Alaric Macmillan, c’est quelqu’un que l’on pourrait croire galant, serviable, adorable. Il maîtrise à la perfection son sourire enjôleur, pendant qu’il vous ouvre une porte, vous porte vos affaires, des choses que les gens généreux et empathiques font. Mais détrompez-vous, ne pensez pas qu’il soit une âme charitable, il en est bien loin, ce n’est pas le diable non plus, mais Alaric n’est pas vraiment la personne que vous pensez qu’il soit. Si il fait ça, c’est qu’il a une bonne raison derrière : Un service, que vous lui soyez redevable, ou bien même l’ennui parfois. Il fera passer ça pour un acte de bonté alors qu’il n’en est rien. Au fond, il n’en a rien à foutre.

Il joue beaucoup de son physique et de ses charmes pour avoir ce qu’il veut quand il veut. Ça ne marche pas toujours, mais dans la plupart des cas oui. Il fera ce qu’il peut pour avoir ce qu’il veut, même à jouer avec le fait que monsieur soit un Sang Pur pour épater la galerie (d’ailleurs trouvant pathétique les gens que ça obnubile). Ce qu’aime aussi faire l’ancien Gryffondor, c’est jouer avec les sentiments des gens, on pourrait comparer ça à prendre le temps d’entretenir des fleurs pour au final les piétiner. Il a une raison bien particulière à ça, c’est qu’il se dit qu’être trop gentil ça apporte que des emmerdes, il faut la mettre à l’envers aux personnes avant qu’eux ne le fassent, car il est convaincu que tôt ou tard, ils le feront. Il part sur le principe que tout le monde finit par trahir tout le monde, il n’a confiance qu’en lui-même et peut-être un peu en son meilleur ami.

Cependant cet Auror n’a pas que des défauts, encore heureux pour tout le monde. Surtout pour lui. Il a bel et bien la volonté de sauver ce monde des mages noirs et de leur « seigneur des ténèbres » dont il se fiche éperdument. Il sait très bien que celui-ci a une mauvaise, voire très mauvaise influence sur les Sang Pur, bien sur tout n’est pas la faute de ce célèbre Mage Noir, il faut dire que Salazar Serpentard lui a donné de bien mauvaises idées et n’était pas un très bon exemple. Ce qui au fil du temps a influé sur certaines familles de Sang Pur et donc sur des enfants qui n’avaient absolument rien demandé, oui, c’est ça, sa vraie motivation. Faire retrouver la liberté à ces gosses qui n’ont rien demandé. C’est bien utopique de sa part, mais soit, c’était déjà un bon début de se retrouver à Gryffondor, et cette maison ne l’avait pas accueillie pour rien. Courage : Oui, Hardiesse : Oh que oui, Force : De caractère ça compte ?, Bravoure : Ça lui arrive, Détermination : O u i. Si Alaric avait eût sa propre devise, ça aurait été : On a toujours le choix. Et il faut se battre pour y arriver, quitte à faire des choses qui ne nous plaisent pas.

Perseus Macmillan, né le 8 août 1949. Comme la plupart des Sang Pur, il eût ses signes de magie assez vite, on ne lui avait jamais dit ce que c’était, et il s’en fichait tout de même pas mal. Une éducation stricte, voire très, on lui apprenait des codes, des façons de se tenir, des façons de parler, qui lui donnaient l’impression d’être une marionnette, un simple et stupide pantin qui allait être guidé tout au long de sa vie par d’autres personnes. On lui imposerait même le mariage dis donc, mais c’était un gros non pour cet enfant qui rêvait de liberté. Voir tous les enfants de son âge avec une vie toute tracée par ses parents, ça lui faisait assez de mal.

Alors quand il apprit qu’il irait dans un château où on lui enseignerait la magie, il fut très content, de les avoir loin d’eux, eux là, et leurs fichus étiquettes, codes et machin chose dont il n’avait absolument rien à foutre. Tout était plein de bonnes surprises, dont le choixpeau, qui l’envoya à Gryffondor, ça avait pas mal refroidi sa famille en fait, et c’était tout ce qu’il désirait, les faire chier. Quand il apprit que son prénom était typique des Sang Pur, il fit tout ce qu’il put pour se faire appeler Alaric. C’était bien mieux que « Perseus » et d’ailleurs ceux qui le connaissent actuellement l’appelle Alaric, sauf ceux qu’il avait côtoyé au château du moins certains. Il se fit quelques rares amis, dont un plus particulièrement avec qui il s’entend toujours aussi bien. C’est d’ailleurs le seul à qui il apporte une certaine confiance.

Au fil des années, ses parents lui firent part qu’ils s’intéressaient de plus en plus à un certain mage noir, qui devenu très célèbre, ainsi que ses sbires, les « mangemorts ». Il fit l’intéressé oui, pour récolter le plus d’informations possible, et quand il comprit que l’un des moyens les plus efficaces pour les enfermer et autre était de devenir Auror, alors ce fut une révélation pour lui, peut-être pas une obsession mais.. Presque. Il devait le devenir. La plupart des gens croyaient que les Sang Pur étaient tous pro-Voldemort ou on ne sait qui là, mais pas lui en tout cas, loin de là non. Et il comprenait ainsi que les enfants de ceux-ci n’avaient sans doutes pas d’autres choix que d’écouter leurs parents, les siens insistèrent beaucoup oui, mais ce ne fut pas assez, oh que non. Après il avait une petite sœur, qui ne l’aimait pas car il ne suivait pas les règles et tout ce qu’on lui avait inculqué. Tant mieux.

A ses 17 ans, Alaric s’émancipa, juste avant qu’on ne lui propose quelqu’un pour le mariage arrangé. Ils avaient fait passer ça pour un « cadeau d’anniversaire » euh non. Il n’avait pas été forcément d’accord, voire pas du tout. Après ses études brillantes au château malgré sa personnalité, il entama ses trois ans de formation afin de devenir Auror et réussit également, il était très fier de lui et aimait bien le raconter à son entourage, qui se mesurait à peu de personnes.

Au final, Alaric a plus ou moins coupé les ponts avec sa famille, « traitre à son sang » il l’a entendu pas mal de fois aussi. Mais peu importe, maintenant il a son grand appartement à Pré-Au-Lard, ainsi qu’un autre à Londres qui lui sert d’échappatoire et il le vit bien.