te rappel que tu es humain. Et l’amour te rappel que tu vis. C’est ainsi. Je ne veux jamais que notre amour, à moi et Lysandre, devienne autre chose que cet amour doux et parfois douloureux. Il ne peut devenir que plus puissant encore. Parfois, on se chicanera, on ne serra pas toujours sous le même pied d’égalité, mais on serra que souvent nos désaccords seront enflammés par le simple fait de voir notre âme sœur avoir mal.

« Aimer peut guérir, aimer peut réparer ton âme » Comme tu couds un tissu après un autre, l’amour répare tes plais ouvertes. L’amour te redonne une chance de vivre, de recommencer à zéro. L’amour te rappel de continuer à te battre, d’avancer, de ne jamais reculer. L’amour m’a réparé. Elle a réparé ses plais ouvertes de voir ma famille partir sans pouvoir leur dire ce que je ressentais. L’amour m’a apporté ce que je n’avais jamais eu réellement : Une famille.

« Tu ne seras jamais seule, attends que je rentre à la maison » Je souris un peu à sa phrase, très tendrement, venant passer sa main dans ses cheveux. Moi aussi, j’ai cru mourir en ne sachant pas où il était, malgré que cela ne fasse pas longtemps que nous avons été séparé, j’ai l’impression que ça fait des mois que je n’ai pas eu de nouvelles de lui. Moi aussi, il m’a manqué. Manqué comme jamais, manqué comme il n’est pas permit. Je suis juste heureux, heureux de le voir enfin dans mes bras. De savoir qu’il va bien, qu’il est toujours là à m’aimer comme si rien ne c’était passé. Je l’aime, je l’aime tellement. Je ne veux jamais le quitter. Je suis tellement heureux, heureux de l’avoir dans mes bras que j’en aurais envie de pleurer de joie. Je ne veux jamais le voir partir…

« Tu penses réellement que moi je pourrais un jour vivre sans toi ? Crétin toi-même…» , lui dis-je doucement, en souriant, approchant mes lèvres des siennes pour l’embrasser tendrement.

« Quand je m'en irai, je me rappellerai de la façon dont tu m'as embrassé » Ce baiser me rappela la première fois que nous nous étions embrassés, avoué à l’autre. Chacun de nos baiser me rappel notre amour, notre douceur, notre folie… J’aimerais pouvoir gardé mes lèvres sur les siennes tout le temps. Pouvoir gardé cette amour précieux comme il est maintenant, que jamais personne n’aille le droit de nous séparé. J’ai peur, peur de te voir partir. Alors je m’accroche à ses baiser, ses baisers pleins d’espoirs et de tendresse. Je m’accroche à toi.

« Tu es mieux de ne jamais partir comme mes parents, idiot… »

« A côté des battements de ton cœur, là où je devrais être » Une promesse, que je me fais autant à moi-même qu’à lui. Je ne le laisserais jamais partir, pas lui. Il n’en a aucun droit. Je lui dirais chaque jour combien je l’aime, si je le dois. Je ne le laisserais pas me fuir comme mes parents ont fait. Je le garderais contre moi. Tout le temps. Et un jour, je pourrais enfin avoir confiance en moi. Avoir confiance qu’il ne partira pas. Quand la douleur s’en irait, je me ferais confiance. Tant de mots à dire et ne pas trouvé comment les expliquer. Avec la musique, c’est facile, avec les mots, ce l’est moins.

« J’ai toujours été seul… Alors que toi tu avais une famille qui restait toujours à tes côtés, des sœurs que j’imagine adorables et des parents aimant, moi je devais… Supporter le fait de passé seulement une semaine avec eux durant les vacances. Et une durant Noël. Je devais supporter le fait de voir toujours la porte se fermé derrière eux et devoir arpenter cette maison, seul… Toujours. Je me rappel parfaitement de… cette maison vide et de cette sensation d’être… la faute de tout ça. Et souvent, quand on se voit, c’est pour me reprocher de ne pas avoir mérité le titre de préfet… Ou de ne pas avoir décrocher un optimal en telle matière… »




Re: Homeless. [PV Lysander]
Sam 19 Sep - 23:52
Lysander McGuire
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Il ne s’était jamais senti aussi mal que durant ces dernières 24 heures. Voir même cette semaine. La seule et unique chose qui avait réellement compté jusqu’à présent pour lui, avait été ses proches, ainsi que la fierté que ses parents pouvaient avoir de lui. Leur obéir au doigt et à l’œil. Surpasser leurs espérances. Et il avait tout ruiné en quelques instants, ou presque. Tout ça, à cause d’une histoire de bousculade dans les couloirs. Il savait pourquoi il avait répondu à Lestrange, et ne regrettait franchement pas de l’avoir fait, hors de question de le laisser dire, mais il ne savait pas pourquoi il avait laissé la situation déraper autant. Dès le moment où il l’avait tiré par la cravate dans les escaliers, il aurait dû essayer d’arrêter net. Mais s’il y avait bien quelque chose qu’il ne pouvait pas faire, c’était mettre sa fierté de côté. Il ne pouvait tout simplement pas laisser qui que ce soit critiquer sa famille. Le critiquer passait encore, il pouvait passer au-dessus, mais certainement pas sa famille. C’était la dernière chose que l’on pouvait critiquer. Peut-être que s’il prenait le temps d’expliquer le pourquoi du comment à ses parents, ils comprendraient, et lui pardonnerait ?

Ahaha, non. Dans l’équation entrait Darius. Il était certain que son père aurait oublié toute histoire de quelconque bagarre pour l’histoire avec le blond. Et il mourrait. Fin. Son futur dans quelques heures. Il ne savait même pas pourquoi il s’en faisait de la rencontre avec ses parents, en sachant parfaitement qu’il allait juste morfler. Il préférerait encore mourir, ce serait moins éprouvant. Mais il n’avait tout simplement pas le courage de toute manière d’en finir lui-même avec sa vie. Tout comme il n’avait pas le courage de faire comme s’il avait oublié le rendez-vous.

La seule chose qui lui permettait désormais d’arrêter de stresser à tout bout de champ, était premièrement l’odeur du pull de Darius, la présence de ce dernier, et surtout l’étreinte qu’ils venaient d’avoir. Ressentir ses mains sur lui, cette légère pression. Son corps sur le sien. Sa chaleur. Se mordant légèrement les lèvres, il se blottit un peu plus contre lui, arborant un léger sourire. Il était bien, très bien couché sur lui. La meilleure des places. Il ne voulait plus la quitter. Il ne voulait plus le quitter. Jamais. Ils allaient très certainement avoir encore quelques embrouilles à l’avenir, mais ce n’était pas pour  ça qu’il lâcherait tout. Au contraire. Au moins, ici, il avait compris que si l’un et l’autre s’étaient plus exprimés, tout aurait été un peu mieux. Même s’ils n’aimaient ni l’un ni l’autre vraiment parler, c’était indispensable à certains moments.

Sa respiration se calma un peu plus, en sentant la main du plus âgé parcourir ses cheveux, finissant de le mettre totalement à l’aise, comme si jamais rien ne s’était passé. Il l’avait retrouvé. C’était le principal. Riant légèrement à sa phrase, il s’arrêta assez rapidement, pour pouvoir lui rendre son baiser, penchant légèrement la tête. Il n’aurait jamais pu rêver mieux que lui. Il était le seul et l’unique. Jamais il ne pourrait le laisser tomber, quoiqu’il arrive. C’est alors qu’il parla de ses parents. Et c’était bien la première fois que le brun le voyait les mentionner. Certes, il avait été curieux, mais n’avait jamais posé de quelconques questions. Il n’aurait jamais osé s’introduire dans la vie privée du blond sans son consentement. Il préférait le laisser parler. Comme il allait le faire maintenant. Sans dire un mot de plus, il se contenta de le regarder, soutenant son regard, prêt à l’écouter. Il n’attendait que ça.

Au fur et à mesure qu’il parlait, Lysander resserra légèrement l’emprise qu’il avait sur son interlocuteur. Même si leur situation était totalement opposée, il pouvait totalement comprendre son sentiment de solitude. Bien que lui ne le ressente uniquement à la rentrée ou au retour de vacances, lorsqu’il était forcé de quitter sa famille pour pouvoir continuer ses études. Et encore, ces derniers temps, il s’en remettait plutôt assez vite, grâce à Darius. Même s’il se sentait mal, mal pour lui, il ne pouvait dans un sens, s’empêcher d’être un minimum heureux, tout simplement parce qu’il se confiait à lui, pour la première fois, sur sa famille. Il s’ouvrait. Lui faisait confiance. Il n’aurait pas pu demander mieux. Pas pu demander mieux, pour essayer de lui venir en aide. Il savait que le blond arborait bonne figure, et faisait souvent comme si de rien n’était. Comme si tout allait bien. Ce qui n’était bien évidement pas le cas.

Il voulait lui montrer qu’il serait toujours là pour lui. Quoiqu’il arrive. Il ne le quitterait pas. Ne l’abandonnerait pas. Et ne demanderait pas non plus grand-chose de lui, si ce n’était de l’amour en retour. Il ne pouvait de toute façon pas espérer mieux de lui, de toute manière, vu qu’il était parfait à ses yeux. Tout en restant serré contre lui, il se mordit une nouvelle fois légèrement les lèvres. Il savait que le titre de préfet était convoité, mais il ne savait pas qu’il l’avait été, en quelque sorte, par Darius. Depuis le début de sa troisième année, en sachant que tout se jouerait durant les vacances entre sa quatrième et sa cinquième, il avait absolument tout donné pour que le titre lui revienne, essayant d’avoir un comportement irréprochable, essayant de décrocher les meilleures notes possibles. Le tout en jonglant à partir de la quatrième avec ses entraînements de Quidditch, et le temps qu’il passait en compagnie de Darius. Hormis lesdits derniers moments, cela avait été loin d’être une partie de plaisir, mais il aurait tout fait, absolument tout, pour avoir ses chances d’accéder à ce titre. Et il avait fini par l’obtenir. Il avait été plus qu’heureux en l’apprenant, et avait impatiemment attendu le retour de ses parents pour pouvoir le leur annoncer. Une récompense de mois de travail intensifs. Et il n’avait rien relâché. Hors de question de se laisser aller, même si ces dernières semaines il avait peut-être travaillé moins qu’à son habitude. Il se reprendrait, cela ne faisait aucun doute. Mais il consacrerait plus de temps à Darius. Ou plutôt, travaillerait en sa présence. Il voulait encore moins le lâcher maintenant qu’il avait pu se confier à lui.


« ▬ Je ne pourrai certainement rien faire pour ce qu’il s’est passé, mais à l’avenir, on pourra avancer en…fondant notre propre famille. »


Allant chercher l’une de ses mains, il alla entrelacer ses doigts aux siens, les serrant dans une promesse. Il était certain qu’il ne le lâcherait pas. Pour rien au monde. Encore plus maintenant. Se penchant légèrement plus sur lui, il alla lui embrasser la joue, tendrement, fermant les yeux une nouvelle fois. Comme pour se sentir plus proche de lui.


« ▬ Pour les prochaines vacances, je te prends en otage chez moi, pas de discussion possible. »


Hors de question de le laisser seul chez lui une nouvelle fois. Il ne voulait pas le laisser dans sa solitude, encore moins depuis qu’ils étaient ensemble. Il savait qu’il ne supporterait pas d’être trop longtemps éloigné de lui. Qu’il aurait besoin de sa présence. Mais même s’i le souhaitait de tout son être, il y avait toujours un mais.


« ▬ Si j’arrive à convaincre mes parents. »


Ahaha. Ce qui était loin d’être gagné. Surtout qu’il se doutait extrêmement bien que le demander aujourd’hui ne ferait qu’envenimer les choses. Son père serait sûrement de mauvaise humeur, inutile de rajouter de l’huile sur le feu. Il s’était déjà ramassé une gifle de sa part, inutile d’en redemander plus, en sachant qu’il n’irait pas de main morte. Il fallait espérer qu’il en serait épargné au moins lors de cet après-midi. En attendant, autant se blottir encore un peu plus contre le blond, tant qu’il en est encore temps. Et en profiter. Tout en essayant le plus possible de le rassurer. Il n’avait aucun moyen, si ce n’était sa parole, qu’il ne le quitterait jamais. Qu’il ne pourrait tout simplement pas le faire.
Re: Homeless. [PV Lysander]
Jeu 8 Oct - 21:47
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« Quand je ne pourrais plus te soulever, Est-ce que ta bouche se souviendra encore du goût de mon amour. » Si je pouvais passé mon temps à t’embrasser, à conquérir ton cœur, à le prendre dans mes mains chaudes pour le garder en moi. Si je pouvais passé mon temps à aimer ce que tu es, ce que je voie devant moi. Si je pouvais passé mon temps à devoir te porter dans mes bras, à pouvoir effleurer tes lèvres, à pouvoir sentir chacun de tes courbes sous mes doigts. Pouvoir me rappeler de chacun de tes mots, de ton amour pour moi, et quand nous aurons 70 ans, que tu sois encore là debout à côté de moi. Si je pouvais passé mon temps avec toi, à t’aimer comme tu le méritais, je le ferais. Je t’épouserais là, sur le seuil de Poudlard, dans la grande salle, dans la salle sur demande, dans la salle que tu voudras. Je t’épouserais maintenant si nous ne devrions pas nous soumettre à ce que nous appelons « devenir adulte » et avoir des responsabilités. Si je pouvais, je te prendrais maintenant et je m’enfuirais avec toi. Ne jamais à avoir à faire face à mes parents, que notre amour ne doit jamais détruit à cause de ce qui nous entoure. Que je n’aille plus cette peur que la porte se renferme et que tu t’en ailles, comme tout le monde s’en est allé. Que quelque chose nous sépare brusquement, car je ne mérite peut-être pas la douceur de tes mains sur moi. Que quelqu’un nous séparé parce qu’il n’accepte pas notre façon de vivre. Je sais que moi, je t’aimerais toujours, même quand tu changeras d’apparence, car ton âme serra toujours pur, mais toi, m’aimera-tu toujours ? Ou quelque chose arrivera et on serra obligé de se séparer ? J’ai peur, peur de cette porte qui pourrait se renfermer. Je veux t’aimer pour toujours…

« Les gens tombent amoureux de façon étrange, Peut-être juste le contact d'une main, Hé bien moi, je tombe amoureux de toi chaque jour. » Ta peau touchant la mienne, nos corps s’effleurant, le tien venant se presser sur le mien avec douceur. Je suis couché sur le banc du piano, toi sur moi, et je ne peux que me sentir bien. Je voudrais que le temps s’arrête, que ce moment dur à jamais, comme ça, je n’aurais plus peur que tu t’en ailles. Garde moi, garde moi en toi, Lysander. Fais moi tout ce que tu veux, mais garde moi. Je ne pourrais supporter de devoir vivre sans toi. Si je dois me faire petit, je me ferais petit, mais ne referme jamais la porte comme mes parents. Ne me laisse pas ainsi, seul, délaissé de tous, ne me laisse pas me faire sentir mal encore. Je t’attendrais à la maison quoiqu’il arrive, mais permet moi de resté à tes côtés, à pouvoir profité de ta chaleur, de tes mains, de toi.

« Donc chéri maintenant, Prends-moi dans tes bras affectueux. » Je peux sentir ta main passée dans mes cheveux, ta main venir prendre la mien pour enlacer mes doigts aux tiens. Je peux sentir ton corps se pressé aux miens, je peux sentir mes larmes se calmait au fur et à mesure que je te sens proche de moi, que je te ressens encore une fois contre moi. Si je pouvais te garder sur moi tout le temps, gardé ta présence chaude. Je te sens me rassure, le simple fait que tu sois avec moi fait lentement disparaître mes larmes. Je ne me suis jamais confié à personne, tu es le premier et j’en suis fier. Fier de pouvoir me confié ainsi à la personne qui compte le plus pour moi. Fier de pouvoir te montrer ainsi la confiance que j’ai en toi et l’amour que j’éprouve à ton égard.

« Que peut-être nous avons trouvé l'amour là où nous sommes. » À Poudlard, dans ces grandes salles immenses, nous avons trouvé l’amour l’un pour l’autre. D’abord par écrit, jusqu’à ne plus pouvoir se passé une journée de l’autre. Notre amour avait grandit, lentement mais sûrement, au fil des années, pour devenir un lien incassable, un lien plus fort que tout ce qui pouvait nous unir. Nous nous aimions, et c’était l’importance. J’étais fier de pouvoir me dire « le petit-ami de Lysander », j’étais fier de pouvoir n’être qu’à toi. J’étais fier de t’aimer et je le serais toujours. J’étais fier de pouvoir me compte dans les personnes les plus importantes de ton entourage, fier de sentir ta présence dès le matin. Je n’aurais rien voulu de plus que toi. Malgré que j’avais peur, peur que nous finissions par devoir nous séparer, j’étais fier de pouvoir t’aimer. J’avais peur, peur de la solitude, peur de ce que le futur me donnerait, peur que tu t’en ailles, mais j’imagine que lentement, nous allons apprendre à nous faire réellement confiance – confiance en couple – pour savoir que l’autre resterait à jamais. Un jour, ma peur que j’avais toujours accumulée en moi finirait par s’adoucir. Je te le promets.

« Quand mes mains ne joueront plus les cordes de la même façon, Je sais que tu m'aimeras encore de la même façon. » Je sens ta main venir cherché la mienne et je les laisse se prendre, se chercher, s’entrelacer dans un doux amour, relevant mes yeux vers les tiens. Notre propre famille. C’est tout ce que je veux, pouvoir vivre avec toi, ensemble, dans une maison que nous aurons choisit. Pouvoir vivre à tes côtés, pouvoir rentrer du travail et te voir, c’est tout ce que je voulais.

« Oui… Un jour, nous pourrons enfin vivre ensemble. C’est tout ce que je veux, Lysander… Et pouvoir enfin fondre notre propre famille. »

Mon autre bras valide vient entourer sa taille pour le serrer contre moi, le regardant avec amour, le regard brillant de douceur et d’amour. Si je pouvais, je le garderais toujours ainsi dans mes bras, pouvoir sentir son odeur contre moi, mélangé à la mienne. Et un jour, nous aurons des enfants, des enfants que nous pourrons aimer à notre tour. Et nous vivrons heureux. C’est tout ce que je voulais. Je rigolais un peu à sa phrase, doucement, attendrit, venant le serrer dans mes bras avec force.

« Convaincre tes parents, Mh. Ce n’est jamais chose aisé, ça… »

Je viens doucement passer ma main dans ses cheveux, rapprochant son visage du mien, prenant ses lèvres contre les miennes, fermant les yeux pour le sentir dans mes bras, sur mes lèvres, sa chaleur contre la mienne.

« Si tu veux, je viendrais avec toi les voir… Je te suivrais partout si le veux, je te le promet. Je ferais tout pour toi, absolument tout. »

Et nous avons trouvé l'amour juste là où nous sommes.





Re: Homeless. [PV Lysander]
Ven 16 Oct - 23:31
Lysander McGuire
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Présence tellement rassurante qu’était celle de Darius en cet instant présent. Il le savait parfaitement il était le seul à pouvoir le calmer, à le rendre si serein, malgré ce qui pouvait l’attendre. Il ne pouvait que se sentir totalement bien à ses côtés, en sachant qu’il n’y avait plus rien de négatif entre eux, que le blond voulait encore bien de lui. Qu’il ne le détestait pas. Qu’il ne le fuyait pas. Qu’il lui pardonnait. Pardonner. Il l’avait sans doute fait à plusieurs reprises, mais jamais avec autant de sincérité. Surtout qu’il était tout autant fautif que le blond dans l’histoire. Mais plus que ça, il s’était confié à lui. Alors qu’il n’avait pas l’habitude de faire, ce qui était sans doute le plus touchant. Voir qu’il lui faisait assez confiance pour lui dire ce qu’il ressentait, mettre des mots sur ses sentiments. Ils étaient totalement différents, et c’était peut-être bien ce qui les avait autant rapprochés. Même s’il avait appris à mettre bon nombre de mots sur ses sentiments depuis son plus jeune âge, ce n’était pas pour ça qu’il avait appris à dire ce qu’il ressentait à chaque fois. Au contraire, il s’était lui-même poussé à penser d’abord aux autres. A faire de leur bonheur, son bonheur. A s’oublier. On pourrait dire tout ce que l’on voudrait, il ne se considérerait jamais comme étant important, et préférerait sans doute encore penser à son pire ennemi que de commencer à penser à ce qu’il pourrait faire pour son propre bonheur. Excepté si cela concernait Darius. Il avait très vite remarqué qu’il aurait tout donné pour rester avec lui. Et qu’il ne sacrifierait sa place pour rien au monde.

Et il s’en était encore plus rendu compte en ce dernier jour. Il ne pouvait tout simplement plus vivre sans lui. Sans savoir qu’il l’aimait, qu’il était à ses côtés.  Ou plutôt, il avait besoin de le savoir heureux tout simplement. Et en croisant son regard, il sût qu’il l’était. Comme il savait que c’était avec lui qu’il voulait finir sa vie. Peu lui importait que ce soit aussi le premier, que certains lui diraient qu’il ne pourrait pas juger, étant donné qu’il n’avait jamais essayé avec qui que ce soit d’autre, il n’en avait pas besoin, il savait tout simplement que c’était lui et personne d’autre. Il voulait faire son futur avec le blond, continuer sur sa voie, en sa compagnie. Ne plus jamais le quitter. Et avoir leur propre famille. Ce ne serait pas chose facile, il le savait, mais cela ne pouvait que le faire sourire. Le rassurer aussi. Il n’était pas seul dans cette bataille, loin de là. Il y avait certes, peut-être ses parents, leurs parents, mais il ne serait pas seul à devoir les affronter. En tout cas, pas en pensée. Physiquement, c’était autre chose, il était très peu probable que le professeur le laisse y aller avec le blond. Et ses parents risquaient de ne pas non plus réagir de la meilleure des manières.

La peur le regagnant, il se serra un instant un peu plus contre le blond, frissonnant légèrement lorsque ce dernier entreprit de l’embrasser. Ce qui ne suffit pas réellement à le calmer pour une fois. Plus ils parlaient, plus l’heure avançait, et il ne pourrait pas encore repousser très longtemps le moment où il devrait affronter son destin. Il n’avait pas du tout envie de le quitter. D’un poil. Mais il le faudrait bien à un moment où à un autre. Serrant un peu plus sa main dans la sienne, il ferma un moment les yeux, comme s’il réfléchissait. Ou plutôt, essayait de faire partir la boule qui se logeait dans sa gorge et l’empêchait de parler correctement. Prenant une inspiration, il finit par relever le regard vers lui se mordant un instant les lèvres.


« ▬ A cause de… ce qu’il s’est passé l’autre jour, ils ont été convoqués et… ils ont demandé à ce que je revienne aujourd’hui pour…mettre les choses au clair j’imagine. »


De manière plus ou moins calme selon l’humeur de son père surtout. Posant sa tête sur le torse de son homologue, il déglutit un instant, gardant ses doigts entremêlés avec les siens.


« ▬ Ils…sont au courant pour nous et…Ils ne l’ont pas très bien pris. »


Euphémisme dans toute sa splendeur. Maintenant, il ne pouvait pas non plus savoir exactement si son père avait réagi de la sorte, à cause de sa rencontre ô combien merveilleuse avec les Lestrange, ou s’il aurait de toute manière finit par réagir comme ça. Question à laquelle il n’aurait sans doute jamais de réponse. Finissant par relever le regard, pour pouvoir croiser le sien, il consentit enfin à desserrer son emprise.


« ▬ Si…C’est possible, tu…voudrais bien m’accompagner ? Enfin…J’imagine que ce ne sera pas vraiment du goût de McGonagall. »


Pour qu’il demande à quelqu’un quelque chose, de l’aider, c’était que l’apocalypse n’était pas loin d’arriver. Il n’aimait généralement pas compter sur les autres, mais là, il n’avait tout simplement pas vraiment le choix. Il avait eu besoin de le lui demander. Besoin de l’avoir à ses côtés, surtout en ce moment.
Re: Homeless. [PV Lysander]
Lun 19 Oct - 16:12
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Couché là, sur le siège du piano, j’aurais voulu rester ainsi pour l’éternité. Douce présence rassurante qu’était celle de mon compagnon en ce moment, après avoir vécu autant de choses. Je n’aurais jamais pensé me dévoiler de la sorte, ni vraiment me plaindre de la vie que j’avais. Je veux dire, je n’étais pas un des pires cas au monde. J’aimais mes parents, je sais qu’ils m’aimaient même s’ils étaient rarement là. Je sais qu’ils voudraient être avec moi, même s’ils partaient toujours. Je sais que d’une certaine façon, ils ont toujours voulu mon bonheur sans savoir comment me le donner. Je sais qu’ils n’ont jamais voulu me faire autant de peine, et qu’ils ne savent peut-être même pas combien cela me rend triste. Mais le fait est que cela ma blessé plus qu’ils ne pensaient, plus que ce que je pensais jusqu’à maintenant. Cette douleur qu’est la solitude, cette peur de se retrouver à nouveau seul ne vient pas de nulle part. Je me rends compte que ses années à attendre, ses années à espérer, ses années à regarder cette porte fermé dans l’espoir de revoir mes parents à fait de moi l’homme que je suis maintenant, m’a rendu impuissant dès que je pense une nouvelle fois à me retrouvé seul. Si je pouvais, j’arrêterais le temps, juste pour m’assurer que Lysander reste à jamais dans mes bras, ainsi. Que sa présence continue à me rassurer de la sorte, et que ni nos amis, ni nos familles ne puissent nous séparé. Je ne peux qu’espérer mieux que d’être avec lui pour toujours. Si ce n’est pas de l’amour, alors qu’est-ce que ça pourrait être?

Je me rappel au début de mes années, ce regard insignifiant que je posais sur tout le monde. Je me rappel très bien m’être intéressé à personne, hormis ceux qui pouvait m’apporter quelque chose dans ma vie. Je me rappel ce petit être que j’étais qui riait parfois des gens, qui notait dans un calepin les quelques rares noms qui attirait mon regard. Je me rappel de mes notes toujours optimal, je me rappel de mes journées sans sommeil a étudier pour rendre fier mes parents. Je me rappel de ses longues journées à passer seul, fixant les étudiants s’amusé lors d’un samedi matin ensoleillé. Je me rappel avoir espérer, au fond de mon cœur, être heureux comme eux un jour. Et puis, Lysander était arrivé. Brusquement, ma vie avait prit une tournure différente. J’aurais pu l’ignorer, ignorer le fait qu’il m’avait envoyé promené, mais lentement, j’avais pris un parchemin et j’avais commencé à écrire pour lui parler de ce que je ressentais, que j’étais désolé. Ce regard insignifiant que j’avais pour tout le monde, c’est changé lentement à un regard curieux, puis amusé. Lentement, je me suis habitué à trainer avec Lysander, puis lentement, avec d’autres gens amicaux. Lentement, je me suis habitué à parler avec eux, à socialiser, à m’ouvrir ainsi. Bien que je n’aimais pas parler pour rien dire, lentement, je me suis habitué à avoir de ses conversations avec mes amis. Bien entendu, je ne pense pas être quelqu’un de très social. Par là, je veux dire, je m’intéresse plus aux gens, j’ai quelques amis, des connaissances, mais tant que j’ai Lysander à mes côtés, je vais bien. Avec mon enfance, je me suis habitué à la solitude et donc, à ne pas parlé à grand monde. Mais ce qui est certain, c’est que je suis plus ouvert que lors de ma première année et que, même si mes amis ce font rare, ma vie est plus animé qu’avant.

Je pouvais le sentir nerveux contre moi. Sa façon de m’embrasser avait été un peu plus différente, et lentement, j’ouvris les yeux pour le regard d’un air un peu curieux, venant poser mes mains sur ses hanches doucement, comme pour le rassurer avec ma présence. Quoiqu’il puisse arrivé, je resterais à ses côtés. Ce n’est ni mes parents, ni les siens qui me feront peur. Rien ne m’arrêtera, rien ne me ferra abandonné mon but d’être un jour avec Lys’, de former une famille avec lui. Je voulais être avec lui, et plus rien ne me laisserait penser le contraire désormais. Je le promettais.

Fixant Lys en silence, je l’écoutais parler, venant doucement remonter mes mains contre son corps, les passant dans son dos pour le rassurer. Je ne voulais pas qu’ils s’inquiètent avec ça, malgré que je le comprenne de ne pas vouloir rendre ses parents furieux, ni me laisser tombé. Je le comprenais même parfaitement.

« Bien-sûr que je te suivrais, Lysander, et pour une fois, permet moi de ne pas écouté McGonagall… Je veux te suivre, je ne te laisserais pas seul… »

Je viens doucement le serrer dans mes bras avec force, passant mes mains dans ses cheveux très tendrement, un sourire aux lèvres.

« Ça va aller, Lys’… Mon amour… »





Re: Homeless. [PV Lysander]
Mar 20 Oct - 12:11
Lysander McGuire
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Bien que très souvent stressé, l’étant de nature, il avait toujours réussi à le contenir un minimum, le démontrant généralement uniquement lorsqu’il prenait la parole, ne prenant pas vraiment la peine de parler distinctement, déblatérant ses idées à une vitesse hallucinante, voire même inhumaine. On lui avait répété à de nombreuses reprises d’être plus calme, plus serein, que ce n’était certainement pas bon pour sa santé, et plus pour faire plaisir qu’autre chose, il avait essayé de changer, uniquement en apparence. Difficile de changer ses habitudes. Ceci dit, ces derniers-temps, il s’était réellement calmé. Sans aucun doute grâce au blond. Il ne voyait pas d’autres explications. Ceci dit, ce n’était pas pour ça qu’il se laissait totalement aller, loin de là. Mais il arrivait à tenir en place, et avait un peu arrêté d’essayer de faire 3650 choses en même temps, du mieux qu’il le pouvait, en se laissant totalement de côté.

Sauf que cette fois-ci, son stress était revenu d’autant plus fort. Même s’il avait presque l’habitude de se prendre la tête avec certains élèves qui pensaient toujours qu’il n’avait pas sa place, tous comme les autres Sorciers Né-Moldus, il n’avait pas vraiment l’habitude que cela se finisse en retenue, et encore moins en convocation. Mine de rien, il se mettait une énorme pression afin de pouvoir rendre ses parents les plus fiers possibles. Afin de remplir tout ce que l’on pouvait attendre de lui. S’il ne s’était pas laissé emporter, s’il avait un peu réfléchi, et ravalé sa fierté, il se serait retiré de la conversation, et tout se serait plus ou moins bien déroulé. En tout cas, ses parents n’en auraient jamais eu vent. Et il n’en serait pas là. Les décevoir était la dernière chose qu’il voulait faire, et pour le coup, il avait enchaîné les gaffes. Rodolphus lui avait laissé clairement une chance de s’en sortir, en prétendant ne pas avoir d’exemplaire du journal, évitant au préfet de devoir subir d’une part les commentaires des parents du Serpentard, et d’une autre ceux de ses géniteurs, plus les questions.

Il ne leur avait jamais rien dit à propose de ce qu’on pouvait lui dire, tout comme aux autres personnes du même rang que le sien, dans les couloirs, dans son dos, ou même en face, mais au final, il aurait peut-être mieux fait de leur en toucher un mot. Ne serait-ce que les mettre au courant. Mais ce qui était ait était fait. Et il était trop tard pour changer quoi que ce soit. Maintenant, il fallait assumer. Mais il n’était pas certain de savoir le faire seul. Bien qu’il n’avait pas de problème d’en parler à ses parents, il en aurait plus pour assumer, leurs regards ou critiques. Surtout vis-à-vis de Darius. Il savait déjà presque parfaitement ce que son père lui dirait, qu’il était l’aîné, qu’il fallait qu’il montre l’exemple. Et il n’était pas sans savoir la certaine fermeture d’esprit de ce dernier.

Les mains de Darius le rassurèrent quelque peu, et il ne put s’empêcher de s’accrocher un peu plus un lui. Il lâcha un léger soupir, comme essayer d’évacuer sa peur et son stress. En vain. Il se mordit légèrement la lèvre, relevant le regard vers lui, l’écoutant. Il ne voulait pas non plus que le blond s’attire des problèmes, mais dans un autre sens, ce serait l’occasion de faire ouvrir les yeux à ses parents, que le blond était plus que respectable et qu’il était celui qui le comblerait. De toute manière, il faudrait bien qu’un jour ou l’autre, il les présente. Et le plus tôt possible était le mieux, étant donné qu’il comptait bien passer ses vacances aux côtés du blond, ne supportant certainement pas d’être éloigné aussi longtemps de lui. Esquissant un sourire, qui démontrait sans doute la part de stress qui continuait de l’envahir, il regarda une nouvelle fois son compagnon, fermant un instant les yeux en sentant sa main passer dans ses cheveux. C’était certain, il l’aimait beaucoup trop que pour pouvoir faire un choix entre lui et sa famille, il ne le lâcherait pour rien au monde.


« ▬ Merci…Mais…Je ne veux pas t’attirer de problèmes et si…S’ils réagissent mal ou que ça tourne au vinaigre je n’ai pas envie non plus que ça te retombe dessus… »


Pour le coup, il était indécis, partagé entre l’envie de ne pas trop mêler le blond à cette histoire, et celle d’être accompagné, soutenu. En y réfléchissant, il savait très bien que si ses sœurs étaient au courant, elles seraient de son côté, ce qui était déjà une bonne chose. Et l’aînée devait certainement s’en douter, vu le nombre de fois, où elle lui avait demandé qui était la personne lui envoyant des lettres chaque jour, et n’obtenant aucune réponse, avait décidé de faire son enquête. Lâchant un léger grognement d’exaspération, face à son indécision, il posa sa tête sur le torse de son homologue, avant de la relever légèrement, allant lui embrasser la joue.


« ▬ Je ne veux pas te quitter…J’aimerais pouvoir rester ici… »


Dans cet endroit qui n’appartenait qu’à eux, où personne ne viendrait les déranger. Où ils n’avaient presque à se soucier de rien.
Re: Homeless. [PV Lysander]
Mer 21 Oct - 18:50
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DARIUS & LYSANDER


Darius n’était pas du tout quelqu’un de stresser en général, comparé à Lysander. Ce n’était pas son genre de paniquer pour quelque chose comme un examen ou de voir telle ou telle personne. Il ne paniquait pas facilement. Pour lui, il savait qu’il avait bien étudié pour un examen, alors pourquoi paniquer? Il n’avait jamais rien à s’inquiéter, vu que chaque examen il les passait haut la main, étudiant fort pour ça. Il n’avait pas d’inquiétude vraiment devant l’avenir. Il avait Lysander à ses côtés, il aurait une famille avec lui et savait ce qu’il voulait faire plus tard, alors pourquoi s’inquiéter sur autre chose? Il avait été paniqué à l’idée que Lysander le déteste, et c’était bien une des premières fois que Darius avait été stressé a propos de quelque chose. Il n’avait habituellement pas de problèmes avec les professeurs ou les élèves, donc encore là, rien à s’inquiéter sur ce sujet là. Il remettait toujours ses projets à la date prévue dans l’horaire, il s’occupait de ses devoirs à temps. Il savait gardé son calme dans des situations in extrémis, donc vraiment paniqué, ça lui était très rarement arrivé. Darius était ce genre de personne à avoir un bon contrôlé sur lui-même, qui savait comment interagir calmement en cas d’urgence.

Il n’était pas non plus du genre à pardonner facilement et à se dire que tout revenait de la faute des parents. Ce n’est pas parce qu’il avait vu ses parents abandonner leur enfant souvent qu’il allait faire pareil. Il n’allait pas non plus couper tout contact avec ses amis pour son travail, malgré important comme il allait être. Donc pardonner Rodolphus? Non merci. Même s’il savait que la rage, la haine venait au départ de ses parents, transmit à leur fils, il avait fait le choix de les écouter, de suivre le chemin, de ne pas se renseigner, et un jour, il finirait sans doute mal. Avec un tel caractère, c’était certain qu’il n’allait pas aller loin, ou du moins, pas dans la bonne direction. Oui, il savait que tout venait au départ de notre entourage, mais quand même, de là à frapper son Lysou, parce qu’il était né-moldu… Non, il n’allait pas le pardonner de sitôt. Il n’acceptait pas encore le fait que Rodolphus aille frapper son petit-ami, alors imaginer le pardonner. Ahaha. Ça ne risquait pas d’arriver avant un moment, très sincèrement. Il faut arrêter de rêver.

Quand Lysander releva les yeux vers Darius, ce dernier lui sourit doucement, venant passer sa main dans ses cheveux en rapprochant son visage du sien pour le garder proche, ses yeux rencontrant ceux magnifique de son Lysander. Je veux le rassurer, qu’il arrête un peu de tout se rapprocher et de paniquer pour rien. – Enfin pour rien…Ahaha. Je sais c’est quoi avoir peur que ses parents réagissent mal, mais bon, j’essaye de voir le bon côté des choses? – Je me redresse lentement pendant que Lysander me répond venant me rasseoir sur le banc, gardant néanmoins Lysander sur moi, pour qu’il soit assit sur mes jambes, le fixant en silence, avant de me rapprocher de lui, fronçant les sourcils, puis lui mordit un peu le nez, avant de me reculer tout souriant :

« Je sais m’occuper de moi, Lysou’! Je viendrais, un point c’est tout, arrête un peu de protester! »

Il le serra fortement contre lui en souriant, secouant doucement la tête, venant le serrer avec force contre son torse pendant un moment, avant de relâcher son emprise, un grand sourire niais sur le visage. Oui, il fallait prendre ça sur les bons côtés des choses. Il allait le suivre et on verra ce qui arrivera, voilà. On peut pas tout prédire non plus. Posant son front sur le sien, Darius lui sourit doucement, venant passer sa main sur sa joue avec douceur :

« Je sais… Mais même quand nous sortions d’ici, tout ira bien… je serais avec toi. »

Le jeune Serdaigle regarda un moment son compagnon dans les yeux, avant de lui sourire tendrement, se redressant en s’étirant.

« Allez, arrête de t’inquiéter, tout ira bien! Ton parfait petit-ami va te suivre partout! »

Il éclata de rire avant de venir serrer Lysander contre lui avec force, le secouant doucement comme pour le réveiller, tout souriant, avant de lentement se calmer, le serrant contre lui en silence, son regard redevenant calme.

« Je t’aime, Lys’… »

Oui, c’était ça l’importance, après tout. Il l’aimait, et rien ne pourrait jamais aller à l’encontre de ça.



Re: Homeless. [PV Lysander]
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