C pas un suçon mr •• PV. Lawrence

Ce rendez-vous, ce fameux rendez-vous chez le psychomage, qui avait envie d’y aller sérieusement ? Personne apparemment car tout le monde qui attendait devant semblait stressé, et même certains étaient partis. Elle aurait voulu aussi hein, mais c’était pas comme si elle avait fait un peu trop de bazar avec Evan dans le couloir et qu’au final ils aient été appelés, lui le premier. Elle s’était bien foutue de lui, rigolant même en entendant parfois ce qu’il disait, elle avait cru comprendre qu’il faisait tout sauf parler de lui, et c’était tout de même n’importe quoi. Elle en rigolait toujours d’ailleurs quand la porte s’était ouverte de nouveau pour qu’il sorte.

Eeeeeettt elle ne savait plus trop comment ni pourquoi, mais ça avait dérivé sur du n’importe quoi, elle lui avait donné un coup plus ou moins gentil et c’était parti sur des suçons. Oulah. Elle ne savait plus qui en avait ou qui n’en avait plus, mais ça devenait tout de mêle assez g ê n a n t. Et ça faisait rire son copain ben tiens monsieur il est tranquille lui il est passé. Vicky avait voulu lui faire un croche-pied mais il avait esquivé, bien, elle n’en restera pas là. La Serpentard ricanait toujours en entrant dans le bureau, s’asseyant quand on lui indiqua qu’elle pouvait, en fait elle ne savait absolument pas ce qu’elle pouvait dire, mais par contre ce qu’elle ne devait pas dire ça hein elle le savait bien. Elle avait croisé les chevilles et jetait des coups d'oeil vers la porte d'un air amusé. Bravo la discrétion hein.

Une chose était certaine, c’était que les élèves savaient se faire attendre. Ca faisait bien plusieurs jours que Lawrence attendait presque désespérément quelqu’un. Oui, il avait eu la visite du bibliothécaire. Mais à la base, il était quand même là pour les élèves en premier lieu. Peut-être que personne n’avait suivi le fait qu’il était arrivé, oui. Ou qu’ils n’osaient pas. Alors à la dernière réunion, ils avaient décidé de demander aux élèves de venir obligatoirement. Pas ce que Lawrence aurait spécialement choisi, non. Mais soit. Au moins il pouvait voir plus ou moins quels élèves avaient vraiment besoin d’aide ou non.

Et là, visiblement, celui qu’il avait sous les yeux le rendait assez sceptique. Ce n’est pas qu’il avait besoin d’aide ou non, c’était qu’il ne parlait absolument pas de lui. Et le psychomage n’avait aucune idée non plus de si ce qu’il racontait était vrai ou non. Il n’espérait pas sur certains points. Parce que ce serait inquiétant. Il faudrait surtout agir vite. Enfin. Il y avait un temps limite pour tout, eeet surtout, vous alliez finir par tourner en rond. Bien, Lawrence penserait à essayer de le reconvoquer. Même s’il avait l’air de se sentir bien. Vu qu’il semblait s’amuser avec la prochaine élève. Il n’avait pas vraiment suivi leur conversation, parce que ça ne le regardait pas plus que ça non plus, eeet de ce qu’il entendait, il avait plutôt bien f a i t. Il était loin d’être une commère et il ne voulait pas en devenir une. Donc il allait attendre qu’elle s’installe et sourire un peu.

« ▬ Vous…Le connaissez bien ? »

Il état clair que là tout de suite elle n’était pas concentrée, pas vraiment du moins. Elle faisait attention à ce que le psychomage pouvait lui dire maiiis… Elle restait distraite, car elle savait qu’une certaine personne était encore derrière la porte. Cependant elle allait tout de même répondre à sa question, et remonter un peu le col de sa chemise au cas où cette mention de suçon se ferait vraie, pas envie de s’attirer des ennuis non plus, ni à lui d’ailleurs. Vicky se racla un peu la gorge, relevant la tête pour regarder cet homme.

- Oui, plus ou moins…

Bien, si elle commençait par un demi-mensonge ça n’allait pas le faire. Bien sûr qu’elle connaissait Evan, très bien même, et encore heureux sinon ça serait tout de même triste. Par contre, elle n’avait aucune idée de ce qu’elle pouvait dire ou faire, alors elle laissait un silence s’installer, regardant parfois ailleurs comme pour attendre que le temps passe. En réalité elle attendait juste qu’il la lâche vu qu’elle ne parlerait pas, ou du moins pas de son propre gré. Peut-être aussi que ça ne se faisait pas, mais si lui commence à poser des questions, elle va faire attention à ce qu’elle dira, très attention. Elle n’avait pas réfléchi à si sa posture ou son comportement la trahissait ou non, n’ayant pas plus envie de s’embêter avec ça. Vicky voulait s o r t i r et retourner embêter le Préfet-en-chef.