Lynx était en train de faire des recherches à la bibliothèque, oui vous avez bien lu, Lynx et recherches à la bibliothèque dans la même phrase. Non ce n’est pas de l’ironie non plus mais très sérieux ! Même si cela n’a pas complètement avoir avec les cours et que ces derniers ne sont qu’un objectif secondaire dans la quête qu’entreprend le jeune Lynx à ce moment-même. Celle de comprendre les moldus. Très grande tâche à laquelle il s’est attelé et ce n’est pas pour les cours.
Perdu au milieu d’une dizaine de livre Lynx ne savait plus où donner de la tête, il y avait tellement de choses étranges et différentes qu’il sentait qu’il lui faudrait des années pour assimiler toutes les connaissances sur les moldus ! Ne se sentant pas d’entamer une aussi longue quête il tria les livres et se contenta d’en prendre un sur les différences les plus flagrantes entre les moldus et les sorciers pour éviter un quelconque faux pas.

Il emprunta le livre tout en essayant d’ignorer le comportement perpétuellement étrange du bibliothécaire, on finit par s’y faire, et une fois son livre dans son sac il se dirigea vers la Grande Salle pour le dîner. Toutes ces recherches lui avaient ouvert l’appétit et il se sentait prêt à avaler un animal entier. Enfin un animal non mignon de préférence sinon il pourrait se mettre à pleurer.
Dans les couloirs il glissa au moins 5 fois, rentra dans 2 personnes, se prit les pieds dans un tapis, manqua de tomber des escaliers et réussit à s’attirer les foudres d’un Serdaigle en lui donnant un coup de sac à dos (par accident bien entendu). Une fois arrivé en bas Lynx avait encore plus faim et il ne perdit pas plus de temps que cela, il pénétra dans la salle et alla à sa table. Il repéra Artur Strugatsky et s’assit à ses côtés pour commencer à manger, il prit un peu de patates avec du poulet et des haricots verts puis remplit son verre d’eau.

« Bonsoir Artur ! Je meurs de faim. »

Lynx afficha un immense sourire à son ami et attaqua sa nourriture, malgré la faim il n’oubliait pas ses manières et si il ne venait pas tout juste de dire qu’il était affamé on aurait pu croire qu’il n’avait pas plus faim que cela. Manger doucement lui permettait de savourer la nourriture à son maximum et d’éviter de s’étrangler, même si cela arrivait toujours il y avait moins de risque si il prenait son temps.